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jeudi 28 février 2008

Rappel

Concert de soutien au mouvement pour financer l'impression de tracts et d'affiches sur les nouvelles réformes, le rapport pochard, le plan campus, la refonte des bourses, la réforme du système APL/ALS...
Vendredi 29 Février
21h
Blue up

avec Analistik et Skeleton band

VENEZ NOMBREUX

Appel à contribution

Cherchons toutes sortes d'image, de photo, de vidéos, prise pendant le mouvement (LRU ou CPE), afin de les utiliser sur un documentaire que l'on essaie de monter en ce moment. Un documentaire sur le thème de la parole, avec comme toile de fond les mouvements étudiants.
Contact : pereirachristo@yahoo.fr
Merci bien

mardi 26 février 2008

Concert de soutien

Vendredi 29 Février

21h
Blue up

avec Analistik et Skeleton band

Point Info hebdomadaire

Demain se tiendra le point info hebdomadaire de 9H00 à 17H00. Selon les conditions météos il se fera soit à l'entrée de la fac soit sur le parvis des amphis.

Un petit déjeuner est organisé. Nous appellons les bonnes volontés à participer, amenez ce que vous pouvez, gateaux, pain, confiture, jus de fruits...

Merci d'avance

samedi 23 février 2008

Valérie Pécresse précise les contours du "plan campus"

La ministre de l'enseignement supérieur, Valérie Pécresse, a présenté en conseil des ministres, mercredi 6 février, le cahier des charges et le calendrier du "plan campus" qui devrait faire émerger dix pôles d'excellence capables d'attirer en France les meilleurs chercheurs et étudiants. Une idée chère à Nicolas Sarkozy, inscrite dans la lettre de mission de Mme Pécresse. Le 29 novembre 2007, le président de la République avait précisé que le produit de la vente de 3 % du capital d'EDF, évalué alors à 5 milliards d'euros, servirait à financer ce programme.


Les projets déposés par les universités seront sélectionnés par un comité composé de huit personnalités, issues du monde de l'université, de la recherche et de l'entreprise. Anne-Marie Idrac, présidente de la SNCF, et Gilles Pélisson, directeur général du groupe Accor, feront partie du jury.

Les dossiers seront jugés selon quatre critères : "L'ambition pédagogique et scientifique", "l'urgence de la situation immobilière", "le développement d'une vie de campus" et "la cohérence du projet vis-à-vis du territoire concerné". Ils devront suivre un cahier des charges précis et privilégier les opérations de partenariat public-privé en matière d'investissement et de gestion immobilière.

LISTE DÉVOILÉE AU PRINTEMPS


Selon l'entourage de la ministre, plusieurs universités pourraient être réunies dans un même projet. La liste des premiers campus sélectionnés sera dévoilée au printemps. Un second appel à projets sera lancé à l'automne. Le démarrage opérationnel des campus retenus est prévu début 2009.

L'annonce de ce programme est accueillie plutôt favorablement par la Conférence des présidents d'université (CPU). "Nous ne sommes pas opposés au ciblage de moyens sur quelques pôles universitaires de niveau mondial ou européen, indique Michel Lussault, président de l'université de Tours et porte-parole de la CPU, mais il ne faut pas que cet effort se fasse au détriment de projets plus modestes mais aussi indispensables."


Du côté des organisations étudiantes, la crainte d'un enseignement supérieur à deux vitesses est plus présente. "Le plan campus ne doit pas être un moyen d'instaurer un système concurrentiel", prévient l'Unef. Une mise en garde qui survient après la publication du rapport Attali, dont les propositions jugées trop libérales par les syndicats étudiants ont réveillé les craintes d'un système à l'américaine, avec d'un côté des universités de recherche et de l'autre des "community colleges", qui accueillent des étudiants "locaux" et proposent des formations courtes.

Article du quotidien "Le Monde" du 6 Février.

Sur le site du Ministère de la recherche on peut aussi lire ceci :
« L'opération campus » vise à rénover et à redynamiser les campus existants grâce à un investissement massif et ciblé, pour créer de véritables lieux de vie, fédérer les grands campus de demain et accroître leur visibilité internationale.


