MOTION VOTEE CE JOUR, VENDREDI 30 NOVEMBRE 2007
Les personnels IATOSB, les enseignants, les enseignants-chercheurs et les étudiants de l'UPV réunis en Assemblée ce vendredi 30 novembre 2007 demandent à leurs représentants au Conseil d'Admlnistration d’adopter un texte clair pour l’abrogation de la réforme dite LRU, lors de la prochaine séance programmée le 4 décembre 2007.
Ils appellent la communauté universitaire à poursuivre dans l’unité le mouvement en participant aux actions prévues dans la semaine du 3 au 7 décembre.
1 NPPV, 2 contre, 3 abstentions, 172 pour
Ils appellent
- à rejoindre les manifestations publiques organisées ces prochains jours,
- à diffuser des tracts et à faire de l’information systématique sur les conséquences de cette loi au détriment de l’Université,
- à organiser des ateliers de débats* et de mobilisation ainsi que des journées banalisées pour favoriser l’élaboration de dispositifs d’une autre réforme de l’université,
- l’ensemble des acteurs de l’université et notamment les syndicats à déclancher un vaste mouvement de grève de tous les personnels le mardi 4 décembre 2007
- tous les acteurs de l’université à se mobiliser pour obtenir l’abrogation de cette loi.
2 NPPV, 6 abstentions, 171 pour, 0 contre
---------------------
ASSEMBLÉE DES PERSONNELS : LUNDI 3 DÉCEMBRE à 10 h (parvis amphis A, B et C)
--------------------
* DÉBATS :
- lundi 3 décembre, 18 h : frontières et question des sans papiers
- mardi 4 décembre, 10 h : violences urbaines contemporaines
- mercredi 5 décembre 10 h : relations argent / société
“ “ 14 h : la recherche et ses orientations
vendredi 30 novembre 2007
Information rapide
Le blocage a été voté. Une assemblée générale se tiendra lundi, demain se tiendra une journée de débat avec les enseignants, tout le monde est convié.
Pour ce qui est des anti-bloqueurs, petit rappel, les compteurs ont été doublés. Chaque carré été compté par un bloqueur et confirmé par un anti-blocage. Nous le savons, quoi qu'il arrive vous viendrez contester tout ce qui se déroule en Assemblée générale cependant cette Assemblée Générale était totalement légitime, à savoir que le blocage est passé à plus de 1000 voix contre moins de 300. Pour ceux qui sont partis avant le vote du blocage il est dommage que vous ne soyez pas restés mais rassurez vous un grand nombre de bloqueurs sont eux aussi partis.
Pour ce qui est des commentaires merci de ne laisser que des commentaires à titre informatif, un forum a été créé pour débattre. Pour ce qui est des insultes je me vois dans l'obligation de couper l'accès aux commentaires de toute personne faisant des commentaires injurieux et si cela se reproduit trop souvent les commentaires seront effectivement coupés et le forum restera le seul lieu de débat. Merci donc de modérer vos propos, que vous soyez pro ou anti-blocage.
Pour ce qui est des anti-bloqueurs, petit rappel, les compteurs ont été doublés. Chaque carré été compté par un bloqueur et confirmé par un anti-blocage. Nous le savons, quoi qu'il arrive vous viendrez contester tout ce qui se déroule en Assemblée générale cependant cette Assemblée Générale était totalement légitime, à savoir que le blocage est passé à plus de 1000 voix contre moins de 300. Pour ceux qui sont partis avant le vote du blocage il est dommage que vous ne soyez pas restés mais rassurez vous un grand nombre de bloqueurs sont eux aussi partis.
Pour ce qui est des commentaires merci de ne laisser que des commentaires à titre informatif, un forum a été créé pour débattre. Pour ce qui est des insultes je me vois dans l'obligation de couper l'accès aux commentaires de toute personne faisant des commentaires injurieux et si cela se reproduit trop souvent les commentaires seront effectivement coupés et le forum restera le seul lieu de débat. Merci donc de modérer vos propos, que vous soyez pro ou anti-blocage.
Compte-rendu de l'AG étudiante du jeudi 29 novembre à l'UM3
Petite légende:
[Ne Prend Pas Part Au Vote - Abstencion - Contre - Pour ]
(?) =je n'ai pas pu la noter
~ = minorité par rapport au vote contraire
Sur la question de l'ordre du jour:
¤ 1 débat sur la présence des médias dans l'ordre du jour
[24 - 60 - Bcp - ~ ] REJETTE
¤ débat sur le déblocage en 1ère position à l'ordre du jour
[3 - 4 - 601 - 413] REJETTE
¤ vote sur le minutage des temps de paroles:
[majorité écrasante] ADOPTE
¤ possibilité de vote de la tribune:
[6 - 19 - (peu) - 387] ADOPTE
Propositions:
¤ vote à bulletin secret : REJETTE
[22 - 22 - Bcp! - (pas compté) ]
¤ limitation à 5 interventions par personnes sur un sujet :
[ (?) - 60 - 187 - 284] ADOPTE
¤ garder pour unique revendication l'abrogation du LRU
[17 - 21 - BCP - ] REJETTE
¤ pour demander l'arrêt de toutes poursuites pénales et administratives auprès des grévistes/militants/etc...
[21 - 33 - ~ - BCP!] ADOPTE
¤ l'arrêt des expulsions (je suppose qu'ils parlaient des sans-papiers?)
[39 - (?) - ~ - Bcp] ADOPTE
¤ apporter notre soutien aux personnes dans les banlieues (avec communiqué de presse)
[91 - 67? - 200 - 275] ADOPTE
¤ ........que la recherche soit orienté (j'avoue que je n'ai pas bien compris cette proposition!) : ADOPTE
[....????....]
¤ demander à l'Etat de considérer la coordination nationale comme 1 représentant comme les autres:
[large majorité de "pour"] ADOPTE
Les modalités d'actions:
¤ journée de mobilisation solidarité avec les sans-papier:
[93 - 123 - ~ - BCP!] ADOPTE
¤ journée de mobilisation solidarité avec les lycéens:
[large majorité] ADOPTE
¤ journée de mobilisation avec les professeurs (le 4?)
[large majorité!!!] ADOPTE
¤ action de désobéissance civile (type: déménager le local de l'UMP)
[87 - 54 - 276 - 341] ADOPTE
¤ reconduction du blocage:
[LARGE MAJORITE(!)] ADOPTE
Merci à Mirana
[Ne Prend Pas Part Au Vote - Abstencion - Contre - Pour ]
(?) =je n'ai pas pu la noter
~ = minorité par rapport au vote contraire
Sur la question de l'ordre du jour:
¤ 1 débat sur la présence des médias dans l'ordre du jour
[24 - 60 - Bcp - ~ ] REJETTE
¤ débat sur le déblocage en 1ère position à l'ordre du jour
[3 - 4 - 601 - 413] REJETTE
¤ vote sur le minutage des temps de paroles:
[majorité écrasante] ADOPTE
¤ possibilité de vote de la tribune:
[6 - 19 - (peu) - 387] ADOPTE
Propositions:
¤ vote à bulletin secret : REJETTE
[22 - 22 - Bcp! - (pas compté) ]
¤ limitation à 5 interventions par personnes sur un sujet :
[ (?) - 60 - 187 - 284] ADOPTE
¤ garder pour unique revendication l'abrogation du LRU
[17 - 21 - BCP - ] REJETTE
¤ pour demander l'arrêt de toutes poursuites pénales et administratives auprès des grévistes/militants/etc...
[21 - 33 - ~ - BCP!] ADOPTE
¤ l'arrêt des expulsions (je suppose qu'ils parlaient des sans-papiers?)
[39 - (?) - ~ - Bcp] ADOPTE
¤ apporter notre soutien aux personnes dans les banlieues (avec communiqué de presse)
[91 - 67? - 200 - 275] ADOPTE
¤ ........que la recherche soit orienté (j'avoue que je n'ai pas bien compris cette proposition!) : ADOPTE
[....????....]
¤ demander à l'Etat de considérer la coordination nationale comme 1 représentant comme les autres:
[large majorité de "pour"] ADOPTE
Les modalités d'actions:
¤ journée de mobilisation solidarité avec les sans-papier:
[93 - 123 - ~ - BCP!] ADOPTE
¤ journée de mobilisation solidarité avec les lycéens:
[large majorité] ADOPTE
¤ journée de mobilisation avec les professeurs (le 4?)
[large majorité!!!] ADOPTE
¤ action de désobéissance civile (type: déménager le local de l'UMP)
[87 - 54 - 276 - 341] ADOPTE
¤ reconduction du blocage:
[LARGE MAJORITE(!)] ADOPTE
Merci à Mirana
mercredi 28 novembre 2007
Loi relative aux Libertés et Responsabilité des Universités ( LRU ou loi Pécresse ), Rapport Hetzel : De quoi s'agit-il ?
La LRU :
- Pouvoir accru des Présidents d'Universités :
Mandat de 4 ans renouvelable une fois. Le Président devient l'ordonnateur des recettes et des dépenses de l'Université. Il acquiert le droit de véto sur les affectations et le recrutement. Les jurys sont nommés par le Président. Il devient seul responsable du maintien de l'ordre dans l'Université.
- Restructuration du Conseil d'administration :
Le CA est dorénavant composé au moins de moitié de chefs d'entreprises et autres acteurs du monde économique et social. Seules deux ou trois personnes représenteront les collectivités territoriales. Le Conseil d'Administration peut déléguer tout pouvoir au Président en matière budgétaire. Tout les membres des différents conseils sont élus par scrutin secret à l'exception des membres extérieurs tels que les chefs d'entreprises qui seront choisis par le Président.
- Les responsabilités budgétaires et humaines
Les audits seront effectuées en interne, ainsi que le pilotage financier et patrimonial qui deviennent indépendants de l'Etat. Les primes pour le personnels seront accordées par le Président et des primes d'intéressement ( aux bénéfices ) seront instaurées.
- Les autres responsabilités
L'Université aura obligation de publier les chiffres de réussite aux examens ce qui aura pour effet de mettre en concurrence les différents établissements. Le Président recrute lui-même les étudiants pour le tutorat ou le service à la bibliothèque, et ce sur critères sociaux. Tout recrutement sera soumis à un conseil d'administration en formation restreinte composé au minimum de moitié de personnalités extérieures. Création de fondations universitaires autonomes et autofinancées. Introduction du mécénat et du financement privé dans le capital des universités. Les règles de fonctionnement, le statut et la structure de l'Université seront décidées par le Conseil d'Administration. La faculté devient propriétaire de ses locaux et acquiert la possibilité de les revendre ou de les louer. Acceptation de la vente de biens, des legs, donations, rémunérations de services et subventions diverses.
Le projet Hetzel :
Le constat :
Il y a un taux trop important d’échecs à l’université; les diplômes n’empêchent pas le chômage (11 % de chômeurs trois ans après la licence).
Les propositions :
- Créer des modules de formation à l’intelligence économique et à la compréhension économique adaptés à chaque niveau d’études afin de former les étudiants aux connaissances nécessaires au développement économique des entreprises sur les marchés mondiaux ainsi qu’à leur nécessaire protection par rapport aux concurrents.
- Créer un partenariat université/employeur pour la croissance.
- Encourager et assister les universités à se doter de centres de formation des apprentis.
- Inciter les étudiants à devenir entrepreneurs.
- Prévoir la fusion des masters professionnels et des masters de recherche.
- Développer un marketing des universités.
L'avenir des universités :
L'Université doit tendre vers l’efficacité économique et la croissance. Elle doit donc se « rapprocher » des entreprises, dans tous les sens du terme, y compris via le financement (« rendre plus systématique la participation financière des entreprises à certains programmes d’enseignement et de recherche », « il faut stimuler les financements privés sous toutes leurs formes », et tant pis pour l’indépendance et l’autonomie, il va falloir séduire le partenaire privé.
- Pouvoir accru des Présidents d'Universités :
Mandat de 4 ans renouvelable une fois. Le Président devient l'ordonnateur des recettes et des dépenses de l'Université. Il acquiert le droit de véto sur les affectations et le recrutement. Les jurys sont nommés par le Président. Il devient seul responsable du maintien de l'ordre dans l'Université.
- Restructuration du Conseil d'administration :
Le CA est dorénavant composé au moins de moitié de chefs d'entreprises et autres acteurs du monde économique et social. Seules deux ou trois personnes représenteront les collectivités territoriales. Le Conseil d'Administration peut déléguer tout pouvoir au Président en matière budgétaire. Tout les membres des différents conseils sont élus par scrutin secret à l'exception des membres extérieurs tels que les chefs d'entreprises qui seront choisis par le Président.
- Les responsabilités budgétaires et humaines
Les audits seront effectuées en interne, ainsi que le pilotage financier et patrimonial qui deviennent indépendants de l'Etat. Les primes pour le personnels seront accordées par le Président et des primes d'intéressement ( aux bénéfices ) seront instaurées.
- Les autres responsabilités
L'Université aura obligation de publier les chiffres de réussite aux examens ce qui aura pour effet de mettre en concurrence les différents établissements. Le Président recrute lui-même les étudiants pour le tutorat ou le service à la bibliothèque, et ce sur critères sociaux. Tout recrutement sera soumis à un conseil d'administration en formation restreinte composé au minimum de moitié de personnalités extérieures. Création de fondations universitaires autonomes et autofinancées. Introduction du mécénat et du financement privé dans le capital des universités. Les règles de fonctionnement, le statut et la structure de l'Université seront décidées par le Conseil d'Administration. La faculté devient propriétaire de ses locaux et acquiert la possibilité de les revendre ou de les louer. Acceptation de la vente de biens, des legs, donations, rémunérations de services et subventions diverses.
Le projet Hetzel :
Le constat :
Il y a un taux trop important d’échecs à l’université; les diplômes n’empêchent pas le chômage (11 % de chômeurs trois ans après la licence).
Les propositions :
- Créer des modules de formation à l’intelligence économique et à la compréhension économique adaptés à chaque niveau d’études afin de former les étudiants aux connaissances nécessaires au développement économique des entreprises sur les marchés mondiaux ainsi qu’à leur nécessaire protection par rapport aux concurrents.
- Créer un partenariat université/employeur pour la croissance.
- Encourager et assister les universités à se doter de centres de formation des apprentis.
- Inciter les étudiants à devenir entrepreneurs.
- Prévoir la fusion des masters professionnels et des masters de recherche.
- Développer un marketing des universités.
L'avenir des universités :
L'Université doit tendre vers l’efficacité économique et la croissance. Elle doit donc se « rapprocher » des entreprises, dans tous les sens du terme, y compris via le financement (« rendre plus systématique la participation financière des entreprises à certains programmes d’enseignement et de recherche », « il faut stimuler les financements privés sous toutes leurs formes », et tant pis pour l’indépendance et l’autonomie, il va falloir séduire le partenaire privé.
Journée décisive
Comme vous devez le savoir demain sera une journée décisive. L'Université Paul Valéry réouvre ses portes, cependant, suite à la décision de l'Assemblée Générale du Mardi 27 Novembre un blocage temporaire sera tenu de 7H30 à 10H00, heure de l'AG.
Nous appellons donc à la mobilisation pour demain matin :
- Rendez-vous à 07H30 devant l'Université.
- Assemblée générale à 10H00.
Nous avons besoin du plus de monde possible.
Venez avec vos cartes d'étudiants et cartes d'identités, l'entrée sera filtrée par les vigiles. Nous comptons sur vous, venez nombreux !
L'assemblée générale décidera ou non de la poursuite du blocage. A savoir, le président peut s'il le décide, fermer administrativement l'Université à nouveau sous prétexte d'une "impossibilité d'assurer la sécurité des biens et des personnes". Toujours aucune information sur les examens qui seront à priori reportés.
Nous appellons donc à la mobilisation pour demain matin :
- Rendez-vous à 07H30 devant l'Université.
- Assemblée générale à 10H00.
Nous avons besoin du plus de monde possible.
Venez avec vos cartes d'étudiants et cartes d'identités, l'entrée sera filtrée par les vigiles. Nous comptons sur vous, venez nombreux !
L'assemblée générale décidera ou non de la poursuite du blocage. A savoir, le président peut s'il le décide, fermer administrativement l'Université à nouveau sous prétexte d'une "impossibilité d'assurer la sécurité des biens et des personnes". Toujours aucune information sur les examens qui seront à priori reportés.
Parodie de démocratie
Communiqué de Sud étudiant
Transmis par ben
Lundi 26 novembre, le Président de l’Université Paul Valéry a convoqué un Conseil d’Administration extraordinaire afin de décider de la conduite à tenir dans les journées à venir face à la mobilisation étudiante qui s’organise. Les élu-es enseignant-es, étudiant-es et des personnels, filtré-es par des vigiles, ont pu accéder à une réunion sous haute vigilance. Les mêmes qui attaquent régulièrement les principes de démocratie des Assemblées Générales étudiantes et interprofessionnelles ont démontré une nouvelle fois leur vision de la démocratie. Les propositions de débat et de motions à soumettre au vote, portées par des élu-es étudiant-es et enseignant-es ont été rejetées en bloc par la présidence et ses cerbères. Les seules discussions qui furent menées : maintenir la fermeture administrative afin d’entraver la poursuite du mouvement sur l’Université et organiser des poursuites contre des étudiant-es grévistes en Conseil de discipline, sans que l’on ne sache les noms des personnes visées ni les motifs !
Les parangons de la démocratie à la mode Sarkozy ont de même pris le parti d’organiser une réunion dès le lendemain matin avec tous les élu-es étudiant-es et cinq mandaté-es de l’Assemblée Générale pour discuter « de la sortie de la crise ». De même l’administration s’est engagée à organiser une Assemblée Générale des enseignant-es et personnels pour discuter de la réouverture de l’Université. Etonnamment lorsque ces thèmes furent abordés en Conseil d’Administration ils furent rejetés à corps et à cris.
La réunion du mardi ressemblait plus, quant à elle, à un procès politique qu’à une tentative pour trouver une solution à la fermeture administrative. Les mandaté-es du collectif de mobilisation furent la cible de nombreuses accusations et critiques tandis que les responsables d’UFR et les membres de la présidence insistaient sur les principes antidémocratiques du blocage ou des Assemblées Générales. Pas un mot sur la fermeture administrative, les dizaines de milliers d’euros gaspillés en vigiles privés, ou les conséquences ce cette fermeture sur les salaires des vacataires (en chômage technique depuis le vendredi 16 et l’évacuation par les CRS). Pas de réponse non plus quant à notre condamnation de l’intervention policière, la troisième en deux ans sur le campus !
Une seule satisfaction, la réouverture de l’Université, sur des principes peu clairs et l’organisation sans consultation des élu-es et mandaté-es étudiant-es (il n’en a pas été question lors de la réunion) d’une demi-journée banalisée « pour discuter de la LRU » d’après le communiqué de la présidence.
SUD-Etudiant exige, et comme le souhaite le vote de l’Assemblée générale étudiante, la démission du président Jean-Marie Miossec pour sa gestion catastrophique du mouvement de grève, l’intervention policière massive sur le campus et sa volonté de mener des poursuites judiciaires et pénales à l’encontre des grévistes.
Nous exigeons de même qu’aucune poursuite ne soit menée contre les grévistes, étudiant-es et non-étudiant-es, manière détournée de poursuivre la politique du gouvernement de casse des mouvements sociaux par la répression et la violence.
Nous exigeons que les heures de vacation supprimées par la faute de la présidence, pour les salarié-es précaires enseignant-es, étudiant-es et personnels soient versées. Il est intolérable que le Président, sur sa propre décision, puissent aggraver les conditions de vie de travailleurs-es déjà très difficiles.
Enfin nous rappelons à la présidence la légitimité des Assemblées Générales face au simulacre de démocratie des Conseils d’Administration et des réunions organisés par leur soin. Nous invitons les enseignant-es, étudiant-es et personnels à venir nombreux et nombreuses aux Assemblées Générales organisées jeudi afin d’impulser une nouvelle dynamique au mouvement.
Transmis par ben
Lundi 26 novembre, le Président de l’Université Paul Valéry a convoqué un Conseil d’Administration extraordinaire afin de décider de la conduite à tenir dans les journées à venir face à la mobilisation étudiante qui s’organise. Les élu-es enseignant-es, étudiant-es et des personnels, filtré-es par des vigiles, ont pu accéder à une réunion sous haute vigilance. Les mêmes qui attaquent régulièrement les principes de démocratie des Assemblées Générales étudiantes et interprofessionnelles ont démontré une nouvelle fois leur vision de la démocratie. Les propositions de débat et de motions à soumettre au vote, portées par des élu-es étudiant-es et enseignant-es ont été rejetées en bloc par la présidence et ses cerbères. Les seules discussions qui furent menées : maintenir la fermeture administrative afin d’entraver la poursuite du mouvement sur l’Université et organiser des poursuites contre des étudiant-es grévistes en Conseil de discipline, sans que l’on ne sache les noms des personnes visées ni les motifs !
Les parangons de la démocratie à la mode Sarkozy ont de même pris le parti d’organiser une réunion dès le lendemain matin avec tous les élu-es étudiant-es et cinq mandaté-es de l’Assemblée Générale pour discuter « de la sortie de la crise ». De même l’administration s’est engagée à organiser une Assemblée Générale des enseignant-es et personnels pour discuter de la réouverture de l’Université. Etonnamment lorsque ces thèmes furent abordés en Conseil d’Administration ils furent rejetés à corps et à cris.
La réunion du mardi ressemblait plus, quant à elle, à un procès politique qu’à une tentative pour trouver une solution à la fermeture administrative. Les mandaté-es du collectif de mobilisation furent la cible de nombreuses accusations et critiques tandis que les responsables d’UFR et les membres de la présidence insistaient sur les principes antidémocratiques du blocage ou des Assemblées Générales. Pas un mot sur la fermeture administrative, les dizaines de milliers d’euros gaspillés en vigiles privés, ou les conséquences ce cette fermeture sur les salaires des vacataires (en chômage technique depuis le vendredi 16 et l’évacuation par les CRS). Pas de réponse non plus quant à notre condamnation de l’intervention policière, la troisième en deux ans sur le campus !
Une seule satisfaction, la réouverture de l’Université, sur des principes peu clairs et l’organisation sans consultation des élu-es et mandaté-es étudiant-es (il n’en a pas été question lors de la réunion) d’une demi-journée banalisée « pour discuter de la LRU » d’après le communiqué de la présidence.
SUD-Etudiant exige, et comme le souhaite le vote de l’Assemblée générale étudiante, la démission du président Jean-Marie Miossec pour sa gestion catastrophique du mouvement de grève, l’intervention policière massive sur le campus et sa volonté de mener des poursuites judiciaires et pénales à l’encontre des grévistes.
Nous exigeons de même qu’aucune poursuite ne soit menée contre les grévistes, étudiant-es et non-étudiant-es, manière détournée de poursuivre la politique du gouvernement de casse des mouvements sociaux par la répression et la violence.
Nous exigeons que les heures de vacation supprimées par la faute de la présidence, pour les salarié-es précaires enseignant-es, étudiant-es et personnels soient versées. Il est intolérable que le Président, sur sa propre décision, puissent aggraver les conditions de vie de travailleurs-es déjà très difficiles.
Enfin nous rappelons à la présidence la légitimité des Assemblées Générales face au simulacre de démocratie des Conseils d’Administration et des réunions organisés par leur soin. Nous invitons les enseignant-es, étudiant-es et personnels à venir nombreux et nombreuses aux Assemblées Générales organisées jeudi afin d’impulser une nouvelle dynamique au mouvement.
Communiqué de Sud Etudiant
Transmis par Ben :
"Suite à la manifestation des étudiant-es de Montpellier II et III mardi après-midi, le local de l'UMP a été déménagé par les manifestant-es, comme ce fut déjà le cas en 2006 lors du mouvement contre la loi dite "d'égalité des chances". En d'autres termes, quelques chaises et cartons de tracts furent sortis sur le trottoir dans la calme, avant que l'arrivée de camions de policiers armés et en tenue anti-émeute ne poussent le cortège à repartir vers les campus universitaires. Les forces de l'ordre, en la présence de deux motards, furent présentes tout du long de l'action menée par les étudiant-es mobilisé-es dans une ambiance bonne enfant (aux rythmes de djembe et de chants humoristiques: "CRS, en colère, le pastis est trop cher"...) et n'ont en aucun cas été pris à parti ou invectivé. Pourtant quelques vingt minutes plus tard, à quelques pas du Stade Philipidès, plusieurs voitures de la Brigade Anti Criminalité (BAC) sont intervenues et des policiers en civil ont interpellé violemment un manifestant, et ce sans aucune raison. Le commissariat refuse à cette heure de donner toute information sur cette arrestation et nie même que l'étudiant interpellé n'ait été mis en garde à vue. SUD-Etudiant exige sa libération immédiate et dénonce la répression politique d'une manifestation pacifique n'ayant entraînée aucune dégradation ou violence de la part des manifestant-es. L'atmosphère délétère entretenue par les administrations universitaires, courroies de transmission des décisions du ministère, renforcée par la volonté claire du gouvernement de briser le mouvement étudiant et lycéen par la violence ne nous fera pas céder. Noud appelons les enseignant-es, étudiant-es et personnels à condamner ces violences policières, qui font suite à l'évacuation par les CRS de l'Université Paul-valéry et aux menaces de la présidence d'engager des poursuites disciplinaires et pénales contre les grévistes. Les matraques et les menaces de procès politiques ne vaincront pas notre détermination !"
"Suite à la manifestation des étudiant-es de Montpellier II et III mardi après-midi, le local de l'UMP a été déménagé par les manifestant-es, comme ce fut déjà le cas en 2006 lors du mouvement contre la loi dite "d'égalité des chances". En d'autres termes, quelques chaises et cartons de tracts furent sortis sur le trottoir dans la calme, avant que l'arrivée de camions de policiers armés et en tenue anti-émeute ne poussent le cortège à repartir vers les campus universitaires. Les forces de l'ordre, en la présence de deux motards, furent présentes tout du long de l'action menée par les étudiant-es mobilisé-es dans une ambiance bonne enfant (aux rythmes de djembe et de chants humoristiques: "CRS, en colère, le pastis est trop cher"...) et n'ont en aucun cas été pris à parti ou invectivé. Pourtant quelques vingt minutes plus tard, à quelques pas du Stade Philipidès, plusieurs voitures de la Brigade Anti Criminalité (BAC) sont intervenues et des policiers en civil ont interpellé violemment un manifestant, et ce sans aucune raison. Le commissariat refuse à cette heure de donner toute information sur cette arrestation et nie même que l'étudiant interpellé n'ait été mis en garde à vue. SUD-Etudiant exige sa libération immédiate et dénonce la répression politique d'une manifestation pacifique n'ayant entraînée aucune dégradation ou violence de la part des manifestant-es. L'atmosphère délétère entretenue par les administrations universitaires, courroies de transmission des décisions du ministère, renforcée par la volonté claire du gouvernement de briser le mouvement étudiant et lycéen par la violence ne nous fera pas céder. Noud appelons les enseignant-es, étudiant-es et personnels à condamner ces violences policières, qui font suite à l'évacuation par les CRS de l'Université Paul-valéry et aux menaces de la présidence d'engager des poursuites disciplinaires et pénales contre les grévistes. Les matraques et les menaces de procès politiques ne vaincront pas notre détermination !"
mardi 27 novembre 2007
Loi Pécresse: Montpellier 2 contre la poursuite du blocage, pour la grève
Les étudiants de l'université Montpellier 2 (sciences), réunis mardi en assemblée générale, ont voté contre la poursuite du blocage de l'université mais pour la grève, a constaté un journaliste de l'AFP.
Cinq cent quatorze voix se sont prononcées contre la poursuite du blocage et 420 pour. La grève se poursuivra jusqu'à vendredi, date d'une nouvelle assemblée générale.
Un des porte-parole du comité de mobilisation, qui avait participé lundi soir à une manifestation nocturne dans les rues de Montpellier contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, a fait part de sa déception après le vote. Il a toutefois souligné que les assemblées générales allaient "continuer tant que la grève" était "reconduite, pour envisager d'autres formes d'action".
"Les gens ont du mal à voir à long terme. Ils se disent +OK, la loi est mauvaise, mais je préfère aller en cours pour avoir mes partiels et obtenir mes diplômes+", a-t-il déploré.
"Je suis déçu, a-t-il poursuivi, que les gens votent la grève et non le blocage et ne se donnent pas les moyens de faire échec à la LRU", la loi libertés et responsabilités des universités.
De son côté, le responsable du syndicat étudiant UNI à l'université Montpellier 2, Paul-Emmanuel Vanderriele, a espéré que la fin du mouvement serait votée vendredi lors de la prochaine AG.
La loi ne fait courir "aucun danger aux étudiants", a-t-il estimé, précisant notamment que "quand les entreprises apportent connaissances, argent et savoir-faire dans une université, ça ne peut pas être mauvais pour les étudiants".
De son côté, Montpellier 3 (Lettres et sciences humaines) est fermée administrativement depuis le 16 novembre, après l'évacuation des personnes qui occupaient différents bâtiments dans le cadre de la protestation contre la loi Pécresse. Les conditions de mise en oeuvre de la réouverture de l'université devaient être examinées mardi.
Jeudi, "le campus sera ouvert si les conditions de sécurité des biens et des personnes et si les conditions d'un débat démocratique sont réunies", a fait savoir l'université dans un communiqué.
Source : Vous Nous Il
Cinq cent quatorze voix se sont prononcées contre la poursuite du blocage et 420 pour. La grève se poursuivra jusqu'à vendredi, date d'une nouvelle assemblée générale.
Un des porte-parole du comité de mobilisation, qui avait participé lundi soir à une manifestation nocturne dans les rues de Montpellier contre la loi Pécresse sur l'autonomie des universités, a fait part de sa déception après le vote. Il a toutefois souligné que les assemblées générales allaient "continuer tant que la grève" était "reconduite, pour envisager d'autres formes d'action".
"Les gens ont du mal à voir à long terme. Ils se disent +OK, la loi est mauvaise, mais je préfère aller en cours pour avoir mes partiels et obtenir mes diplômes+", a-t-il déploré.
"Je suis déçu, a-t-il poursuivi, que les gens votent la grève et non le blocage et ne se donnent pas les moyens de faire échec à la LRU", la loi libertés et responsabilités des universités.
De son côté, le responsable du syndicat étudiant UNI à l'université Montpellier 2, Paul-Emmanuel Vanderriele, a espéré que la fin du mouvement serait votée vendredi lors de la prochaine AG.
La loi ne fait courir "aucun danger aux étudiants", a-t-il estimé, précisant notamment que "quand les entreprises apportent connaissances, argent et savoir-faire dans une université, ça ne peut pas être mauvais pour les étudiants".
De son côté, Montpellier 3 (Lettres et sciences humaines) est fermée administrativement depuis le 16 novembre, après l'évacuation des personnes qui occupaient différents bâtiments dans le cadre de la protestation contre la loi Pécresse. Les conditions de mise en oeuvre de la réouverture de l'université devaient être examinées mardi.
Jeudi, "le campus sera ouvert si les conditions de sécurité des biens et des personnes et si les conditions d'un débat démocratique sont réunies", a fait savoir l'université dans un communiqué.
Source : Vous Nous Il
Bilan de la réunion avec la présidence
Ce mardi 27 Novembre 2007 ont été reçu cinq représentants de la mobilisation étudiante. Ayant été prévenus seulement hier la décision a été prise d'envoyer cinq personnes s'étant proposées. Ces représentants n'ont pas pu être élus en Assemblée Générale, cette dernière n'ayant lieu qu'à midi ce mardi. Ces cinq représentants sont :
- Jasmin, commission action
- Jules, commission relations externes
- Kristo, commission trésorerie
- Amandine, commission vie sociale et culturelle
- Moi même, Nicolas, commission information et tracts
Puisque nous n'étions pas mandatés par l'AG nous n'avons pas pu nous exprimer en son nom. De ce fait nous nous sommes contentés des revendications et des décisions d'assemblée générale. A 9H30 ce matin ont donc été reçu par la présidence les représentants, les élus étudiants et l'ensemble des directeurs d'UFR. Nous avons été contrôlés par les vigiles qui ont vérifiés nos cartes d'étudiants. Nous sommes montés au premier étage du bâtiment H.
La réunion a durée 3H environ, et a été assez particulière. Au sentiment général des représentants il s'agissait d'un réel tribunal qui a condamné le blocage. Cinq élus de l'UNEF ont vivement critiqués les méthodes adoptés par les bloqueurs et ont été soutenus par la présidence et les directeurs d'UFR. Seul les syndiqués de Sud étudiants (4 au total) ont soutenus le blocage. Nous nous sommes contentés de préciser que l'Assemblée Générale demandait la démission de Mr Miossec, Président de l'Université Paul Valéry, la réouverture administrative sans condition et la reconnaissance du vote en Assemblée Générale. Le président a tenté de nous convaincre que le blocage n'avait aucune utilité et que nous n'avions aucune légitimité. Pendant trois heures nous nous sommes vu reprochés un certain nombre de choses, la dégradation de l'université, la fermeture administrative....
La présidence nous a demandé de nous engagé à assurer la protection des biens et des personnes en cas de réouverture et de permettre un débat démocratique. Pour ce qui est du débat notre position était claire, l'assemblée générale par définition est un point de débat et la tenue de ces assemblées générales étaient une garantie suffisante pour assurer l'existence d'un débat. Pour ce qui est de la protection des biens et des personnes nous ne avons pas pris position car l'exigence de créer un service d'ordre n'a pas été voté en AG et il ne peut en être autrement.
La réouverture administrative est donc prévue jeudi et nous avons annoncé à la présidence la tenue d'une assemblée générale à 10H jeudi.
- Jasmin, commission action
- Jules, commission relations externes
- Kristo, commission trésorerie
- Amandine, commission vie sociale et culturelle
- Moi même, Nicolas, commission information et tracts
Puisque nous n'étions pas mandatés par l'AG nous n'avons pas pu nous exprimer en son nom. De ce fait nous nous sommes contentés des revendications et des décisions d'assemblée générale. A 9H30 ce matin ont donc été reçu par la présidence les représentants, les élus étudiants et l'ensemble des directeurs d'UFR. Nous avons été contrôlés par les vigiles qui ont vérifiés nos cartes d'étudiants. Nous sommes montés au premier étage du bâtiment H.