Petites précisions :

Il y a un apport de 5 Millions d'Euros pour ce plan campus et une hausse de 30 % de la dotation globale des universités. Cependant 42 % de cette dotation globale ira aux 10 pôles d'excellence, les 74 autres devront se partager les 58 % restant. Les universités n'étant pas identifiées comme des pôles d'excellence verront donc une baisse de budget de 12 %. Sur l'Université Paul Valéry nous avons déjà subis une baisse de 38 % l'année passée (certains départements tels que Sciences du Langage ont eu jusqu'à 55 % de réduction budgétaire).

Le plan campus va définitivement creuser l'écart entre dix universités bien côtées où les frais d'inscriptions devront vite exponentiels (Grâce à la LRU certains Masters coutent déjà plusieurs milliers d'euros) et les autres universités qui n'auront pas le budget nécessaire pour les rénovations et les frais de fonctionnement.

vendredi 22 février 2008

Résumé de la réunion de mobilisation

En bref :

- Le point info quotidien devient un point info hebdomadaire tenu tout les mercredis de 9H00 à 17H00.

- Le mercredi sera assuré un petit déjeuner où toute contribution est la bienvenue (gateaux, pain, confiture, jus de fruit...)

- Des tracts doivent être rédigés sous peu co-signés par Sud étudiant.

- Des interventions dans les cours doivent être organisées tout les jours dès lundi entre 12H00 et 14H00

Nous appellons tout le monde à s'interesser aux nouvelles réformes :
lru, rapport pochard, plan campus, plan logement...

mercredi 20 février 2008

Réunion de mobilisation

Rendez-vous des mobilisés et de ceux qui souhaitent se mobiliser à 18H00 demain avec Sud étudiant, au local de Sud, à la Maison des étudiants.

dimanche 17 février 2008

Changement de programme

Demain un petit déjeuner étais prévu.
Du fait de conditions météorologiques défavorables le petit déjeuner est reporté à mercredi matin dès 09H00.

Merci

mercredi 13 février 2008

Vernissage d'une exposition photo sur le mouvement

Mercredi 20 Février à 18H30
Vernissage d'une exposition photo sur le mouvement par Lisa.


Dans le Magasin
RB PHOTO
32 rue JJ Rousseau
34000 Montpellier
04.67.41.25.17

Cette exposition sera visible pendant un mois.


Agrandir le plan

mardi 12 février 2008

Rappel

Demain Mercredi 13 Février à 17H15 Amphi A aura lieu une projection du film "Universités, le Grand soir" de Thomas Lacoste.
(Pour en savoir plus sur ce film cliquez ici)

Cette projection sera suivie d'un débat avec des enseignants de Montpellier II et de Montpellier III.

Les thèmes abordés pendant ce débat seront la LRU, le rapport Pochard, le plan réussite en Licence, le plan Campus ...



Pour ceux qui ne l'ont pas encore signé une pétition nationale contre la répression des mouvements sociaux est en ligne sur http://stop-repression.blogspot.com. N'hésitez pas à faire circuler l'adresse de cette pétition.

samedi 9 février 2008

Petit déjeuner

Le rapport pochard viens de sortir. Le résumé de ce dernier est disponible un peu plus bas sur cette page mais afin de maximiser sa diffusion nous avons besoin de distribuer ce résumé sous forme de tracts.

Afin de pouvoir faire assez de tracts nous appellons toutes les bonnes volontés à participer à la création d'un vrai petit déjeuner lundi 18.

Pour ceux qui se sentent de cuisiner il faudrait faire des gateaux afin de les vendres. Les autres pourront participer en amenant du pain, de la confiture, du jus de fruits...

Le tout sera vendu au profit du mouvement et les bénéfices serviront à imprimer des tracts pour informer sur le rapport pochard.

Merci d'avance de votre contribution.
Afin de s'organiser merci de nous contacter à mouvement.montpellier@gmail.com

jeudi 7 février 2008

Projection Débat

Parce que la mort des facs est l'affaire de tous !!!

Projection du film "Universités, le grand soir" de Thomas Lacoste.

Suivi d'un débat ouvert à tous avec divers enseignants de Montpellier II et de Montpellier III.