La réunion a durée 3H environ, et a été assez particulière. Au sentiment général des représentants il s'agissait d'un réel tribunal qui a condamné le blocage. Cinq élus de l'UNEF ont vivement critiqués les méthodes adoptés par les bloqueurs et ont été soutenus par la présidence et les directeurs d'UFR. Seul les syndiqués de Sud étudiants (4 au total) ont soutenus le blocage. Nous nous sommes contentés de préciser que l'Assemblée Générale demandait la démission de Mr Miossec, Président de l'Université Paul Valéry, la réouverture administrative sans condition et la reconnaissance du vote en Assemblée Générale. Le président a tenté de nous convaincre que le blocage n'avait aucune utilité et que nous n'avions aucune légitimité. Pendant trois heures nous nous sommes vu reprochés un certain nombre de choses, la dégradation de l'université, la fermeture administrative....
La présidence nous a demandé de nous engagé à assurer la protection des biens et des personnes en cas de réouverture et de permettre un débat démocratique. Pour ce qui est du débat notre position était claire, l'assemblée générale par définition est un point de débat et la tenue de ces assemblées générales étaient une garantie suffisante pour assurer l'existence d'un débat. Pour ce qui est de la protection des biens et des personnes nous ne avons pas pris position car l'exigence de créer un service d'ordre n'a pas été voté en AG et il ne peut en être autrement.
La réouverture administrative est donc prévue jeudi et nous avons annoncé à la présidence la tenue d'une assemblée générale à 10H jeudi.
Compte rendu de l'AG du mardi 27
Lors de l'AG du Mardi 27 novembre ont été abordés comme thèmes "Le bilan de la coordination nationale", "Le bilan des commissions" et "l'organisation lors de la réouverture de la fac".
Tout d'abord un résumé du bilan de la coordination nationale a été éffectué(cf appel de Lille), appelant a la mobilisation pour le jour méme ainsi que pour le Jeudi 29.Une manifestation Nationale réunissant étudiants et lycéens et prévue ce jeudi.
A suivi un bilan des differentes actions effectuées a l'initiative des commissions(petits déjeuners a prix libre, tractages,point infos,organisation de concert...), les commissions ont rappellé l'importance et la nécessité de l'implication de chacun, en invitant les étudiants désireux de s'investir dans le mouvement à rejoindre les commissions.
Le troisième "Gros" point abordé fut la question du blocage et de l'organisation pour la réouverture de l'Université prévue pour jeudi.
Aprés débat l'AG a voté comme proposition le choix d'un blocage "temporaire" Jeudi matin ayant pour seul et unique but de permettre a tous les étudiants d'assister a l'AG de 10h00 (méme jour) qui se déroulera dans l'Amphi A.
Lors de cette AG le vote du blocage de l'université est prévu, d'ou l'importance de permettre a tous les étudiants d'etre present sans contraintes.
Tout d'abord un résumé du bilan de la coordination nationale a été éffectué(cf appel de Lille), appelant a la mobilisation pour le jour méme ainsi que pour le Jeudi 29.Une manifestation Nationale réunissant étudiants et lycéens et prévue ce jeudi.
A suivi un bilan des differentes actions effectuées a l'initiative des commissions(petits déjeuners a prix libre, tractages,point infos,organisation de concert...), les commissions ont rappellé l'importance et la nécessité de l'implication de chacun, en invitant les étudiants désireux de s'investir dans le mouvement à rejoindre les commissions.
Le troisième "Gros" point abordé fut la question du blocage et de l'organisation pour la réouverture de l'Université prévue pour jeudi.
Aprés débat l'AG a voté comme proposition le choix d'un blocage "temporaire" Jeudi matin ayant pour seul et unique but de permettre a tous les étudiants d'assister a l'AG de 10h00 (méme jour) qui se déroulera dans l'Amphi A.
Lors de cette AG le vote du blocage de l'université est prévu, d'ou l'importance de permettre a tous les étudiants d'etre present sans contraintes.
Coordination montpellieraine des lycéens
Mercredi aura lieu une Coordination montpellieraine des lycéens réunissant différents lycéens dont des membres des cinq comités de mobilisation créés dans les lycées Joffre, Clémenceau, Monnet, Champollion et Guesde (Mas de Tesse) ayant signés un tract unitaire ce lundi 26 novembre.
Le rendez-vous est fixé à 16H00 devant l'Université Montpellier II et tout les lycéens et lycéennes sont vivement conviés. La coordination sera hébergée par la faculté de Sciences et quelques étudiants des deux universités (Sciences & Lettres) seront éventuellement invités à intervenir par les lycéens.
Le but des étudiants est clair : Ne pas diriger le mouvement lycéen, répondre seulement à leurs demandes d'infrastructures, de matériels et d'organisation. Cette coordination est par nature lycéenne et ces derniers restent maîtres de leur mouvement.
Le rendez-vous est fixé à 16H00 devant l'Université Montpellier II et tout les lycéens et lycéennes sont vivement conviés. La coordination sera hébergée par la faculté de Sciences et quelques étudiants des deux universités (Sciences & Lettres) seront éventuellement invités à intervenir par les lycéens.
Le but des étudiants est clair : Ne pas diriger le mouvement lycéen, répondre seulement à leurs demandes d'infrastructures, de matériels et d'organisation. Cette coordination est par nature lycéenne et ces derniers restent maîtres de leur mouvement.
Manifestation nocturne
Entre 200 personnes, selon la police, de 300 à 500 selon un des porte-parole du comité de mobilisation des étudiants, ont manifesté lundi soir à Montpellier notamment contre la loi Pécresse sur les universités.
Les manifestants sont partis après 21H30 de l'université des Sciences et ont pris la direction du centre ville. Ils sont restés ensuite sur la place de la Comédie, la manifestation se déroulant sans incident selon les mêmes sources.
L'université Montpellier 2 (Sciences) était toujours bloquée lundi. Une Assemblée générale doit s'y dérouler mardi pour décider de la suite du mouvement.
Montpellier 3 (Lettres) était de son côté toujours fermée administrativement.
Les manifestants sont partis après 21H30 de l'université des Sciences et ont pris la direction du centre ville. Ils sont restés ensuite sur la place de la Comédie, la manifestation se déroulant sans incident selon les mêmes sources.
L'université Montpellier 2 (Sciences) était toujours bloquée lundi. Une Assemblée générale doit s'y dérouler mardi pour décider de la suite du mouvement.
Montpellier 3 (Lettres) était de son côté toujours fermée administrativement.
lundi 26 novembre 2007
Témoignages de lycéens
Suite à des pressions de l'administrations, des lycéens s'expriment :
- Lycée Monnet :
"Nous, élèves du Lycée Jean Monnet, avont trouvés important de mettre en place une réunion d'information afin de tenir informés les lycéens de la loi sur l'autonomie des universités. Nous étions trois à aller faire cette demande directement à Madame la proviseur qui a refusé celle-ci sous prétexte que l'information existerait déjà. Suite à ce refus qui contredit le droit de réunion, nous décidons de la faire malgrè tout. Quelques lycéens faisant partis du comité de mobilisation du Lycée Jean Monnet ont reçu l'ordre direct de ne plus bouger. A se demander si en plus de la régression sociale il n'y aurait pas une régression du droit d'information et de la liberté d'expression"
- Lycée Jules Guesde (Anciennement Mas de Tesse) :
"Comme dans beaucoup de lycées nous avons cherché à faire une réunion d'information, puisque tel est notre droit. Cependant l'administration, et en particulier le proviseur, ne l'entendent pas de cette oreille. Nous nous sommes vus refusés une salle pour tenir cette réunion en attendant les consignes. Résultat : salle refusée, pression sur les élèves... Nous nous interrogeons sur la nature de ces fameuses consignes qui nous privent de notre droit à l'information."
- Lycée Monnet :
"Nous, élèves du Lycée Jean Monnet, avont trouvés important de mettre en place une réunion d'information afin de tenir informés les lycéens de la loi sur l'autonomie des universités. Nous étions trois à aller faire cette demande directement à Madame la proviseur qui a refusé celle-ci sous prétexte que l'information existerait déjà. Suite à ce refus qui contredit le droit de réunion, nous décidons de la faire malgrè tout. Quelques lycéens faisant partis du comité de mobilisation du Lycée Jean Monnet ont reçu l'ordre direct de ne plus bouger. A se demander si en plus de la régression sociale il n'y aurait pas une régression du droit d'information et de la liberté d'expression"
- Lycée Jules Guesde (Anciennement Mas de Tesse) :
"Comme dans beaucoup de lycées nous avons cherché à faire une réunion d'information, puisque tel est notre droit. Cependant l'administration, et en particulier le proviseur, ne l'entendent pas de cette oreille. Nous nous sommes vus refusés une salle pour tenir cette réunion en attendant les consignes. Résultat : salle refusée, pression sur les élèves... Nous nous interrogeons sur la nature de ces fameuses consignes qui nous privent de notre droit à l'information."
Appel de Lille
Nous, étudiants de 67 universités, réunis en Coordination nationale les 24-25 novembre 2007 à Lille, adoptons l’appel suivant.
Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.
Nous rejetons la LRU parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-es de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d’université en véritables managers.
Nous refusons la logique d’autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l’État, et donc l’augmentation à terme des frais d’inscription. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université, qui remet en cause l’accès de tous à l’université.
La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d’un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu’il y a un problème dans les universités, et qu’il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu’elle nous promet. C’est pourquoi nous demandons au bureau national de l’Unef de prendre clairement position pour l’abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu’au retrait de cette loi.
La LRU n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c’est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-es mobilisé-es.
Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Étudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l’Éducation, c’est notre avenir qui est menacé. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Français-es et étranger-es dans l’accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d’être solidaires des salarié-es qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d’achat.
Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu’il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu’il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.
En effet, la LRU n’est pas une loi isolée mais fait partie d’un contexte de casse généralisée du service public dûe à une libéralisation grandissante de la société et de l’économie française, ce que nous condamnons.
Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-es à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l’Éducation nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.
La plupart des présidents d’université étant en faveur de la LRU, ils n’hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c’est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l’amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.
Nous réclamons la démission des présidents d’universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l’expulsion de sans-papiers.
Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-es, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des assemblées générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des assemblées générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-es peuvent voter en connaissance de cause. C’est aux grévistes d’organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d’université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.
Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.
Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.
Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l’offensive du gouvernement.
Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l’État dans le financements de l’enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l’augmentation des salaires et du point d’indice dans la fonction publique....
Nous reprenons l’appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation mardi 27 novembre.
Nous appelons à faire du jeudi 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.
Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le lundi 3 décembre.
Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le mardi 4 décembre.
Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.
Nous appelons tous les jeunes et les salariées à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève. Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.
Plus de la moitié des universités sont en blocage total ou partiel et plus de 60 universités sont touchées par la mobilisation.
Nous rejetons la LRU parce qu’elle signifie la privatisation de l’enseignement supérieur. L’introduction de financements privés va renforcer les inégalités entre universités et filières et va permettre une mainmise du patronat sur le contenu des formations. L’université n’est pas responsable du chômage, et adapter l’université aux exigences du "monde du travail" ne rapprochera pas les étudiant-es de l’emploi : la professionnalisation est au contraire le plus court chemin vers la déqualification et vers la précarité. La LRU implique aussi la précarisation des statuts des enseignants et personnels, et la transformation des présidents d’université en véritables managers.
Nous refusons la logique d’autonomie financière, qui implique le désengagement financier de l’État, et donc l’augmentation à terme des frais d’inscription. Nous refusons également l’instauration d’une pré-sélection à l’entrée de l’université, qui remet en cause l’accès de tous à l’université.
La ministre Pécresse a récemment annoncé le déblocage de moyens pour les étudiants en 1er cycle (réorientation, tutorat), ainsi que la suppression des cautions pour le logement... en échange d’un « retour au calme » sur les campus. Cela prouve que le gouvernement voit bien qu’il y a un problème dans les universités, et qu’il a peur du mouvement étudiant. Mais ces annonces ne répondent pas au problème central : la LRU, et les dangers qu’elle nous promet. C’est pourquoi nous demandons au bureau national de l’Unef de prendre clairement position pour l’abrogation de la loi Pécresse, et de cesser toute négociation jusqu’au retrait de cette loi.
La LRU n’est ni amendable, ni négociable, que ce soit sur un plan local ou national. Depuis le début de la lutte, c’est la position de toutes les assemblées générales et de la coordination nationale, seules instances représentatives des étudiant-es mobilisé-es.
Si nous nous battons pour l’abrogation de la LRU, c’est parce que nous nous battons pour le droit à l’éducation pour tous, et contre la destruction du service public. Étudiants et lycéens, avec la LRU et les 11 500 suppressions de postes dans l’Éducation, c’est notre avenir qui est menacé. Exiger l’abrogation implique donc de lutter pour une augmentation massive du budget de l’enseignement supérieur, pour la création des milliers de postes dont il y a besoin, pour de vrais diplômes nationaux reconnus dans les conventions collectives, pour l’égalité entre Français-es et étranger-es dans l’accès aux études. Cela implique aussi de lutter pour une augmentation massive des aides sociales, et d’être solidaires des salarié-es qui luttent en ce moment pour une amélioration de leur pouvoir d’achat.
Il est possible de gagner, de faire reculer le gouvernement sur nos revendications. SNCF et RATP, Air France, EDF-GDF, avocats, salariés de la fonction publique... Sarkozy a beau dire qu’il ne reculera pas face à nous, lui et son gouvernement ont été affaiblis par les grèves. La réussite de la journée de grève du 20 novembre a montré qu’il existait une volonté de lutte dans de larges secteurs de la jeunesse et du monde du travail. Les cheminots en particulier ont montré que lutter contre Sarkozy et sa politique était possible.
En effet, la LRU n’est pas une loi isolée mais fait partie d’un contexte de casse généralisée du service public dûe à une libéralisation grandissante de la société et de l’économie française, ce que nous condamnons.
Pour cela, la coordination nationale appelle les étudiant-es à approfondir et amplifier la mobilisation dans les campus, à renforcer les liens entre personnels, enseignants et étudiants. Les lycéens doivent se mobiliser encore plus massivement. Et lycéens et étudiants doivent chercher la convergence avec les travailleurs, en premier lieu ceux de l’Éducation nationale, notamment dans les universités et dans les lycées.
La plupart des présidents d’université étant en faveur de la LRU, ils n’hésitent pas à recourir à la répression pour briser la mobilisation. Les fermetures administratives, les interventions policières... ne répondent pas à de prétendus « problèmes de sécurité » : elles visent à nous empêcher de nous mobiliser, c’est-à-dire nous priver de notre droit de nous révolter. Nous condamnons toutes les interventions policières et les arrestations. Nous exigeons l’amnistie de tous les inculpés des mouvements sociaux, y compris ceux du mouvement cheminot. Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces de police qui occupent actuellement des universités.
Nous réclamons la démission des présidents d’universités ayant fait appel à la répression et collaboré à l’expulsion de sans-papiers.
Suspendre les cours est le seul moyen efficace pour que tous les étudiant-es, notamment les boursiers, puissent se réunir et décider ensemble de se mobiliser. Sans blocages votés dans des assemblées générales massives, les étudiants ne disposent pas réellement de droit de grève. Sans occupation des locaux, ils ne disposent pas véritablement du droit de se réunir. Face aux tentatives de faire reprendre les cours par l’intermédiaire des référendums, nous réaffirmons la seule légitimité des assemblées générales pour décider des suites du mouvement : c’est dans les AG que les informations, les différents points de vue peuvent être échangés et que les étudiant-es peuvent voter en connaissance de cause. C’est aux grévistes d’organiser eux-mêmes la prise de décision et non aux présidences d’université, qui pour la plupart soutiennent la réforme.
Nous appelons donc au boycott des votes organisés par les administrations universitaires.
Nous exigeons la réouverture de toutes les universités fermées administrativement, et le retrait de toutes les forces répressives (polices, vigiles privés...) qui occupent actuellement les universités.
Leur projet est de détruire l’ensemble des acquis sociaux. Face à ce projet, c’est ensemble que nous gagnerons : nous devons construire un mouvement d’ensemble des jeunes et des salariés pour riposter à l’offensive du gouvernement.
Nous appelons à un véritable service public dans tous les domaines : éducation, santé, transports, protection sociale ce qui implique un réengagement massif de l’État dans le financements de l’enseignement supérieur et la recherche, la titularisation des précaires, l’augmentation des salaires et du point d’indice dans la fonction publique....
Nous reprenons l’appel de la coordination de Tours à la journée de mobilisation mardi 27 novembre.
Nous appelons à faire du jeudi 29 novembre une manifestation nationale étudiants/lycéens.
Nous appelons à une journée nationale de solidarité avec les sans-papiers le lundi 3 décembre.
Nous proposons une prochaine journée de mobilisation interprofessionnelle le mardi 4 décembre.
Nous rejoindrons toute initiative proposée par les salariés en grève : leur combat est aussi le nôtre.
Nous appelons tous les jeunes et les salariées à se saisir de ces dates pour nous rejoindre dans la grève. Nous appelons à la tenue de réunions interprofessionnelles dans toutes les villes.
Communiqué de la présidence de l'Université Paul Valéry
CONSEIL D’ADMINISTRATION
Séance extraordinaire du 26 novembre 2007
A l’issue de la séance extraordinaire du C.A de ce jour 26 novembre 2007, les dispositions suivantes ont été approuvées.
Premier vote :
Le conseil d’administration mandate le président de l’université Paul-Valéry pour porter plainte contre les personnes identifiées lors des faits qui ont eu lieu au cours du mouvement étudiant.
Adopté par 39 voix pour, 1 voix contre, 3 abstentions.
Second vote :
Lors de la réunion du 26 novembre 2007, en session extraordinaire, le conseil d’administration et l’équipe de direction demandent la réouverture de l’université selon le protocole suivant :
- mardi 27 novembre 2007, l’équipe de direction, les directeurs d’UFR, les directeurs du SUFCO et de l’IEFE ainsi que les élus étudiants des trois conseils (conseil d’administration, conseil des études et de la vie universitaire, conseil scientifique) et cinq représentants étudiants de la Coordination, inscrits à l’université Paul-Valéry, porteurs de leur carte d’étudiant, se réunissent pour examiner les conditions de mise en œuvre de la réouverture de l’université.
- mercredi 28 novembre 2007, l’université est ouverte aux personnels enseignants et administratifs. Une assemblée générale est convoquée le matin sur le même ordre du jour : examiner les conditions de mise en œuvre de la réouverture de l’université.
- jeudi 29 novembre 2007, le campus sera ouvert si les conditions de sécurité des biens et des personnes et si les conditions d’un débat démocratique sont réunies.
Si la réouverture de l’université n’était pas possible, un conseil d’administration extraordinaire serait tenu ce jeudi.
Ces propositions sont adoptées par 42 voix pour par les membres du conseil d’administration.
Séance extraordinaire du 26 novembre 2007
A l’issue de la séance extraordinaire du C.A de ce jour 26 novembre 2007, les dispositions suivantes ont été approuvées.
Premier vote :
Le conseil d’administration mandate le président de l’université Paul-Valéry pour porter plainte contre les personnes identifiées lors des faits qui ont eu lieu au cours du mouvement étudiant.
Adopté par 39 voix pour, 1 voix contre, 3 abstentions.
Second vote :
Lors de la réunion du 26 novembre 2007, en session extraordinaire, le conseil d’administration et l’équipe de direction demandent la réouverture de l’université selon le protocole suivant :
- mardi 27 novembre 2007, l’équipe de direction, les directeurs d’UFR, les directeurs du SUFCO et de l’IEFE ainsi que les élus étudiants des trois conseils (conseil d’administration, conseil des études et de la vie universitaire, conseil scientifique) et cinq représentants étudiants de la Coordination, inscrits à l’université Paul-Valéry, porteurs de leur carte d’étudiant, se réunissent pour examiner les conditions de mise en œuvre de la réouverture de l’université.
- mercredi 28 novembre 2007, l’université est ouverte aux personnels enseignants et administratifs. Une assemblée générale est convoquée le matin sur le même ordre du jour : examiner les conditions de mise en œuvre de la réouverture de l’université.
- jeudi 29 novembre 2007, le campus sera ouvert si les conditions de sécurité des biens et des personnes et si les conditions d’un débat démocratique sont réunies.
Si la réouverture de l’université n’était pas possible, un conseil d’administration extraordinaire serait tenu ce jeudi.
Ces propositions sont adoptées par 42 voix pour par les membres du conseil d’administration.
Pas de réouverture administrative avant Jeudi
Suite au Conseil d'Administration exceptionnel qui s'est déroulé ce lundi 26 Novembre l'université ne réouvrira pas avant Jeudi. Demain, mardi 27 Novembre 2007, la présidence de l'Université recevra une déléguation de cinq étudiants issus du comité de mobilisation pour tenter de "mettre fin à la crise". Mercredi seul le personnel sera autorisé à rentrer sur le campus de l'Université Montpellier III.
Une assemblée générale est prévue demain à 12H devant l'Université Paul Valéry ou éventuellement à Montpellier II. Un point information se tiendra de 8H à 16H devant l'Université.
L'université ne réouvrira donc pas avant Jeudi.
Affaire à suivre.
Une assemblée générale est prévue demain à 12H devant l'Université Paul Valéry ou éventuellement à Montpellier II. Un point information se tiendra de 8H à 16H devant l'Université.
L'université ne réouvrira donc pas avant Jeudi.
Affaire à suivre.
dimanche 25 novembre 2007
Petit déjeuner
Lundi matin, à 8h, un petit déjeuner est organisé par la commission action. Il manque des thermos( remplies de café ) alors si des personnes possedant un thermos veulent aider, veuillez nous en informer par mail: mouvement.montpellier@gmail.com .
Merci d'avance pour votre contribution.
Merci d'avance pour votre contribution.
samedi 24 novembre 2007
Informations
- L'Université ne réouvrira pas à priori avant mardi (ou plus tard)
- Une assemblée générale est prévue mardi à 12H
- Un point info se tiendra de 8h à 16h devant l'Université Paul Valéry
- Une assemblée générale est prévue mardi à 12H
- Un point info se tiendra de 8h à 16h devant l'Université Paul Valéry
Communiqué de la présidence de l'Université Paul Valéry
Dans la crise que traverse l’Université française, l’équipe de direction de l’université
Paul-Valéry a été amenée à fermer administrativement le campus après consultation des
directeurs d’UFR. Le constat d’insécurité était unanime.
Je remercie les directeurs d’UFR, représentatifs d’une pluralité de points de vue pour
leur solidarité dans cette épreuve. Chacun conserve bien évidemment son analyse et sa
conduite face à la situation actuelle.
L’Université, établissement d’enseignement supérieur et de recherche, est un lieu de
dialogue et d’échange et doit le rester. Elle n’est en aucun cas un lieu où la parole
serait confisquée par une minorité et où le respect de l’autre ne serait pas garanti.
C’est dans ce climat de tolérance que l’Université pourra à nouveau fonctionner.
Une séance extraordinaire du conseil d’administration est convoquée lundi 26 novembre
pour analyser la situation et trouver toutes les solutions nécessaires pour que
l’Université soit en mesure d’assurer à nouveau ses missions fondamentales dans des
conditions normales.
Le Président et l’équipe de direction
Paul-Valéry a été amenée à fermer administrativement le campus après consultation des
directeurs d’UFR. Le constat d’insécurité était unanime.
Je remercie les directeurs d’UFR, représentatifs d’une pluralité de points de vue pour
leur solidarité dans cette épreuve. Chacun conserve bien évidemment son analyse et sa
conduite face à la situation actuelle.
L’Université, établissement d’enseignement supérieur et de recherche, est un lieu de
dialogue et d’échange et doit le rester. Elle n’est en aucun cas un lieu où la parole
serait confisquée par une minorité et où le respect de l’autre ne serait pas garanti.
C’est dans ce climat de tolérance que l’Université pourra à nouveau fonctionner.
Une séance extraordinaire du conseil d’administration est convoquée lundi 26 novembre
pour analyser la situation et trouver toutes les solutions nécessaires pour que
l’Université soit en mesure d’assurer à nouveau ses missions fondamentales dans des
conditions normales.
Le Président et l’équipe de direction
vendredi 23 novembre 2007
Manifestation nocturne
Rendez vous lundi soir à 21H00 devant l'Université Paul Valéry pour une manifestation nocturne festive.
Venez nombreux !!!
Venez nombreux !!!
Concert de soutien au mouvement
MARDI 27 NOVEMBRE au BLUE UP a partir de 21h.
A l'affiche :
- DABA ( chant + guitare)
- ANALISTIC ( "rock festif)
- TRIP HOT......
- Scène ouverte à la suite du concert
Le BLUE UP ( tram 1 arrêt Louis Blanc) majore les conso de 50cents au profit du mouvement.
A l'affiche :
- DABA ( chant + guitare)
- ANALISTIC ( "rock festif)
- TRIP HOT......
- Scène ouverte à la suite du concert
Le BLUE UP ( tram 1 arrêt Louis Blanc) majore les conso de 50cents au profit du mouvement.
Point Info
Nous avions mis en place un point information qui s'est tenu de 8H à 16H. Vu le succès qu'il a eu nous comptons réitérer l'expérience. Nous cherchons donc des gens motivés et eux-mêmes informés pour venir renforcer nos troupes tout au long de la journée. Le rendez-vous est fixé dès 8H00 devant l'Université. Un petit déjeuné sera peut-être improvisé.
Rendez-vous donc à 8H00 Lundi.
Tout don est le bienvenu.
PS : Nous avons besoin de cartons.
Rendez-vous donc à 8H00 Lundi.
Tout don est le bienvenu.
PS : Nous avons besoin de cartons.
Forum de discussion
Suite aux différentes prises de positions et débats qui ont eu lieu sur ce blog un de nos visiteurs, Tintin, a lancé un forum de discussion. Le but est de dévier toutes les prises de positions personnelles sur ce forum afin de ne laisser ici que les sujets utiles au blog, demandes d'informations, d'explications...
Merci de préférer le forum pour tout débat idéologique : Cliquez ici pour aller sur le forum
Merci de préférer le forum pour tout débat idéologique : Cliquez ici pour aller sur le forum
jeudi 22 novembre 2007
Commissions
Plusieurs commissions ont été organisée, parmis elles la commission culture que vous pouvez joindre à cette adresse :
com.culture@no-log.org
Pour rappel ce blog est tenu à jour par des membres de la commission informations et tracts que vous pouvez joindre à cette adresse :
mouvement.montpellier@gmail.com
com.culture@no-log.org
Pour rappel ce blog est tenu à jour par des membres de la commission informations et tracts que vous pouvez joindre à cette adresse :
mouvement.montpellier@gmail.com
STOP LES INSULTES
J'appelle au respect de chacun, chacun a le droit de s'exprimer mais en respectant les autres. En tant que créateur du site tout commentaire injurieux sera dorénavant supprimé. Vous m'obligez à mettre en place une censure alors que je suis contre. Si vous voulez vous insulter libre à vous mais pas ici, ce blog est informatif, il est certes tenu par des étudiants mobilisés mais ces derniers ne viennent pas sur les sites d'anti-bloqueurs pour les insulter et les traiter de tout les noms. Libre à vous de faire ce que vous voulez mais vous serez prévenus, vous manquez de respect les uns les autres n'apporte rien, ne met pas en place de débat et ne fais qu'énerver les deux camps...
Je vous rappelle qu'en tant qu'étudiants vous êtes censés être un minimum éduqués et j'espère que tous, autant que vous êtes, êtes conscients que des comportements injurieux ne font que nuire aux positions que vous défendez. Ayez un minimum de respect les uns pour les autres, je m'adresse autant aux anti-bloqueurs qui nous traitent de "connards", de "gauchistes" et de "glandeurs" qu'aux bloqueurs qui insultent les anti-bloqueurs en les taxant de "fachos", de "petits bourgeois" ou de "fils de XXX". Bref je vous prie d'être respectueux, d'arrêter de stigmatiser les gens dont les convictions ne sont pas les vôtres, enfin de montre que vous êtes dôtés d'intelligence !
Merci de cesser les messages injurieux.
Je vous rappelle qu'en tant qu'étudiants vous êtes censés être un minimum éduqués et j'espère que tous, autant que vous êtes, êtes conscients que des comportements injurieux ne font que nuire aux positions que vous défendez. Ayez un minimum de respect les uns pour les autres, je m'adresse autant aux anti-bloqueurs qui nous traitent de "connards", de "gauchistes" et de "glandeurs" qu'aux bloqueurs qui insultent les anti-bloqueurs en les taxant de "fachos", de "petits bourgeois" ou de "fils de XXX". Bref je vous prie d'être respectueux, d'arrêter de stigmatiser les gens dont les convictions ne sont pas les vôtres, enfin de montre que vous êtes dôtés d'intelligence !
Merci de cesser les messages injurieux.
Appel au tractage
Rendez-vous à 11H30 devant le lycée Joffre pour diffuser des tracts à la demande des lycéens. Une assemblée générale est prévue lundi au lycée Jules Guesde à 15H (anciennement Mas de Tesse). De ce fait des lycéens nous ont demandé de l'aide pour diffuser des tracts sur leurs lycées.
- Rendez-vous 11H30 au Lycée Joffre
- Rendez-vous 13H30 au Lycée Mermoz
- Rendez-vous 15H30 au Lycée Clémenceau
Venez nombreux !
PS : 10 lycées bloqués en France dont 7 autour de Caen.
- Rendez-vous 11H30 au Lycée Joffre
- Rendez-vous 13H30 au Lycée Mermoz
- Rendez-vous 15H30 au Lycée Clémenceau
Venez nombreux !
PS : 10 lycées bloqués en France dont 7 autour de Caen.
Compte rendu de la journée du 22 Novembre.
Dès 7H30 le comité de mobilisation s'est réuni devant l'Université Paul Valéry. Certains sont allé chercher des tables et des chaises que les bloqueurs de l'Université Montpellier II nous avaient autorisé à prendre. Deux cent étudiants étaient réunis pour informer toute personne qui venait à la fac. Bien sur l'université était fermée. De source administrative Mr Miossec a prolongé son séjour en Tunisie jusqu'à lundi matin. De ce fait l'Université reste fermée. Nous avons appris l'information sur place. Un grand nombre d'étudiant sont venus pour s'informer. Un point d'information a donc été mis en place non pas sans difficulté entre la pluie et le vent. Les étudiants ont donc trouvés d'autres étudiants informés qui ont tenté de répondre aux différentes demande.
L'information essentielle est que l'Université Paul Valéry ne réouvre pas avant Mardi matin. Le déblocage n'ayant pas été voté le blocage n'est que suspendu. Il reprendra donc dès mardi matin. Contrairement à l'administration qui a fermé l'ensemble de la faculté, les bloqueurs laisseront ouvert la bibliothèque universitaire, le batiment administratif, le pavillon informatique, le BRED et l'IEFE. Les Agregations et les CAPES auront accès à leurs cours du fait de l'échéance des concours qui ne seront pas repoussées, contrairement aux examens de Licences et de Masters. Une assemblée Générale se tiendra à 12H mardi et le comité de mobilisation appelle à une présence sur l'Université dès 07H30 pour bloquer les bâtiments et organiser un tractage massif.
Le point information est resté ouvert de 08H00 à 16H00. L'assemblée générale qui était prévue dans l'Université a été déplacée à l'Université Montpellier II. Cette assemblée a voté pour la demande de démission de Mr Jean-Marie Miossec et la fin des fermetures administratives où les personnels techniques, administratifs et enseignants ne sont pas payés. De plus des personnes ont été élues par l'Assemblée Générale selon un mandat semi-impératif, c'est à dire qu'ils ont des choses précises à dire et des positions à prendre sur les votes prevues mais qu'ils ont aussi une certaine souplesse au niveau des votes imprévus et le droit d'expression individuel. Une voiture a été trouvée et partira donc pour Lille ce week-end. La décision du blocage n'a pas été votée car le blocage n'ayant pas été arrêté sur décision de l'Assemblée générale, celui-ci est toujours actif.
Pour ce qui est de l'Université Montpellier II l'assemblée générale a voté le blocage à environ 500 voix contre 300 malgrè une forte présence de l'UNI et des JMP. Cette assemblée générale a également voté pour une manifestation nationale à Paris.
D'autres informations nous seront précisées ultérieurement.
Sur ce, si vous avez des questions particulières n'hésitez pas à déposer des commentaires, des gens présents sauront surement vous répondre.
L'information essentielle est que l'Université Paul Valéry ne réouvre pas avant Mardi matin. Le déblocage n'ayant pas été voté le blocage n'est que suspendu. Il reprendra donc dès mardi matin. Contrairement à l'administration qui a fermé l'ensemble de la faculté, les bloqueurs laisseront ouvert la bibliothèque universitaire, le batiment administratif, le pavillon informatique, le BRED et l'IEFE. Les Agregations et les CAPES auront accès à leurs cours du fait de l'échéance des concours qui ne seront pas repoussées, contrairement aux examens de Licences et de Masters. Une assemblée Générale se tiendra à 12H mardi et le comité de mobilisation appelle à une présence sur l'Université dès 07H30 pour bloquer les bâtiments et organiser un tractage massif.
Le point information est resté ouvert de 08H00 à 16H00. L'assemblée générale qui était prévue dans l'Université a été déplacée à l'Université Montpellier II. Cette assemblée a voté pour la demande de démission de Mr Jean-Marie Miossec et la fin des fermetures administratives où les personnels techniques, administratifs et enseignants ne sont pas payés. De plus des personnes ont été élues par l'Assemblée Générale selon un mandat semi-impératif, c'est à dire qu'ils ont des choses précises à dire et des positions à prendre sur les votes prevues mais qu'ils ont aussi une certaine souplesse au niveau des votes imprévus et le droit d'expression individuel. Une voiture a été trouvée et partira donc pour Lille ce week-end. La décision du blocage n'a pas été votée car le blocage n'ayant pas été arrêté sur décision de l'Assemblée générale, celui-ci est toujours actif.
Pour ce qui est de l'Université Montpellier II l'assemblée générale a voté le blocage à environ 500 voix contre 300 malgrè une forte présence de l'UNI et des JMP. Cette assemblée générale a également voté pour une manifestation nationale à Paris.
D'autres informations nous seront précisées ultérieurement.
Sur ce, si vous avez des questions particulières n'hésitez pas à déposer des commentaires, des gens présents sauront surement vous répondre.
Assemblée générale de l'Université Montpellier III
Une assemblée générale est prevue ce jeudi 22 Novembre à 12H00 devant l'Université paul Valéry.