Le 13 Février 2008
Université Paul Valéry
Amphi A 17H15

Le rapport pochard en 10 points clés

LE RAPPORT POCHARD
Remise en question du métier d'enseignant
10 Points clés pour comprendre cette réforme


  • L'autonomisation :


  • Le rapport Pochard propose l'autonomisation des régions voire même des établissements scolaires. De ce fait ce rapport remet en question le cadre national d'enseignement en créant des disparitées au niveau des enseignements et permettant à la subjectivité des enseignants de supplanter le contenu des enseignements, ces derniers seraient donc potentiellement affectés par des valeurs idéologiques.

  • La mise en concurrence :


  • Après les universités, la mise en concurrence des établissements scolaires est à l'ordre du jour. Sous prétexte de motiver les enseignants le rapport pochard privilégie un système de concurrence accrue. De ce fait il y aura un classement des établissements avec de réels fossés empêchant des enseignants ayant commencé dans un établissement mal classé de pouvoir être affecté dans un de « meilleur niveau ».

  • Le fonctionnariat :


  • C'est une remise en question directe du statut de fonctionnaire dans l'éducation nationale. L'idée qu'être enseignant c'est pour la vie est donc révolue. Les fonctionnaires doivent être remplacés petit à petit par des postes de contractuels, soumis à évaluation et potentiellement victimes de licenciement. Ces contractuels seront recrutés pour des périodes aléatoires, la plupart du temps en contrat à durée déterminée.

  • Les salaires :


  • Malgré les préjugés les enseignants sont les fonctionnaires les moins bien rémunérés. En effet ils ne disposent pas des mêmes primes que les autres fonctionnaires. Selon l'idée de Nicolas Sarkozy « travailler plus pour gagner plus » les enseignants devront assurer plus de cours, être en charge de plus d'élèves pour gagner plus. Cela peut nuire à la qualité des enseignements mais cela nuit aussi au recrutement car deux personnes travaillant 45 heures chacune valent mieux que trois qui travaillent 30 heures, de ce fait il y aura forcément moins de recrutement.

  • Les rôles des enseignants :


  • Le rapport pochard crée l'idée de multifonctionnalité des enseignants. Ces derniers devront parfois enseigner plusieurs matières, qu'ils soient ou non formés pour le faire. Afin de réduire les coûts en ressources humaines les enseignants auront plusieurs tâches supplémentaires à accomplir, ils remplaceraient les pions et pourraient même devoir assurer une fonction de « flicage ». L'enseignant doit certes faire attention aux enfants dont il s'occupe mais ce n'est pas son rôle d'assurer une fonction de policier. Couplée avec l'idée de fichage des enfants turbulents considérés comme « pré-délinquant » par Nicolas Sarkozy cette mesure est une grave atteinte aux droits de l'enfant.

  • Le rôle des chefs d'établissements :


  • En plus de leurs rôles actuels ils auraient un rôle de délateur. Ils seraient en charge de surveiller ses enseignants et de dénoncer auprès de l'inspecteur d'académie tout écart ou « comportement suspect ». Assurer un contrôle de la qualité d'enseignement est nécéssaire, c'est le rôle de l'inspecteur d'académie. Cette réforme laisse place à des délations mensongères basées sur des conflits personnels ou idéologiques.

  • La féminisation :


  • Il s'agit ici d'une politique de discrimination positive. Le constat est certes juste, la parité est loin d'être atteinte. Cependant cette politique n'est pas une solution. Embaucher une femme à cause de son sexe c'est renier ses compétences. Les hommes et les femmes devraient avoir une égalité assurée au niveau de l'emploi mais mettre le sexe comme facteur principal de recrutement est nuisible aux statuts des employées car celles-ci ne seraient pas considérées comme qualifiées par les autres employés mais comme ayant été recrutées grâce à leur sexe.

  • Le recrutement :


  • Le rapport vise à restructurer le recrutement. Le CAPES et l'Agrégation risquent fortement d'être supprimés au profit d'un recrutement au niveau Master suivit une petite formation et de plusieurs années de formations sur le terrain où les nouveaux arrivants seraient sous payés. De plus avec un dispositif de suppression des dispositifs de pré-retraite les jeunes seront moins recrutés au profit de séniors.