Venez nombreux !
Venez nombreux !
Assemblée générale de l'IUT de Montpellier
Petite information :
L'IUT de Montpellier est bloqué depuis hier matin suite à un vote en Assemblée générale le Mardi 20 Novembre. Une nouvelle assemblée générale se tiendra ce vendredi 23 Novembre à 8H où la poursuite du blocage sera soumise au vote.
L'IUT de Montpellier est bloqué depuis hier matin suite à un vote en Assemblée générale le Mardi 20 Novembre. Une nouvelle assemblée générale se tiendra ce vendredi 23 Novembre à 8H où la poursuite du blocage sera soumise au vote.
mercredi 21 novembre 2007
Les négociations commencent...
"Un étudiant impliqué dans la contestation de la loi Pécresse, qui bloquait le site de Censier de Paris III, a été victime mercredi matin d'un tir d'arme à feu venu de la barre d'immeuble située en face, qui l'a effleuré sans le blesser."
Source : AFP
Alors que le mouvement s'amplifie, la répression s'accentue !!!
Source : AFP
Alors que le mouvement s'amplifie, la répression s'accentue !!!
Coordination nationale
Nous recherchons un conducteur motivé pour monter à Lille avec sa voiture où se tiendra la coordination nationale ce week-end. Des représentants seront mandatés par l'Assemblée générale de demain et l'essence sera intégralement payée par le comité de mobilisation (après une quête en assemblée générale). Les représentants et le chauffeur seront hébergés sur place.
Merci de nous contacter sur mouvement.montpellier@gmail.com
Merci de nous contacter sur mouvement.montpellier@gmail.com
Manifestation
Suite à l'appel de la coordination nationale qui s'est tenue à Tours ce week-end une manifestation est organisée par la faculté de sciences. Départ demain à 15H devant l'Université Montpellier II (devant le donuts).
Venez nombreux !
Venez nombreux !
Rappel
Je sais je me répète.
Rendez-vous à 07H30 ( initialement 07H45 ) devant l'UPV.
Venez nombreux et motivés avec des cartons pour les pancartes et des marqueurs.
Rendez-vous à 07H30 ( initialement 07H45 ) devant l'UPV.
Venez nombreux et motivés avec des cartons pour les pancartes et des marqueurs.
L'équipe de direction désinforme
Le communiqué publié précédemment met tout en oeuvre pour continuer de discréditer les bloqueurs. J'aimerais simplement poser une question : Pensez-vous réellement que repeindre un amphi et débarbouiller quelques murs coûte 92 000 euros. Surtout lorsque l'on sait que le conflit contre le CPE a couté 100 000 euros, soit presque la même chose, sur 2 mois de blocage. Il s'agit là de désinformation qui vient tenter de justifier l'intervention des forces de l'ordre.
Trouvez-vous normal que une université attaque ses étudiants par le biais de CRS (plus de 200 pour 23 étudiants de source professorale) ? Je pense personnellement que cette intervention n'était absolument pas justifiée et que l'équipe de direction s'en rend compte. De ce fait ils tentent de justifier l'usage de la force.
La répression est-elle la seule réponse du gouvernement aux mouvements sociaux ?
Trouvez-vous normal que une université attaque ses étudiants par le biais de CRS (plus de 200 pour 23 étudiants de source professorale) ? Je pense personnellement que cette intervention n'était absolument pas justifiée et que l'équipe de direction s'en rend compte. De ce fait ils tentent de justifier l'usage de la force.
La répression est-elle la seule réponse du gouvernement aux mouvements sociaux ?
L’équipe de direction communique
L’université Paul-Valéry Montpellier III reste en état de fermeture administrative.
Les conditions de la reprise ne sont pas réunies pour la deuxième partie de cette semaine. La gestion des affaires courantes est assurée. Le travail avec les directeurs d’UFR et les chefs de service se poursuit en vue de préparer une réouverture prochaine. Les travaux de remise en état et les opérations de sécurité s’élèvent à ce jour à 92.000 euros.
Dans l’immédiat, l’équipe de direction, en accord avec les directeurs d’UFR, a décidé la convocation rapide d’une séance extraordinaire du Conseil d’Administration.
Les conditions de la reprise ne sont pas réunies pour la deuxième partie de cette semaine. La gestion des affaires courantes est assurée. Le travail avec les directeurs d’UFR et les chefs de service se poursuit en vue de préparer une réouverture prochaine. Les travaux de remise en état et les opérations de sécurité s’élèvent à ce jour à 92.000 euros.
Dans l’immédiat, l’équipe de direction, en accord avec les directeurs d’UFR, a décidé la convocation rapide d’une séance extraordinaire du Conseil d’Administration.
I want you to "tract" tomorrow !!!
Demain rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H45 pour diffuser des tracts et informer les gens. Nous avons besoin du plus de monde possible, merci de faire passer l'information à vos contacts. Merci de confirmer votre présence par mail sur mouvement.montpellier@gmail.com
Pour pouvoir informer les gens de ce qu'est la loi LRU (Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) et du Rapport Hetzel merci de vous informer du contenus de ces deux textes. Pour cela je vous renvoie au tract explicatif de quatre pages qui nous a demandé du temps et surtout un grand effort d'analyse et de résumé de ces textes. Vous pouvez directement aller sur l'article en cliquant ici
Merci à tous et à demain matin, 07H45
Pour pouvoir informer les gens de ce qu'est la loi LRU (Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités) et du Rapport Hetzel merci de vous informer du contenus de ces deux textes. Pour cela je vous renvoie au tract explicatif de quatre pages qui nous a demandé du temps et surtout un grand effort d'analyse et de résumé de ces textes. Vous pouvez directement aller sur l'article en cliquant ici
Merci à tous et à demain matin, 07H45
Compte rendu du tractage
Merci aux gens qui sont venus ce matin au rendez-vous à Occitanie. Nous étions une dizaine pour aller tracter STAPS. Ces derniers étaient pour la plupart peu réceptifs, sauf certains qui sont venus discuter avec nous de la suite des événements. Ensuite nous nous sommes divisés en deux groupes, l'un est allé tracter sur le stade Veyrassi, l'autre à l'IUT de Montpellier qui est bloqué depuis ce matin. Ce site mettra en ligne toute information qui nous sera envoyé mais jusqu'à présent les différentes facs manquent de coordination entre elles. Nous appellons donc toutes les personnes concernées de nous envoyer des informations sur les différents établissements de Montpellier à l'adresse mouvement.montpellier@gmail.com
MOBILISONS-NOUS, UNIFIONS-NOUS
MOBILISONS-NOUS, UNIFIONS-NOUS
mardi 20 novembre 2007
Retour aux sources
N'oubliez pas que pour combattre quelquechose il faut le connaitre ! Prenez donc le temps de lire, tout du moins parcourir les grandes lignes de ces textes :
- La Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU)
- Le Rapport Hetzel
Pour pouvoir réellement prendre position informez vous !
- La Loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités (LRU)
- Le Rapport Hetzel
Pour pouvoir réellement prendre position informez vous !
Compte-rendu de la manifestation du 20
15000 personnes dont environ 5000 étudiants et lycéens ce sont rassemblée ce jour selon les syndicats. En fin de manifestation le cortège des étudiants étant sans nul doute le plus vivant. Partie du peyrou à 15H00 la manifestation est descendue à la gare où les étudiants se sont lancés dans une clameur résonnant au son de "étudiants, cheminôts, solidarité !".
Les nombreuses banderols qui avaient été confectionnées la veille dans un hall d'immeuble, la fac étant fermée, annonçait la couleur :
"Sauvons nos facs ! Non à la privatisation des universités ! Non à la LRU, Refus du rapport Hetzel, Réinvestissement massif de l'Etat dans l'enseignement.", ou "Convergence des luttes, chômeurs, travailleurs, étudiants, lycéens, sans-papiers, mobilisons-nous, unifions-nous !" ou enfin "étudiants contre l'oppression : la repression est-elle la seule réponse du gouvernement aux mouvements sociaux".
Alors que tout va et viens sans cesse une constante est sûre : la mobilisation étudiante ne faiblit pas ! L'Hérault du jour annonçait hier les étudiants "regonflés et prêts à la convergence des luttes". Selon le journal montpellierain "loin de s'essoufler, la mobilisation s'est ré-oxygénée". L'assemblée générale de l'Université Paul Valéry a réuni 500 personnes hier matin dans le froid et que celle de Montpellier II a voté le blocage à 840 pour et 615 contre. L'arrivée en masse de 4 à 5000 étudiants dans la manifestation pour la sauvegarde du service public a ravi un large public. C'est même sous les applaudissements d'enseignants et de syndicalistes que le cortège étudiant est arrivé sur la place de la Comédie. Pour ne pas se disperser tout de suite les étudiants sont remontés sur le peyrou vers 17H00 avant de rentrer sur la fac de sciences, toujours occupée ce soir.
Le prochain rendez-vous décisif sera jeudi où l'Université Paul Valéry réouvrira à priori ses portes et où les grévistes attendront les étudiants armés de tracts et d'informations. Une assemblée générale sera organisée à 12H et l'ensemble du personnel enseignant est appellé à ne pas faire cours mais à lancer des débats sur les réformes en question.
Rendez-vous donc jeudi...
Les nombreuses banderols qui avaient été confectionnées la veille dans un hall d'immeuble, la fac étant fermée, annonçait la couleur :
"Sauvons nos facs ! Non à la privatisation des universités ! Non à la LRU, Refus du rapport Hetzel, Réinvestissement massif de l'Etat dans l'enseignement.", ou "Convergence des luttes, chômeurs, travailleurs, étudiants, lycéens, sans-papiers, mobilisons-nous, unifions-nous !" ou enfin "étudiants contre l'oppression : la repression est-elle la seule réponse du gouvernement aux mouvements sociaux".
Alors que tout va et viens sans cesse une constante est sûre : la mobilisation étudiante ne faiblit pas ! L'Hérault du jour annonçait hier les étudiants "regonflés et prêts à la convergence des luttes". Selon le journal montpellierain "loin de s'essoufler, la mobilisation s'est ré-oxygénée". L'assemblée générale de l'Université Paul Valéry a réuni 500 personnes hier matin dans le froid et que celle de Montpellier II a voté le blocage à 840 pour et 615 contre. L'arrivée en masse de 4 à 5000 étudiants dans la manifestation pour la sauvegarde du service public a ravi un large public. C'est même sous les applaudissements d'enseignants et de syndicalistes que le cortège étudiant est arrivé sur la place de la Comédie. Pour ne pas se disperser tout de suite les étudiants sont remontés sur le peyrou vers 17H00 avant de rentrer sur la fac de sciences, toujours occupée ce soir.
Le prochain rendez-vous décisif sera jeudi où l'Université Paul Valéry réouvrira à priori ses portes et où les grévistes attendront les étudiants armés de tracts et d'informations. Une assemblée générale sera organisée à 12H et l'ensemble du personnel enseignant est appellé à ne pas faire cours mais à lancer des débats sur les réformes en question.
Rendez-vous donc jeudi...
Tractage à STAPS
Loi Pécresse : le mouvement gagne les lycées
Au tour des lycées. Ce matin, quatre lycées de Basse-Normandie étaient bloqués pour protester contre la loi Pécresse sur les universités, ainsi que le lycée Fénelon à Lille. C’est l’un des objectifs des étudiants en grève contre la loi sur l’autonomie des universités : étendre le mouvement aux lycéens.
Il s’agit des lycées Jean Rostand et Augustin Fresnel à Caen, Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair, dans la périphérie de Caen, et Louis Liard à Falaise, au sud de Caen. D'autres lycées de Caen et de sa périphérie notamment organisaient des assemblées générales dans la matinée afin de décider du blocage ou non de leur établissement, selon les mêmes sources.
A Lille, où une très large majorité d'élèves s'est prononcée pour le blocage de l'établissement jusqu'à jeudi, les cours ont été suspendus pour la journée par la direction de l'établissement. «Les élèves sont tous partis faire le tour des autres lycées pour appeler au blocage et à la manifestation mardi», a déclaré ce midi un assistant d'éducation du lycée.
«Nous sommes contre la loi Pécresse et nous soutenons totalement les étudiants», a indiqué Jérémy Lavenant, en terminale S au lycée Salvador Allende, en périphérie de Caen. «La semaine dernière, il n'y avait pas beaucoup de lycéens aux manifestations parce que si on ne va pas en cours, on a des avertissements, alors qu'avec le blocage, on va pouvoir manifester tranquillement», a souligné le lycéen.
Selon le syndicat lycéen Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), «128 assemblées générales» ont eu lieu aujourd’hui dans des lycées pour débattre de la loi sur l'autonomie des universités, dont le syndicat réclame le retrait. Dans un communiqué, la Fidl a assuré que des AG lycéennes s'étaient tenues dans une quarantaine de villes, parmi lesquelles Paris, Lyon, Marseille, Caen, Bordeaux, Annecy, Meaux ou Lons-le-Saulnier. Elle a appelé «l'ensemble des lycéens à se mobiliser jeudi 22 novembre,» jour de manifestation décidé par la coordination nationale étudiante dimanche à Tours
Source : Libération
Il s’agit des lycées Jean Rostand et Augustin Fresnel à Caen, Salvador Allende à Hérouville-Saint-Clair, dans la périphérie de Caen, et Louis Liard à Falaise, au sud de Caen. D'autres lycées de Caen et de sa périphérie notamment organisaient des assemblées générales dans la matinée afin de décider du blocage ou non de leur établissement, selon les mêmes sources.
A Lille, où une très large majorité d'élèves s'est prononcée pour le blocage de l'établissement jusqu'à jeudi, les cours ont été suspendus pour la journée par la direction de l'établissement. «Les élèves sont tous partis faire le tour des autres lycées pour appeler au blocage et à la manifestation mardi», a déclaré ce midi un assistant d'éducation du lycée.
«Nous sommes contre la loi Pécresse et nous soutenons totalement les étudiants», a indiqué Jérémy Lavenant, en terminale S au lycée Salvador Allende, en périphérie de Caen. «La semaine dernière, il n'y avait pas beaucoup de lycéens aux manifestations parce que si on ne va pas en cours, on a des avertissements, alors qu'avec le blocage, on va pouvoir manifester tranquillement», a souligné le lycéen.
Selon le syndicat lycéen Fidl (Fédération indépendante et démocratique lycéenne), «128 assemblées générales» ont eu lieu aujourd’hui dans des lycées pour débattre de la loi sur l'autonomie des universités, dont le syndicat réclame le retrait. Dans un communiqué, la Fidl a assuré que des AG lycéennes s'étaient tenues dans une quarantaine de villes, parmi lesquelles Paris, Lyon, Marseille, Caen, Bordeaux, Annecy, Meaux ou Lons-le-Saulnier. Elle a appelé «l'ensemble des lycéens à se mobiliser jeudi 22 novembre,» jour de manifestation décidé par la coordination nationale étudiante dimanche à Tours
Source : Libération
Loi Pécresse: un lycée de Lille bloqué
Le lycée Fénelon de Lille a été bloqué ce matin par des élèves pour protester contre la loi Pécresse sur les universités et les cours ont été suspendus pour la journée par la direction de l'établissement, a-t-on appris de sources concordantes.
Les accès au lycée ont été bloqués dès 7h30 par des élèves de l'établissement et une assemblée générale s'est tenue dans la cour, selon la direction du lycée situé en centre-ville.
Une très large majorité d'élèves s'est prononcée pour le blocage de l'établissement jusqu'à jeudi et la direction a alors décidé de suspendre les cours pour la journée de lundi, a-t-on précisé de même source.
"Les élèves sont tous partis faire le tour des autres lycées pour appeler au blocage et à la manifestation mardi", a déclaré à midi un assistant d'éducation du lycée.
Source: AFP
Les accès au lycée ont été bloqués dès 7h30 par des élèves de l'établissement et une assemblée générale s'est tenue dans la cour, selon la direction du lycée situé en centre-ville.
Une très large majorité d'élèves s'est prononcée pour le blocage de l'établissement jusqu'à jeudi et la direction a alors décidé de suspendre les cours pour la journée de lundi, a-t-on précisé de même source.
"Les élèves sont tous partis faire le tour des autres lycées pour appeler au blocage et à la manifestation mardi", a déclaré à midi un assistant d'éducation du lycée.
Source: AFP
lundi 19 novembre 2007
Communiqué de la présidence de l'Université Paul Valéry
L’université Paul-Valéry reste dans l’état de fermeture administrative. Compte tenu de la
situation actuelle,
ni la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat démocratique ne
peuvent être assurées.
L’équipe de direction déplore cette situation qui va à l’encontre de l’intérêt des
étudiants et de l’institution.
Les travaux de remise en état des locaux dégradés se poursuivent, ainsi que la
réinstallation du mobilier dans les salles de classe.
La communauté universitaire sera informée de l’évolution de la situation par des
bulletins réguliers.
Le Bureau de l’Université.
situation actuelle,
ni la sécurité des biens et des personnes, ni les conditions d’un débat démocratique ne
peuvent être assurées.
L’équipe de direction déplore cette situation qui va à l’encontre de l’intérêt des
étudiants et de l’institution.
Les travaux de remise en état des locaux dégradés se poursuivent, ainsi que la
réinstallation du mobilier dans les salles de classe.
La communauté universitaire sera informée de l’évolution de la situation par des
bulletins réguliers.
Le Bureau de l’Université.
Communiqué du comité de mobilisation
Le 19 Novembre 2007 :
Communiqué du comité de mobilisation :
Suite aux récents événements et à la condamnation de l'intervention des forces de l'ordre par l'assemblée générale des personnels des trois universités, le Comité de Mobilisation de l'Université Paul Valéry appelle l'ensemble des professeurs a ne pas assurer les cours, ce jeudi, si la reprise est effective. Nous demandons, à nos professeurs de se rendre en cours et de lancer des débats sur le fonctionnement de l'université, sur le statut d'étudiant et celui de professeur et sur l'ensemble des sujets qui actuellement nous inquiètent. Nous insistons sur le fait que le comité de mobilisation appelle l'ensemble du personnel enseignant à ne pas faire cours et à lancer des débats constructifs en appellant les étudiants à aller exprimer leurs positions en assemblée générale.
Une assemblée générale est prévue ce jeudi à 12H00 dans l'Amphithéatre A que nous espérons libre. Nous appellons l'ensemble du personnel enseignant et technique à prendre part à cette assemblée générale qui sera décisive. Le déblocage n'ayant pas été voté, le comité de mobilisation considère que celui-ci n'est pas effectif. Cependant, pour des soucis de démocratie, le comité de mobilisation qui chaque jour accueille de nouveaux membres, organisera un nouveau vote du blocage. Nous pensons que celui-ci est un moyen inévitable pour mobiliser et surtout pour organiser un mouvement vivant et efficace. Nous condamnons les différentes dégradations qui ont eu lieu lors de cette première semaine de blocage et qui sont le fait de quelques personnes isolées.
Nous ne pouvons accepter, étudiants, enseignants tout comme l'ensemble du personnel de l'Université, de reprendre le fonctionnement normal des cours imposée par un tour de force du Président Jean-Marie Miossec en faisant appel aux forces de l'ordre. De plus, la fermeture administrative a permis de débloquer l'Université alors qu'en aucun cas le mouvement étudiant n'allait dans ce sens.
Alors que notre système d'éducation vise à développer notre esprit critique le gouvernement tout comme notre Président, Jean-Marie Miossec, tente d'empêcher l'expression de celui-ci.
Nous comptons sur votre soutien et nous vous remercions de l'attention que vous porterez à notre demande.
Cordialement,
Le comité de mobilisation.
Communiqué du comité de mobilisation :
Suite aux récents événements et à la condamnation de l'intervention des forces de l'ordre par l'assemblée générale des personnels des trois universités, le Comité de Mobilisation de l'Université Paul Valéry appelle l'ensemble des professeurs a ne pas assurer les cours, ce jeudi, si la reprise est effective. Nous demandons, à nos professeurs de se rendre en cours et de lancer des débats sur le fonctionnement de l'université, sur le statut d'étudiant et celui de professeur et sur l'ensemble des sujets qui actuellement nous inquiètent. Nous insistons sur le fait que le comité de mobilisation appelle l'ensemble du personnel enseignant à ne pas faire cours et à lancer des débats constructifs en appellant les étudiants à aller exprimer leurs positions en assemblée générale.
Une assemblée générale est prévue ce jeudi à 12H00 dans l'Amphithéatre A que nous espérons libre. Nous appellons l'ensemble du personnel enseignant et technique à prendre part à cette assemblée générale qui sera décisive. Le déblocage n'ayant pas été voté, le comité de mobilisation considère que celui-ci n'est pas effectif. Cependant, pour des soucis de démocratie, le comité de mobilisation qui chaque jour accueille de nouveaux membres, organisera un nouveau vote du blocage. Nous pensons que celui-ci est un moyen inévitable pour mobiliser et surtout pour organiser un mouvement vivant et efficace. Nous condamnons les différentes dégradations qui ont eu lieu lors de cette première semaine de blocage et qui sont le fait de quelques personnes isolées.
Nous ne pouvons accepter, étudiants, enseignants tout comme l'ensemble du personnel de l'Université, de reprendre le fonctionnement normal des cours imposée par un tour de force du Président Jean-Marie Miossec en faisant appel aux forces de l'ordre. De plus, la fermeture administrative a permis de débloquer l'Université alors qu'en aucun cas le mouvement étudiant n'allait dans ce sens.
Alors que notre système d'éducation vise à développer notre esprit critique le gouvernement tout comme notre Président, Jean-Marie Miossec, tente d'empêcher l'expression de celui-ci.
Nous comptons sur votre soutien et nous vous remercions de l'attention que vous porterez à notre demande.
Cordialement,
Le comité de mobilisation.
Tractage
Nous avons besoin de monde pour diffuser des tracts :
- mercredi 21 pour differ à STAPS, rendez vous à 8H à l'arrêt de tram "Occitanie"
- jeudi 22 sur paul va, rendez à 7H45 devant l'université paul valéry pour informer un max pour l'ag
Merci de confirmer la présence de chacun par mail : mouvement.montpellier@gmail.com
Pour la manif de demain deux choix possibles :
- 13H au donuts devant la fac de sciences
- 14H au peyrou devant la statue
à demain
- mercredi 21 pour differ à STAPS, rendez vous à 8H à l'arrêt de tram "Occitanie"
- jeudi 22 sur paul va, rendez à 7H45 devant l'université paul valéry pour informer un max pour l'ag
Merci de confirmer la présence de chacun par mail : mouvement.montpellier@gmail.com
Pour la manif de demain deux choix possibles :
- 13H au donuts devant la fac de sciences
- 14H au peyrou devant la statue
à demain
C'est la danse des blocages ...
Un petit point d'info assez court par manque de temps ( trop de choses à préparer ) :
- Le blocage a été revoté à l'UM2 ( Fac de sciences ) à 800 pour et 600 contre
- L'assemblée générale de ce jour qui s'est tenue à 11H ce matin a réunis plus de 300 personnes motivées qui sont venus sur le parking de la fac malgrè le vent et les gouttes. Aucun vote n'a été fait, nous attendons jeudi ( jour de réouverture de la fac à priori, rien d'officiel ) pour organiser une assmblée générale à 12H ( surement dans l'amphi A ). Ce jeudi le blocage sera proposer aux votes. Nous avons besoin du plus de monde possible dès 07H45 devant l'université pour distribuer des tracts et informer les gens. Pour ceux qui ont cours et qui souhaitent y aller, un communiqué sera mis sur ce site, nous demandons à chacun de l'imprimer ou de le recopier et de le lire en cours.
- Demain rendez vous à 14H00 au peyrou devant la statue, prévoyez des pancartes, affiches ... et si vous vous sentez une âme artistique des chansons décrivant nos revendications.
- Les commissions qui sont toujours effectives et qui fournissent un travail de qualité ont besoin d'un maximum de monde pour les rejoindre. Je vous rappelle que vous pouvez nous envoyer vos coordonnées sur mouvement.montpellier@gmail.com ainsi que les commissions que vous souhaitez rejoindre. Mobilisez vous.
- Le blocage a été revoté à l'UM2 ( Fac de sciences ) à 800 pour et 600 contre
- L'assemblée générale de ce jour qui s'est tenue à 11H ce matin a réunis plus de 300 personnes motivées qui sont venus sur le parking de la fac malgrè le vent et les gouttes. Aucun vote n'a été fait, nous attendons jeudi ( jour de réouverture de la fac à priori, rien d'officiel ) pour organiser une assmblée générale à 12H ( surement dans l'amphi A ). Ce jeudi le blocage sera proposer aux votes. Nous avons besoin du plus de monde possible dès 07H45 devant l'université pour distribuer des tracts et informer les gens. Pour ceux qui ont cours et qui souhaitent y aller, un communiqué sera mis sur ce site, nous demandons à chacun de l'imprimer ou de le recopier et de le lire en cours.
- Demain rendez vous à 14H00 au peyrou devant la statue, prévoyez des pancartes, affiches ... et si vous vous sentez une âme artistique des chansons décrivant nos revendications.
- Les commissions qui sont toujours effectives et qui fournissent un travail de qualité ont besoin d'un maximum de monde pour les rejoindre. Je vous rappelle que vous pouvez nous envoyer vos coordonnées sur mouvement.montpellier@gmail.com ainsi que les commissions que vous souhaitez rejoindre. Mobilisez vous.
dimanche 18 novembre 2007
Les "anti-blocage"
Bien que le gros des troupes soit versatile, l'intervention d'enseignants-chercheurs, voire de membres de la direction de l'université en AG pour dénoncer la LRU rassure les indécis et entraîne une certaine indulgence vis-à-vis des étudiants les plus impliqués. Mais une minorité persiste à s'opposer, parfois jusqu'à l'humiliation, tels ces 3 étudiants, membres de l'UNI ("La droite universitaire") intervenus contre la grève lors de l'AG de St-Charles, jeudi dernier et dont les arguments ont été démontés point par point par un maître de conférence. Cette opposition active (notamment sur internet) mais peu représentée peine parfois à s'identifier*, se faisant passer dans un premier temps pour "des étudiants apolitiques qui veulent simplement retourner en cours". Apolitique. Le détail est récurrent.
Dernier exemple en date, posté hier soir sur le site de LaProvence.com :
Rendez-vous à 11H sur la place de la mairie d'aix en provence pour un sit-in apolitique et non violent pour que nous puissions nous faire entendre afin de retourner le plus vite en cours. * Thème : La reprise des cours! * Matériel recommandé: livres, block-notes, profs, cahiers, etc. ainsi que des habits blancs (tee-shirt, bandeaux...) Venez nombreux pour que nous puissions nous faire enfin entendre! Pour des raisons pratiques, merci de nous confirmer sur facebook votre présence.
Liberté chérie
Dans le même registre, l'association Liberté Chérie qui à Marseille, avait connu son heure de gloire au plus fort de la grève de la RTM en 2005 refait très opportunément surface un soir de grève dans les transports. Mercredi, deux militants en chemises tractaient malgré le mistral sur le parvis de gare Saint Charles. "Non au chantage des syndicats ! Oui aux réformes !" pouvait-on lire sur les tracts. Ici encore l'argument principal de ces deux étudiants en droit (une fois n'est pas coutûme) pour justifier la sincérité de leur engagement était l'apolitisme...tout en se revendiquant libéraux. Etonnant, de la part de membres d'une association fondée par Edouard Fillias, candidat mort-né du parti ultra-libéral Alternative libérale - faute d'un nombre de parrainages suffisant - lors des présidentielles de 2007
L'engagement presque "suicidaire" de ces individus toujours très peu nombreux sur le terrain et peu armés face aux critiques renforce leurs adversaires plus qu'il ne les atteint. Les indécis y décèlent parfois une tentative de manipulation et se rallient aux grévistes, en apparence plus sincères que ces "apolitiques" dont l'engagement demeure bien étonnant pour des individus qui se prétendent si peu intéressés par la vie de la cité...
Source : Marseille en Scène
Dernier exemple en date, posté hier soir sur le site de LaProvence.com :
Rendez-vous à 11H sur la place de la mairie d'aix en provence pour un sit-in apolitique et non violent pour que nous puissions nous faire entendre afin de retourner le plus vite en cours. * Thème : La reprise des cours! * Matériel recommandé: livres, block-notes, profs, cahiers, etc. ainsi que des habits blancs (tee-shirt, bandeaux...) Venez nombreux pour que nous puissions nous faire enfin entendre! Pour des raisons pratiques, merci de nous confirmer sur facebook votre présence.
Liberté chérie
Dans le même registre, l'association Liberté Chérie qui à Marseille, avait connu son heure de gloire au plus fort de la grève de la RTM en 2005 refait très opportunément surface un soir de grève dans les transports. Mercredi, deux militants en chemises tractaient malgré le mistral sur le parvis de gare Saint Charles. "Non au chantage des syndicats ! Oui aux réformes !" pouvait-on lire sur les tracts. Ici encore l'argument principal de ces deux étudiants en droit (une fois n'est pas coutûme) pour justifier la sincérité de leur engagement était l'apolitisme...tout en se revendiquant libéraux. Etonnant, de la part de membres d'une association fondée par Edouard Fillias, candidat mort-né du parti ultra-libéral Alternative libérale - faute d'un nombre de parrainages suffisant - lors des présidentielles de 2007
L'engagement presque "suicidaire" de ces individus toujours très peu nombreux sur le terrain et peu armés face aux critiques renforce leurs adversaires plus qu'il ne les atteint. Les indécis y décèlent parfois une tentative de manipulation et se rallient aux grévistes, en apparence plus sincères que ces "apolitiques" dont l'engagement demeure bien étonnant pour des individus qui se prétendent si peu intéressés par la vie de la cité...
Source : Marseille en Scène
Rappel
Assemblée générale demain, lundi 19 novembre, à 11H00 devant l'Université Paul Valéry pour discuter des modalités d'actions, mandater les commissions sur des actions précises et mettre en place les modalités de l'assemblée générale de Jeudi.
Tract explicatif
samedi 17 novembre 2007
Appel à la mobilisation
Rendez-vous au peyrou dimanche 18 Novembre à 14H00 pour se coordonner et s'informer sur la poursuite du mouvement.
Tout le monde est invité à venir !
Tout le monde est invité à venir !
Assemblée générale
Assemblée générale lundi 19 novembre à 11H00 devant l'université Paul Valéry à Montpellier
Agrandir le plan
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Info
A priori l'université Paul Valéry reste fermée jusqu'au 22 novembre inclus.
Vérifiez vos adresse étudiants mais l'information sera confirmée sur ce blog.
Vérifiez vos adresse étudiants mais l'information sera confirmée sur ce blog.
Assemblée générale des personnels des trois universités et des organismes de la recherche de Montpellier du 16 novembre
L'assemblée générale des personnels s'est tenue ce vendredi 16 novembre dans les locaux de l'Université Montpellier II. Deux motions ont été votées à l'unanimité.
Première motion :
La motion suivante a été votée à l’unanimité, afin d’inviter l’ensemble de nos collègues à manifester le 20 novembre (départ du Peyrou à 14h30) :
Pour un service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche de qualité
° pour la création de postes de titulaires selon les besoins et mission de nos établissements.
° pour un rattrapage de notre pouvoir d’achat face aux augmentations successives du coût de la vie.
° pour tous une retraite à taux plein à 60 ans ou après 37,5 annuités.
° pour le retrait de la loi LRU.
° pour des négociations sur la base des propositions syndicales.
° Le maintien de tous les EPST (CNRS, INRA, INSERM, IRD, CEMAGREF·) comme organismes publics de recherche avec leurs spécificités, dans toute leur intégrité.
Seconde motion :
Motion votée à l'unanimité à l'AG des personnels des universités et de la recherche de Montpellier, le 16 novembre, 13H. L'assemblée générale des personnels des trois universités et des organismes de la recherche de Montpellier du 16 novembre condamne l'intervention policière de cette nuit à l'Université Paul-Valéry, Montpellier 3 et la fermeture administrative prévue jusqu'au 22 novembre.
Elle dénonce l'amalgame entre quelques perturbateurs et la majorité des étudiants qui décident de leur action en Assemblée Générale.
Elle dénonce ce recours aux forces de l'ordre sous un prétexte mineur, ce qui empêche tout débat démocratique tant entre les personnels qu'entre les étudiants sur les enjeux des réformes concernant l'université et la recherche et vise à freiner le développement du mouvement pour l'abrogation de la LRU. L'assemblée générale des personnels demande la réouverture de l'Université Paul Valéry dès lundi 19 novembre.
La motion suivante a été votée à l’unanimité, afin d’inviter l’ensemble de nos collègues à manifester le 20 novembre (départ du Peyrou à 14h30) :
Pour un service public d’Enseignement Supérieur et de Recherche de qualité
° pour la création de postes de titulaires selon les besoins et mission de nos établissements.
° pour un rattrapage de notre pouvoir d’achat face aux augmentations successives du coût de la vie.
° pour tous une retraite à taux plein à 60 ans ou après 37,5 annuités.
° pour le retrait de la loi LRU.
° pour des négociations sur la base des propositions syndicales.
° Le maintien de tous les EPST (CNRS, INRA, INSERM, IRD, CEMAGREF·) comme organismes publics de recherche avec leurs spécificités, dans toute leur intégrité.
Motion votée à l'unanimité à l'AG des personnels des universités et de la recherche de Montpellier, le 16 novembre, 13H. L'assemblée générale des personnels des trois universités et des organismes de la recherche de Montpellier du 16 novembre condamne l'intervention policière de cette nuit à l'Université Paul-Valéry, Montpellier 3 et la fermeture administrative prévue jusqu'au 22 novembre.
Elle dénonce l'amalgame entre quelques perturbateurs et la majorité des étudiants qui décident de leur action en Assemblée Générale.
Elle dénonce ce recours aux forces de l'ordre sous un prétexte mineur, ce qui empêche tout débat démocratique tant entre les personnels qu'entre les étudiants sur les enjeux des réformes concernant l'université et la recherche et vise à freiner le développement du mouvement pour l'abrogation de la LRU. L'assemblée générale des personnels demande la réouverture de l'Université Paul Valéry dès lundi 19 novembre.
Manifestations universitaires en France...mais aussi au Québec
Durant la semaine du 12 au 16 novembre 2007 à l'Université de Montréal à Québec débute un mouvement de grève face à des revendications similaires des étudiants et chercheurs français : constat face aux sous-financements, exonérations de frais d'inscription, indépendance de la recherche fondamentale, maintenir la mission fondamentale des universités dans l'accès et diffusion des connaissances...