  • L'avenir de l'enseignement :


  • La structure d'enseignement est directement en danger. Le contenu des enseignements seront remis en cause du fait de la qualité de formation des enseignants. Un professeur formé en Histoire sera potentiellement professeur de Mathématiques ou de Sport. La multifonctionnalité de l'enseignant met donc directement les enseignements en danger. Le gage de qualité des enseignements ne sera plus assuré et les enseignants seront contraints à assurer des cours pour lesquels ils ne seront pas forcément formés

  • L'avenir de l'enseignant :


  • L'enseignant devra assurer de nombreux rôles. Il devra enseigner une ou même plusieurs matières pour lesquelles il ne sera pas formé. Il devra aussi assurer le rôle de surveillant qui risque de disparaître. Enfin il devra fliquer ses élèves et faire des rapports sur les élèves agités, ces rapports constitueront un fichage des enfants turbulents, qu'ils soient hyperactifs ou qu'ils aient des problèmes familiaux ou psychologique. Les enseignants participeront donc à une catégorisation des enfants agités comme des pré-délinquants.

    Refusons ce Rapport Pochard, véritable mode d'emploi pour l'élaboration d'une loi réformant l'éducation nationale. Cette politique met en danger nos structures d'enseignements. Mobilisons-nous pour ne pas laisser ce gouvernement détruire notre système d'enseignement au profit d'un système basé sur le piston, la rentabilité et la démagogie. Ce rapport ne vise pas à instaurer une meilleure pédagogie mais à introduire dans le système éducatif français une déresponsabilisation de l'état et une concurrence accrue des écoles.

    MOBILISONS-NOUS

    mercredi 6 février 2008

    Si on vote mal, on doit revoter...

    Non au forcing pour l’application de la LRU à l’Université de Rennes 1 !
    Oui à une Université répondant à la mission de service public d'enseignement supérieur et de recherche !


    Compte-Rendu d'un Enseignant-Chercheur à Rennes 1 :

    Le CA de l’Université de Rennes 1, réuni le 30 janvier 2008, vient de rejeter — à 26 voix pour, 9 contres, 8 abstentions — les nouveaux statuts proposés pour leur mise en conformité avec la LRU. Il fallait 29 voix pour que ces statuts soient acceptés.
    Monsieur Goasguen, 1er vice-président de l’université nous explique dans un mail adressé à la liste « UR1-santé » du 1er février 2008 que « les motifs de ce rejet ne sont pas relatifs au texte, mais à une opposition de principe au texte de la LRU » !
    « En conséquence, un nouveau conseil sera réuni le vendredi 8 février à 14 h 30 pour un nouvel examen. S’il n’était pas voté – comprendre accepté –, nous serions dans une position très difficile, car la loi prévoit que les nouveaux conseils doivent être installés avant le 11 août 2008 ». Est-ce cela la démocratie ? On vous demande de voter et si vous votez « mal », on vous fait recommencer jusqu'à ce que vous votiez « bien » !
    Après avoir tout fait pour étouffer le mouvement des étudiants (contrôle des étudiants mobilisés, interdiction de tenir des tables d’information, fermeture des locaux, répression des « blocages » même les plus pacifiques et intervention de milices policières privées...), après avoir méprisé les personnels et leurs représentants (suppression de la liste de diffusion « infos-loi-autonomie », préparé la LRU à la CPU sans le moindre mandat de ses conseils...), la Présidence de l'Université veut faire revoter le CA jusqu'à ce qu'elle obtienne un résultat qui les
    satisfasse : c'est leur conception de la démocratie, ne les laissons pas faire !
    Oui ! il y a une « opposition de principe » des représentants des personnels et des étudiants au CA de l’université de Rennes 1 à la LRU.
    Si les statuts ont été refusés par le CA, c'est bien parce qu’en voulant se conformer à la LRU, ils remettent en cause la collégialité et l'organisation en disciplines qui structurent l’Université :
    Ils diminuent de moitié le nombre de membres du CA
    Ils diminuent la proportion de membres élus au profit des membres nommés
    Ils réduisent à la portion congrue les représentants des collèges BIATOSS et étudiants
    Ils donnent au seul Président un pouvoir exorbitant, notamment sur la gestion des emplois et des missions
    Ils remplacent les actuelles commissions de spécialistes par des comités de sélection nommés par le Président et dont les travaux échappent à tout contrôle par les pairs

    Dénonçons cette manipulation ! D’autres CA ont rejeté leurs nouveaux statuts. Il est évident que plus le nombre d’universités refusant ainsi d’appliquer la LRU sera grand, plus Madame Pécresse sera contrainte d’abroger sa loi.