Parallèlement se déroule une campagne d'information dans le cadre d'une Université populaire à Montréal. Le Québec n' a pas connu de grèves universitaires depuis 30 ans car il y est culturellement plus difficile d'organiser une manifestation malgré leur souhait de créer un espace de discussion et de rédiger des revendications communes. Depuis 2005-2006 le mouvement s'intensifie et s'organise. Le Québec n'est t'il pas justement, une province qui illustre nos craintes concernant la marchandisation progressive des savoirs et de leurs applications ? N'est ce pas la preuve de notre souhaite de batir un projet de société solidaire et commun ? N'est ce pas la preuve que les media dominants ne traitent absolument pas de ces sujets pour préférer nous diviser et rendre les manifestations illégitimes ?
Source : Indymédia
Parallèlement se déroule une campagne d'information dans le cadre d'une Université populaire à Montréal. Le Québec n' a pas connu de grèves universitaires depuis 30 ans car il y est culturellement plus difficile d'organiser une manifestation malgré leur souhait de créer un espace de discussion et de rédiger des revendications communes. Depuis 2005-2006 le mouvement s'intensifie et s'organise. Le Québec n'est t'il pas justement, une province qui illustre nos craintes concernant la marchandisation progressive des savoirs et de leurs applications ? N'est ce pas la preuve de notre souhaite de batir un projet de société solidaire et commun ? N'est ce pas la preuve que les media dominants ne traitent absolument pas de ces sujets pour préférer nous diviser et rendre les manifestations illégitimes ?
Source : Indymédia
Mission tracts
Hier vendredi 16 novembre la commission information & tracts a diffusé ce tract à l'entrée du lycée Joffre et du lycée Clémenceau à Montpellier. D'autres missions de diffusion sont prévues sous peu. En attendant voici le tract diffusé que vous pouvez librement imprimer et faire tourner autour de vous.
vendredi 16 novembre 2007
Contact
Nous avons déjà reçu un certain nombre d'adresse e-mail. Merci de nous envoyer vos coordonnées (nom, numéro de téléphone, e-mail) et si besoin est le type de commission que vous souhaitez rejoindre.
Contact : mouvement.montpellier@gmail.com
Contact : mouvement.montpellier@gmail.com
Info
A priori une assemblée générale sera organisée lundi à 12H sur le parking devant l'université Paul Valéry.
Cette information sera confirmée pendant le week-end.
Restez mobilisés.
Cette information sera confirmée pendant le week-end.
Restez mobilisés.
Info
Un rassemblement se prépare pour demain 14h sur la place de la comédie, pour se réunir et se donner les infos sur la suite du mouvement.
Venez nombreux pour continuer le mouvement.
Venez nombreux pour continuer le mouvement.
Carte en temps réel
Agrandir le plan
La légende est la suivante :
- les situations de "blocage" au sein des universités par le pictogramme "flammes rouges"
- les situations de "mobilisation" par le pictogramme "drapeau bleu"
- évacuation ou une intervention de la police : pictogramme "policier"
- vote à bulletin secret : pictogramme "enveloppe".
Communiqué officiel de la commission information & tracts du mouvement de Montpellier 3
Le 16 Novembre 2007.
La commission Information & Tracts condamne l'expulsion des étudiants occupant l'université Paul Valéry par les CRS. Cette expulsion ordonnée par le président Miossec, a eu lieu à 05H00. Ceci ne met en aucun cas fin au mouvement. Au contraire ceci donne une nouvelle dynamique au mouvement de grève qui jusqu'à présent se battait contre les actes du gouvernement. L'université a décidé de s'en prendre directement à ses étudiants. Nous appelons les étudiants qui soutiennent le mouvement à nous envoyer leurs coordonnées sur cette adresse : mouvement.montpellier@gmail.com
Nous appelons à continuer la mobilisation en attendant la réouverture de l'université où une assemblée générale sera tenue afin de revoter le blocage, cette expulsion étant jugée illégitime par cette commission. Nous appellons les personnels techniques et personnels enseignants à refuser de reprendre le fonctionnement normal de la faculté alors que le recours à la force publique a été la seule réponse du président de l'université aux revendications des étudiants et à leurs modalités d'action. Même si les méthodes utilisées par les étudiants sont contestables cette commission estime que les conditions du "déblocage", qui n'en est pas un, sont inacceptables. Par conséquent toute reprise de cours sera remise en cause par la prochaine assemblée générale.
La commission Information & Tracts
La commission Information & Tracts condamne l'expulsion des étudiants occupant l'université Paul Valéry par les CRS. Cette expulsion ordonnée par le président Miossec, a eu lieu à 05H00. Ceci ne met en aucun cas fin au mouvement. Au contraire ceci donne une nouvelle dynamique au mouvement de grève qui jusqu'à présent se battait contre les actes du gouvernement. L'université a décidé de s'en prendre directement à ses étudiants. Nous appelons les étudiants qui soutiennent le mouvement à nous envoyer leurs coordonnées sur cette adresse : mouvement.montpellier@gmail.com
Nous appelons à continuer la mobilisation en attendant la réouverture de l'université où une assemblée générale sera tenue afin de revoter le blocage, cette expulsion étant jugée illégitime par cette commission. Nous appellons les personnels techniques et personnels enseignants à refuser de reprendre le fonctionnement normal de la faculté alors que le recours à la force publique a été la seule réponse du président de l'université aux revendications des étudiants et à leurs modalités d'action. Même si les méthodes utilisées par les étudiants sont contestables cette commission estime que les conditions du "déblocage", qui n'en est pas un, sont inacceptables. Par conséquent toute reprise de cours sera remise en cause par la prochaine assemblée générale.
La commission Information & Tracts
Fac évacuée, fac à rebloquer !
L'université Paul Valéry a été évacuer par les forces de police cette nuit...
Le déblocage n'ayant pas été voté cet acte est unanimement condamné par les grévistes qui ne considèrent pas la fac comme débloquée mais comme momentanément évacuée !!!
Plus d'info dans la journée.
Nantes, Strasbourg et la Sorbonne ont elles aussi été évacuée pendant la nuit.
Voir cet article
Le déblocage n'ayant pas été voté cet acte est unanimement condamné par les grévistes qui ne considèrent pas la fac comme débloquée mais comme momentanément évacuée !!!
Plus d'info dans la journée.
Nantes, Strasbourg et la Sorbonne ont elles aussi été évacuée pendant la nuit.
Voir cet article
Intolérable !!!
[Merci à Mad pour cette vidéo]
Dans quel Etat sommes nous ?
La violence est elle la seule réponse du gouvernement aux mécontentement des étudiants ?
Nous nous demandons quel est le plus grave, l'usage d'une telle violence ou l'acclamation de cette violence gratuite par les anti-bloqueurs envers leurs collègues de cours. Nous allons même plus loin, comment peut-on accepter une telle violence envers quelquonque être humain ?
De plus dans quel société sommes nous pour que les étudiants anti-blocage s'amusent d'un tel spectacle et pensent seulement à faire des photos et des vidéos du matraquage. Ce mouvement anti-blocage est devenu un mouvement anti-bloqueurs !
Où cela va-t-il nous conduire ?
jeudi 15 novembre 2007
Rappel des revendications préalables à l'Assemblée Générale du 15 novembre
Rappel des revendications votées précédemment :
- Abrogation de la loi LRU
- Non application du rapport Hetzel
- Gratuité des frais d'inscription
- Réinvestissement massif de l'état dans l'enseignement supérieur et dans la fonction publique (environ 12 000 postes de profs non remplacés cette année)
- Abrogation du CNE
- Abrogation de la loi LMD
- Refus des stages rémunérés en deçà du SMIC
- Abrogation de la loi "d'égalité des chances"
- Abrogation de la loi LRU
- Non application du rapport Hetzel
- Gratuité des frais d'inscription
- Réinvestissement massif de l'état dans l'enseignement supérieur et dans la fonction publique (environ 12 000 postes de profs non remplacés cette année)
- Abrogation du CNE
- Abrogation de la loi LMD
- Refus des stages rémunérés en deçà du SMIC
- Abrogation de la loi "d'égalité des chances"
Assemblée générale du 15 novembre
Petit résumé :
- Le blocage n'a pas été remis en cause.
- L'assemblée générale a voté que les CAPES assureraient eux-mêmes des barrages filtrant pour continuer leurs préparations aux concours.
- L'assemblée générale a adopté trois nouvelles revendications dont deux sont les suivantes ( nous préciserons la troisième sous peu ) :
- Pour un service public de la santé de qualité et gratuit pour tous
- Pour un service public de l'enseignement de qualité et gratuit pour tous
- L'assemblée générale a voté pour la création de comissions agissant sous mandat impératifs de l'Assemblée Générale. Dix aux total, ces commisions pourront éventuellement fusionner ultérieurement, les représentants ont été élus et sont révocables par vote de l'Assemblée Générale.
Demain vendredi 16 Novembre à 11H30 Assemblée générale des enseignants et autres personnels dans l'Amphi B à l'appel de l'intersyndicale enseignante. Les étudiants sont bien sur invités à y assister.
Prochaine assemblée générale étudiante lundi à 12H Amphi A
- Le blocage n'a pas été remis en cause.
- L'assemblée générale a voté que les CAPES assureraient eux-mêmes des barrages filtrant pour continuer leurs préparations aux concours.
- L'assemblée générale a adopté trois nouvelles revendications dont deux sont les suivantes ( nous préciserons la troisième sous peu ) :
- Pour un service public de la santé de qualité et gratuit pour tous
- Pour un service public de l'enseignement de qualité et gratuit pour tous
- L'assemblée générale a voté pour la création de comissions agissant sous mandat impératifs de l'Assemblée Générale. Dix aux total, ces commisions pourront éventuellement fusionner ultérieurement, les représentants ont été élus et sont révocables par vote de l'Assemblée Générale.
Demain vendredi 16 Novembre à 11H30 Assemblée générale des enseignants et autres personnels dans l'Amphi B à l'appel de l'intersyndicale enseignante. Les étudiants sont bien sur invités à y assister.
Prochaine assemblée générale étudiante lundi à 12H Amphi A
Réponse aux différentes réactions
Bonsoir,
du fait de vos nombreuses réactions je vais prendre le temps de vous répondre.
-> Réponse à unie
"Il faut qu'on soit le plus nombreux possible en effet pour qu'on puissevoir de quoi ont réellement envie les étudiants..."
Les assemblées générales sont ouvertes à tous, lors du mouvement contre le cpe un grand nombre de personnes sont venus pour voter le déblocage, le jour où cette mesure a été votée les bloqueurs ne l'ont pas contesté et ont acceptés de réouvrir l'université.
"continuer le bloquage en ne sachant pas comment vont se passer les exams"
Sur ce point je pense que _prof_ t'a déjà répondu. En effet j'ai été moi même bloqueur lors du mouvement contre le cpe et les examens ont étés reportés après la fin du blocage. Ces partiels ont uniquement porté sur les enseignements suivis avant le blocage ce qui a facilité les choses pour un grand nombre d'élève. Pour autant les diplomes n'ont pas été donnés puisque les taux de réussite n'ont pas été particulièrement plus élevés que les années précédentes.
"retourner en cours avoir ses exams en décembre et puis laisser passer cette loi?"
Personnellement je ne suis pas prêt à mettre de côté mes convictions simplement pour avoir des bonnes notes. De plus si on est réellement motivé on peut tout à fait concilier les deux. Au début du semestre des bibliographies ont été données pour l'éventualité où vous souhaiteriez pousser plus loin, servez-vous en ! Nous sommes dans l'enseignement supérieur et celà suppose une capacité de réflexion minimum et vu l'accebilité des ressources que l'on doit à internet personne ne peut réellement se plaindre de ne pas avoir ce qu'il faut pour comprendre. Au pire des cas joignez vos professeurs par e-mail si celà vous terrorise autant.
"Tout dépend des priorités qu'ont chaque étudiants...ceci ne se juge pas (à mon avis!) mais ce qu'il faut dans tous les cas c'est respecter ce qui se dit et ce qui se vote dans les AG..."
Sur ce je n'ai rien à dire, tout le monde a le droit au respect de ses opinions et l'assemblée générale est souveraine en tant de grève.
Pour ce qui est des médias il y aura toujours des perturbateurs et ça personne ne peut rien y faire.
"Enfin bon tout ça pour dire qu'il faut être un maximum présent dans les AG pour ne pas aller se plaindre après en disant que la fac ne se débloque pas"
Il faut surtout se poser la question de pourquoi vous êtes seulement contre le blocage, un grand nombre de personne s'expriment seulement pour le blocage. Le problème n'est pas là, le blocage est un moyen d'action et un moyen de pression indispensable. Avant de vous prononcer sur le blocage prenez position par rapport aux revendications portées par le mouvement.
"Je voudrais juste rajouter que ça serait bien d'organiser un référendum. les votes seront miuex comptés que dans un vote à main levé, et les gens oseront peut être plus s'exprimé dans des conditions où ne sait pas qui est pourquoi parce que j'ai remarqué que c'était difficile de parler quand on est 50 anti-blocage dans un amphi plein de pro-blocage..."
Je suis contre car l'administration n'a pas son mot à dire dans cette grève. Ce n'est pas l'administration qui est en grève mais les étudiants, eux seuls sont capables d'assurer le bon déroulement des votes, certes celà demande un peu d'organisation, mais avec le temps tout va mieux. Pour ce qui est du référundum le personnel de sécurité avait reçu des consignes de la part du président pour ne pas laisser entrer dans l'université certaines personnes (moi y compris) le jour du référundum, pourquoi ? Il y a visiblement eu un tri, c'est entre autres choses pour cela que le référundum a été empeché par les bloqueurs.
"ne serait-ce que tout à l'heure quand il a failli avoir une bagarre.."
Ne confond pas tout cette altercation a été entre Aswan de l'UNEF et David, chomeur... Ni l'un ni l'autre ne voulait débloquer.
PS : Si tu repasse merci de me dire si ton pseudo, "unie", a un quelquonque lien avec l'uni...
-> Réponse à _prof_
"Tiens, à l'heure où vous postez ce message, l'AG se tient et vous n'y êtes pas pour voter..."
Petit constat personnel, personne n'a réellement remis en cause le blocage lors de l'AG d'aujourd'hui, cependant les anti-bloqueurs sont extremement présent sur Internet où ils peuvent stigmatiser les grévistes par les trois termes suivants qui reviennent très souvent : "glandeur", "coco" et ... "boursier" !
"l'administration s'adaptera aux grèves pour reporter les partiels (qui se tenaient en janvier il y a encore trois ans, contrairement à ce que vous dites !)"
Je confirme, il y a trois ans j'étais déjà à l'université (en première année à l'époque, j'ai eu le temps d'évoluer) et les partiels se tenaient effectivement en janvier, entre le 5 et le 20 janvier si mes souvenir sont exacts.
"ce qui est désolant c'est que les étudiants (même grévistes) se préoccupent plus des partiels que des savoirs qu'ils auraient pu acquérir pdt ses qq jours de grèves !"
Effectivement la rentabilité est à la mode... et ce à tout niveau ! Les étudiants anti-blocage veulent passer leurs partiels pour avoir leurs diplomes pour trouver du travail au plus vite (tant pis si on laisse la société se désagréger pendant ce temps) et même les grévistes (certains tout du moins) préfèrent agir sans prendre le temps de réfléchir... Il est effectivement dommage que les étudiants, mais même plus que ça, la société, soit dans une telle logique. La culture et la connaissance correpondent à un temps d'apprentissage qu'il faut prendre si on souhaite disposer des savoirs visés. Ce qui préoccuppent les étudiants non grévistes est souvent la valeur de leurs diplomes, jamais leurs niveaux de connaissances... Il serait peut-être temps pour eux de se remettre en question.
"Avec ce genre de préoccupations utilitaristes selon lesquelles l'université doit être immédiatement rentable (partiels, diplômes, travail), la LRU et la floppée de mesures visant à faire de l'université française une grande pouponnière managée pour futurs travailleurs rentables et dociles a de riches heures devant elle."
C'est déplorable mais c'est vrai...
-> Réponse à Anonyme
"c juste pr faire un peu de pub à un forum ..."
Qui a créé ce forum et dans quel cadre
"Rendez-vous sur www.montpellier3.sup.fr ..."
Idem
-> Réponse à étudiant_dégouté
"dès le début de la séance, les orateurs/organisateurs ont étés clairs : les AG qui suivent ne doivent remettre en cause les dispositions votées dans les précédentes, donc pas de nouveau vote concernant le blocage comme indiqué dans l'en tête de cette news ..."
Pour commencer les organisateurs comme tu les appelle sont en fait les membres du bureaux, personnes qui se portent volontaire pour gérer l'assemblée générale, prendre le tour de parole et noter ce qui est dit.
Ensuite lors de toute assemblée générale les premiers tours de paroles peuvent proposer un ordre du jour et remettre en cause absolument tout. Dans le cas contraire le blocage contre le cpe n'aurait toujours pas pris fin...
"Le principal meneur"
Qui ? Depuis quand y a-t-il un meneur principal ? Explique toi !
"...les personnes présentes dans l'amphi et n'acceptant pas les dispositions votées précédemment, étaient priées de partir ..."