    Partout en France la contestation continue. Certes elle a pris d'autres formes et n'est pas médiatisée mais elle est bien là. Des étudiants refusent de laisser cette loi passer. Des enseignants eux aussi protestent. Nous devons à nouveau nous mobiliser pour ne pas laisser cette réforme catastrophique détruire l'Université Publique.

    ENSEMBLE MOBILISONS NOUS

    mardi 5 février 2008

    Le rapport pochard

    Bonjour à tous,

    Le rapport de la commission sur le métier d'enseignant a été rendu public hier. Après l'avoir largement parcouru (je n'ai pas encore eu le temps de lire les 271 pages mais vous pouvez télécharger ce "livre vert" ici) je vais tenter de mettre en évidence certains points :


    - Premièrement : la féminisation des postes d'enseignants. En effet pour atteindre la parité des femmes seront recrutées pour leur sexe et non pour leurs compétences. En effet les femmes doivent avoir les mêmes droits que les hommes mais cette discrimination positive n'est pas réellement positive pour elle car c'est leur nier toute qualité. Le sexisme est un des problèmes récurents de notre société mais au final cette politique n'est qu'une prolongation de ce problème. Ce n'est pas une réponse aux mentalités sexistes. En ce moment il y a un machisme qui fait que pour un recrutement si tu as un homme et une femme de même compétence, c'est l'homme qui est presque systématiquement pris. Obliger un recrutement de femme c'est inverser le processus mais ce processus reste injuste. Au final personne n'est équivalent. On ne devrait pas choisir au sexe, que la preference soit pour l'homme ou pour la femme. Les femmes au contraire sont plus motivés en général car elle savent que il y a cette barrière. Que ce soit femme ou homme il y a des gens compétents pour tout les métiers. La parité devrait être un fait, la discrimination par le sexe ne devrait pas être un critère de sélection. Les hommes et les femmes devraient avoir une égalité assurée au niveau de l'emploi mais mettre le sexe comme facteur principal de recrutement est nuisible aux statuts des employées car celles-ci ne seraient pas considérées comme qualifiées par les autres employés mais comme ayant été recrutées grâce à leur sexe.

    - Secondement le rapport institue une multifonctionnalité des enseignants. Afin de réduire les coûts les enseignants auront plusieurs tâches supplémentaires à accomplir, ils remplaceraient les pions et pourraient même être amener à fliquer leurs élèves. La politique d'ultrasécuritarisme qui est de rigueur dans notre société rentre ainsi à l'école. Avec ces nouvelles dispositions les enseignants auront un triple rôle, enseigner, s'occuper des locaux et des enfants et enfin jouer le rôle du flic. Accouplé avec la logique de fichage mise en place pendant les précédents gouvernements ce nouveau statut introduit une logique de caricature des enfants dits "turbulents". L'enseignant doit certes faire attention aux enfants dont il s'occupe mais ce n'est pas son rôle d'assurer une fonction de policier. Nicolas Sarkozy disait dans le Parisien : « Il faut agir plus tôt, détecter chez les plus jeunes les problèmes de violence. Dès la maternelle, dès le primaire, il faut mettre des équipes pour prendre en charge ces problèmes. — Dès la maternelle ? — Oui ! ». C'est cette politique de fichage qui est en train de s'instaurer. Vous pouvez aussi consulter à ce sujet le site de la ligue des droits de l'homme à toulon

    - Troisièmement il y a autonomisation des régions. De ce fait tout comme pour les universités les écoles seront soumises à la concurrence et les politiques éducatives seront variables selon les directives des collectivités territoriales. De plus les enseignants issus de telle ou telle école ne pourront pas être embauchés dans telle autre école car ils seront catalogués comme professeurs bas de gamme. Comme on peut le lire dans un article de Libération (consultable ici) "Pour Nicolas Sarkozy, la cause est entendue : il suffit de supprimer la carte scolaire et de la remplacer «par rien». Le simple jeu de la concurrence entre écoles et collèges permettra alors d'augmenter la qualité de tous les établissements, chacun pouvant librement développer son projet pédagogique et trouver sa niche sur le marché éducatif." La mise en concurrence des écoles est au centre de ce débat, dans le Monde (Consultable ici) on peut lire "Dans un premier temps, le ministre de l'éducation, Xavier Darcos, avait seulement affiché sa volonté de renforcer l'évaluation des résultats des élèves en primaire. En modifiant, dès la prochaine année scolaire, les deux "évaluations nationales" : des tests, que passent tous les élèves de CE1 et de CM2, qui servent de points de repère aux enseignants et à l'administration et nourrissent les statistiques de l'éducation nationale. En précisant, le 11 décembre, que ces résultats "seront rendus publics école par école dès la rentrée 2009", le ministre a pris le risque de réveiller l'hypersensibilité des enseignants sur ce thème."

    - Quatrièmement, ce rapport vise à libéraliser l'enseignement. En effet le statut de fonctionnaire est directement visé. Les enseignants titulaires seraient remplacés petit à petit par des enseignants contractuels. De ce fait ils pourront être licenciés. Comme on peut le lire dans un article de Libération (Consultable ici) "Au-delà de l’érosion de leur pouvoir d’achat, beaucoup ont acquis la conviction que le service public de l’éducation est aujourd’hui menacé. Avec 11 200 postes supprimés à la rentrée 2008, il est en première ligne. En ce moment, chaque établissement reçoit son nombre de postes pour l’an prochain, découvrant les coupes. La multiplication attendue des vacataires et des contractuels, ajoutée à l’appel pressant à faire des heures supplémentaires, contribue à l’impression d’une profession de moins en moins reconnue."

    Le rapport est assez long et modifie complètement le statut d'enseignant et l'idée même d'enseignement. Il est long mais des resumés seront probablement disponibles d'ici quelques semaines. En attendant vous pourrez le consulter ici

    Après avoir commencer de réformer les universités le gouvernement continue avec les lycées, les collèges et les primaires. Quelle sera la prochaine cible de la mise en concurrence ? Les maternelles et les crèches peut-être ?

    Repression policière sur le campus de Paris XIII

    Voici le message de Paris XIII :


    "La visite de la ministre de l’Enseignement Supérieur jeudi 30 janvier à paris 13 aura été l’illustration malheureuse de la criminalisation de la contestation sociale.
    Présentée comme une rencontre avec les étudiants et personnels, le dialogue a très vite montré ces limites : la présidence, visiblement irritée par la protestation non violente d’une partie des participants, leur a bloqué l’accès à l’amphi bien que tous les étudiants aient été conviés à ce débat. Un cordon sécuritaire composé majoritairement de policiers en civil s’est opposé à l’entrée de ces étudiants. La tension montante, une bousculade a eu lieu sans qu’aucun coup n’ait été porté par les étudiants. Suite à cet évènement, deux d’entre eux ont été mis en garde à vue. Une instruction est en cours, appuyée par une plainte déposée par la présidence. Ces deux personnes risquent d’être inculpées pour dégradation de biens publics, violence envers des représentants de la force publique et incitation à la rébellion.
    Toutes les personnes présentes lors de cet évènement, ainsi que les vidéos des trois caméras, pourront attester du caractère fallacieux de ces accusations. Face à la contestation sociale, la seule réponse est la répression et la politique du bouc émissaire. La direction de l’université s’est rendue complice de cette manœuvre politique.

    Par conséquent, nous, étudiants, personnels, et citoyens soucieux des libertés publiques, par l’intermédiaire de cette pétition demandons :

    - l’arrêt immédiat des poursuites engagées contre les deux accusés,
    - le retrait de la plainte engagée par la présidence,
    - rétablissement de la franchise universitaire restreignant la présence policière au sein des facs,
    - la condamnation de la répression à l’engagement contestataire.

    Signez la pétition sur le site "

    Vous pouvez aussi signer la pétition nationale

    lundi 4 février 2008

    Réunion de mobilisation

    Mardi 5 février 2008 :

    Réunion de mobilisation et d'information à 12H00 parvis des Amphis A/B/C

    Thèmes :

    - La mobilisation
    - Les élections étudiantes
    - Le rapport Pochard (suppression CAPES/AGREG)
    - Le rapport Attali (libéralisation accrue)
    ...