Celà n'est de toute façon qu'un point de vue et à moins que l'Assemblée générale n'ait voté la déportation de toute personne qui s'opposait à tel ou tel point ce qui a été dit n'a aucune valeur !
-> Réponse à Anonyme
Merci pour les encouragements
-> Réponse à un autre Anonyme
"n'importe quoi, c'est un mouvement de protestation contre une loi, pas une remise en question du gouvernement ni du système du pays en général !"
Toute remise en question du gouvernement débute par une contestation ou une protestation sur un point précis. L'exemple historique : 1789 ou une révolution provoqué par une famine.
-> Réponse à un Anonyme, je ne sais pas lequel
"bonne idée: un vote légal où TOUS les étudiants seraient au courant du jour, de l'heure du vote avec un personnel varié, non-contestataire pour cette démarche (c'est-à-dire ne pas renverser les urnes, ne pas mettre le bordel lors du vote...des choses qu'on voit si souvent dans un pays où on est libre de s'exprimer et de laisser à autrui l'expression!!!!). car peu d'étudiants comprennent la démarche de cette grève d'étudiants: défendre notre vie d'étudiant et nos droits, défendre les salariés précaires, les chômeurs..."
J'ai déjà expliqué pourquoi un vote légal sera refusé par le mouvement et considéré comme illégitime. Toute décision en tant de grève se passe en Assemblée générale qui est souveraine. La seule solution possible c'est que les compteurs soient doublés, voire triplés, un comptage par les bloqueurs, un par les anti-bloqueurs et peut être même un par du personnel administratif ou enseignant.
-> Réponse à un Anonyme parmis tant d'autres
"je pense qu'il ne faut pas pénaliser les étudiants qui souhaitent assister à leurs cours et passer correctement leurs examens."
Nous souhaitons aussi assister à nos cours et passer nos examens mais pas au prix de nos convictions or le blocage est le seul moyen de pression dont les étudiants disposent.
"Le blocage de l'université a été décidé alors que tout le monde n'était pas au courant du jour et de l'heure du vote"
Cette information était disponible sur la fac dès la semaine précédente et des affiches ont été placardées le vendredi
"la preuve est que ils n'y avait pas 20.000 étudiants!!!"
Est-ce que 60 millions de français ont votés pour les présidentielles ? Je n'ai jamais vu de scrutin sans abstention, hors même lors du déblocage de l'université en 2006 il y avait tout au plus 3000 ou 4000 étudiants, loin des 22 000 qui étaient inscrits.
"La faculté est dans un état lamentable, il y a des tags partout, le matériel est bousillé sans parler de l'amphi A!!!!"
Il y aura toujours des dégradations mais dans ce cas là va vivre dans un univers asceptisé. La ville est emplie de tags elle aussi. Quand au matériel je ne vois pas en quoi il est bousillé ! Et je te rassure l'amphi A a déjà connu pire mais je tiens à dire que la majorité des bloqueurs condamnent eux aussi ces tags qui sont pour la plupart inutiles et totalement décalés.
"Vous souhaitez que le gouvernement vous entende, qu'il réagisse mais vous vous comportez comme des enfants colériques"
Attention tu stigmatise tout un mouvement en te basant sur le comportement de petits groupes
"La liberté d'expression, le droit de grève ok mais la liberté des autres vous y pensez!!!!"
Georges Wolinski : "La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité."
"Arrêtez de vouloir changer le monde et comportez vous comme des adultes."
Je ne suis pas sur que se mettre des oeillères et courber l'échine soit réellement un comportement adulte. Si c'était le cas pourquoi y aurait-il autant de grèves dans tant de professions ?
"Il y a une seule chose qui intéresse la majorité des étudiants, c'est le déblocage de la fac"
Alors si je te suis la majorité des étudiants sont égoïstes et se foutent de laisser une université minable à leurs enfants tant qu'ils ont finis leurs études à temps pour ne pas la voir de leurs propres yeux.
"laisser nous votez des le début des AG au lieu de faire en sorte que tout le monde s'en aille!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Si vous n'êtes pas capables de rester jusqu'au bout c'est bien que vous n'êtes pas réellement motivés !
Voilà,
je pense avoir répondu à tout le monde,
je précise que mes propos n'engagent que moi
Nico.
PS : Au vue de la confusion entre tout ces anonymes merci de signer vos messages par un pseudo pour savoir à qui ont s'adresse.
du fait de vos nombreuses réactions je vais prendre le temps de vous répondre.
-> Réponse à unie
"Il faut qu'on soit le plus nombreux possible en effet pour qu'on puissevoir de quoi ont réellement envie les étudiants..."
Les assemblées générales sont ouvertes à tous, lors du mouvement contre le cpe un grand nombre de personnes sont venus pour voter le déblocage, le jour où cette mesure a été votée les bloqueurs ne l'ont pas contesté et ont acceptés de réouvrir l'université.
"continuer le bloquage en ne sachant pas comment vont se passer les exams"
Sur ce point je pense que _prof_ t'a déjà répondu. En effet j'ai été moi même bloqueur lors du mouvement contre le cpe et les examens ont étés reportés après la fin du blocage. Ces partiels ont uniquement porté sur les enseignements suivis avant le blocage ce qui a facilité les choses pour un grand nombre d'élève. Pour autant les diplomes n'ont pas été donnés puisque les taux de réussite n'ont pas été particulièrement plus élevés que les années précédentes.
"retourner en cours avoir ses exams en décembre et puis laisser passer cette loi?"
Personnellement je ne suis pas prêt à mettre de côté mes convictions simplement pour avoir des bonnes notes. De plus si on est réellement motivé on peut tout à fait concilier les deux. Au début du semestre des bibliographies ont été données pour l'éventualité où vous souhaiteriez pousser plus loin, servez-vous en ! Nous sommes dans l'enseignement supérieur et celà suppose une capacité de réflexion minimum et vu l'accebilité des ressources que l'on doit à internet personne ne peut réellement se plaindre de ne pas avoir ce qu'il faut pour comprendre. Au pire des cas joignez vos professeurs par e-mail si celà vous terrorise autant.
"Tout dépend des priorités qu'ont chaque étudiants...ceci ne se juge pas (à mon avis!) mais ce qu'il faut dans tous les cas c'est respecter ce qui se dit et ce qui se vote dans les AG..."
Sur ce je n'ai rien à dire, tout le monde a le droit au respect de ses opinions et l'assemblée générale est souveraine en tant de grève.
Pour ce qui est des médias il y aura toujours des perturbateurs et ça personne ne peut rien y faire.
"Enfin bon tout ça pour dire qu'il faut être un maximum présent dans les AG pour ne pas aller se plaindre après en disant que la fac ne se débloque pas"
Il faut surtout se poser la question de pourquoi vous êtes seulement contre le blocage, un grand nombre de personne s'expriment seulement pour le blocage. Le problème n'est pas là, le blocage est un moyen d'action et un moyen de pression indispensable. Avant de vous prononcer sur le blocage prenez position par rapport aux revendications portées par le mouvement.
"Je voudrais juste rajouter que ça serait bien d'organiser un référendum. les votes seront miuex comptés que dans un vote à main levé, et les gens oseront peut être plus s'exprimé dans des conditions où ne sait pas qui est pourquoi parce que j'ai remarqué que c'était difficile de parler quand on est 50 anti-blocage dans un amphi plein de pro-blocage..."
Je suis contre car l'administration n'a pas son mot à dire dans cette grève. Ce n'est pas l'administration qui est en grève mais les étudiants, eux seuls sont capables d'assurer le bon déroulement des votes, certes celà demande un peu d'organisation, mais avec le temps tout va mieux. Pour ce qui est du référundum le personnel de sécurité avait reçu des consignes de la part du président pour ne pas laisser entrer dans l'université certaines personnes (moi y compris) le jour du référundum, pourquoi ? Il y a visiblement eu un tri, c'est entre autres choses pour cela que le référundum a été empeché par les bloqueurs.
"ne serait-ce que tout à l'heure quand il a failli avoir une bagarre.."
Ne confond pas tout cette altercation a été entre Aswan de l'UNEF et David, chomeur... Ni l'un ni l'autre ne voulait débloquer.
PS : Si tu repasse merci de me dire si ton pseudo, "unie", a un quelquonque lien avec l'uni...
-> Réponse à _prof_
"Tiens, à l'heure où vous postez ce message, l'AG se tient et vous n'y êtes pas pour voter..."
Petit constat personnel, personne n'a réellement remis en cause le blocage lors de l'AG d'aujourd'hui, cependant les anti-bloqueurs sont extremement présent sur Internet où ils peuvent stigmatiser les grévistes par les trois termes suivants qui reviennent très souvent : "glandeur", "coco" et ... "boursier" !
"l'administration s'adaptera aux grèves pour reporter les partiels (qui se tenaient en janvier il y a encore trois ans, contrairement à ce que vous dites !)"
Je confirme, il y a trois ans j'étais déjà à l'université (en première année à l'époque, j'ai eu le temps d'évoluer) et les partiels se tenaient effectivement en janvier, entre le 5 et le 20 janvier si mes souvenir sont exacts.
"ce qui est désolant c'est que les étudiants (même grévistes) se préoccupent plus des partiels que des savoirs qu'ils auraient pu acquérir pdt ses qq jours de grèves !"
Effectivement la rentabilité est à la mode... et ce à tout niveau ! Les étudiants anti-blocage veulent passer leurs partiels pour avoir leurs diplomes pour trouver du travail au plus vite (tant pis si on laisse la société se désagréger pendant ce temps) et même les grévistes (certains tout du moins) préfèrent agir sans prendre le temps de réfléchir... Il est effectivement dommage que les étudiants, mais même plus que ça, la société, soit dans une telle logique. La culture et la connaissance correpondent à un temps d'apprentissage qu'il faut prendre si on souhaite disposer des savoirs visés. Ce qui préoccuppent les étudiants non grévistes est souvent la valeur de leurs diplomes, jamais leurs niveaux de connaissances... Il serait peut-être temps pour eux de se remettre en question.
"Avec ce genre de préoccupations utilitaristes selon lesquelles l'université doit être immédiatement rentable (partiels, diplômes, travail), la LRU et la floppée de mesures visant à faire de l'université française une grande pouponnière managée pour futurs travailleurs rentables et dociles a de riches heures devant elle."
C'est déplorable mais c'est vrai...
-> Réponse à Anonyme
"c juste pr faire un peu de pub à un forum ..."
Qui a créé ce forum et dans quel cadre
"Rendez-vous sur www.montpellier3.sup.fr ..."
Idem
-> Réponse à étudiant_dégouté
"dès le début de la séance, les orateurs/organisateurs ont étés clairs : les AG qui suivent ne doivent remettre en cause les dispositions votées dans les précédentes, donc pas de nouveau vote concernant le blocage comme indiqué dans l'en tête de cette news ..."
Pour commencer les organisateurs comme tu les appelle sont en fait les membres du bureaux, personnes qui se portent volontaire pour gérer l'assemblée générale, prendre le tour de parole et noter ce qui est dit.
Ensuite lors de toute assemblée générale les premiers tours de paroles peuvent proposer un ordre du jour et remettre en cause absolument tout. Dans le cas contraire le blocage contre le cpe n'aurait toujours pas pris fin...
"Le principal meneur"
Qui ? Depuis quand y a-t-il un meneur principal ? Explique toi !
"...les personnes présentes dans l'amphi et n'acceptant pas les dispositions votées précédemment, étaient priées de partir ..."
Celà n'est de toute façon qu'un point de vue et à moins que l'Assemblée générale n'ait voté la déportation de toute personne qui s'opposait à tel ou tel point ce qui a été dit n'a aucune valeur !
-> Réponse à Anonyme
Merci pour les encouragements
-> Réponse à un autre Anonyme
"n'importe quoi, c'est un mouvement de protestation contre une loi, pas une remise en question du gouvernement ni du système du pays en général !"
Toute remise en question du gouvernement débute par une contestation ou une protestation sur un point précis. L'exemple historique : 1789 ou une révolution provoqué par une famine.
-> Réponse à un Anonyme, je ne sais pas lequel
"bonne idée: un vote légal où TOUS les étudiants seraient au courant du jour, de l'heure du vote avec un personnel varié, non-contestataire pour cette démarche (c'est-à-dire ne pas renverser les urnes, ne pas mettre le bordel lors du vote...des choses qu'on voit si souvent dans un pays où on est libre de s'exprimer et de laisser à autrui l'expression!!!!). car peu d'étudiants comprennent la démarche de cette grève d'étudiants: défendre notre vie d'étudiant et nos droits, défendre les salariés précaires, les chômeurs..."
J'ai déjà expliqué pourquoi un vote légal sera refusé par le mouvement et considéré comme illégitime. Toute décision en tant de grève se passe en Assemblée générale qui est souveraine. La seule solution possible c'est que les compteurs soient doublés, voire triplés, un comptage par les bloqueurs, un par les anti-bloqueurs et peut être même un par du personnel administratif ou enseignant.
-> Réponse à un Anonyme parmis tant d'autres
"je pense qu'il ne faut pas pénaliser les étudiants qui souhaitent assister à leurs cours et passer correctement leurs examens."
Nous souhaitons aussi assister à nos cours et passer nos examens mais pas au prix de nos convictions or le blocage est le seul moyen de pression dont les étudiants disposent.
"Le blocage de l'université a été décidé alors que tout le monde n'était pas au courant du jour et de l'heure du vote"
Cette information était disponible sur la fac dès la semaine précédente et des affiches ont été placardées le vendredi
"la preuve est que ils n'y avait pas 20.000 étudiants!!!"
Est-ce que 60 millions de français ont votés pour les présidentielles ? Je n'ai jamais vu de scrutin sans abstention, hors même lors du déblocage de l'université en 2006 il y avait tout au plus 3000 ou 4000 étudiants, loin des 22 000 qui étaient inscrits.
"La faculté est dans un état lamentable, il y a des tags partout, le matériel est bousillé sans parler de l'amphi A!!!!"
Il y aura toujours des dégradations mais dans ce cas là va vivre dans un univers asceptisé. La ville est emplie de tags elle aussi. Quand au matériel je ne vois pas en quoi il est bousillé ! Et je te rassure l'amphi A a déjà connu pire mais je tiens à dire que la majorité des bloqueurs condamnent eux aussi ces tags qui sont pour la plupart inutiles et totalement décalés.
"Vous souhaitez que le gouvernement vous entende, qu'il réagisse mais vous vous comportez comme des enfants colériques"
Attention tu stigmatise tout un mouvement en te basant sur le comportement de petits groupes
"La liberté d'expression, le droit de grève ok mais la liberté des autres vous y pensez!!!!"
Georges Wolinski : "La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité."
"Arrêtez de vouloir changer le monde et comportez vous comme des adultes."
Je ne suis pas sur que se mettre des oeillères et courber l'échine soit réellement un comportement adulte. Si c'était le cas pourquoi y aurait-il autant de grèves dans tant de professions ?
"Il y a une seule chose qui intéresse la majorité des étudiants, c'est le déblocage de la fac"
Alors si je te suis la majorité des étudiants sont égoïstes et se foutent de laisser une université minable à leurs enfants tant qu'ils ont finis leurs études à temps pour ne pas la voir de leurs propres yeux.
"laisser nous votez des le début des AG au lieu de faire en sorte que tout le monde s'en aille!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Si vous n'êtes pas capables de rester jusqu'au bout c'est bien que vous n'êtes pas réellement motivés !
Voilà,
je pense avoir répondu à tout le monde,
je précise que mes propos n'engagent que moi
Nico.
PS : Au vue de la confusion entre tout ces anonymes merci de signer vos messages par un pseudo pour savoir à qui ont s'adresse.
Assemblée générale
Ce jeudi 15 Novembre une AG est prévue à midi à l'Université Paul Valéry Amphi A. Sera votée, entre autres choses, la poursuite du blocage de la faculté.
Venez nombreux !
Venez nombreux !
Bilan des fac bloquées
Juste un petit rappel, la situation évolue vite, facs sont débloquées, rebloquées, délogées, réenvahies... Cette liste n'est donc que purement indicative :
Facs bloquées : 27
- Paris VIII (st denis)
- Paris X(nanterre)
- Paris XIII(villetaneuse)
- Rouen
- Tours
- Caen
- Nantes
- Rennes I
- Toulouse II
- Toulouse III
- Pau
- Perpignan
- Lyon II
- Montpellier II
- Montpellier III
- Lille III
- Lille I
- Limoges
- Brest
- Le Havre
- Bordeaux III
- Amiens
- Angers
- Besançon
- Dijon
- Metz
- La Rochelle
Facs fermées administrativement : 3
- Paris I (tolbiac)
- Rennes II
- Aix en provence
Facs bloquées : 27
- Paris VIII (st denis)
- Paris X(nanterre)
- Paris XIII(villetaneuse)
- Rouen
- Tours
- Caen
- Nantes
- Rennes I
- Toulouse II
- Toulouse III
- Pau
- Perpignan
- Lyon II
- Montpellier II
- Montpellier III
- Lille III
- Lille I
- Limoges
- Brest
- Le Havre
- Bordeaux III
- Amiens
- Angers
- Besançon
- Dijon
- Metz
- La Rochelle
Facs fermées administrativement : 3
- Paris I (tolbiac)
- Rennes II
- Aix en provence
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