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vendredi 18 janvier 2008
samedi 15 décembre 2007
Un président antigrève !!!
mardi 11 décembre 2007
Illustration de la violence d'hier
dimanche 9 décembre 2007
Il y a quelques temps Tolbiac, puis Perpignan, lundi ce sera le tour de Montpellier
COMMUNIQUE DE PRESSE
COMITE DE GREVE DE TOLBIAC
Lundi 26 novembre
Ce matin, la presidence a procede a un coup de force exceptionnel. Pour cela, des mails ont ete envoyes par les directeurs d'UFR et la presidence, faisant etat de la necessite de "debloquer la fac", et invitant les etudiants, professeurs et personnels, a "venir accompagner cette reprise". Ainsi, ce matin, a 8h30, apres avoir laisser les esprits s'echauffer, les etudiants qui entraient a la fac n'ont pas eu a presenter leur carte contrairement a d'habitude.
Ceci a permis l'entree dans l'enceinte de la faculte de militants d'extreme droite (FNJ, RED, et UNI...), rassembles et prevenus pour l'occasion, dans le but de "debloquer la fac", comme l'a avoue Mr Hervier, vice president de Paris 1. Nous rappelons que la presidence porte ainsi toute la responsabilites des violences qui ont suivi, faisant etat d'une dizaine de blesses. Soulignons le fait que les vigiles prives presents ont ete utilises, non pas pour separer et proteger les etudiants de l'universite, mais pour forcer les piquets de greve.
Le comite de greve denonce la violence de certains directeurs d'UFR a l'encontre d'etudiants grevistes. Par exemple, Mr Pradier directeur de l'UFR d'economie, a projete et a porte des coups de genou sur differents etudiants grevistes. Plusieurs cas de violences emanant de responsables de l'universite, dont Mr le president Henin lui-meme, ont ete malheureusement recensees.
Face a l'echec de cette tentative, et aux affrontements provoques par l'attitude deplorable de la presidence, M. Henin, decide a evacuer les grevistes par tous les moyens, s'est tourne vers les forces de l'ordre. A midi, le centre a ete evacue par les gardes mobiles, puis ferme jusqu'a nouvel ordre. Cinq interpellations ont ete effectuees, mais les etudiants arretes ont ete relaches grace a la pression et a la solidarite des manifestants.
Face a cette violence, des soutiens aux grevistes se sont exprimes emanant de personnels et d'enseignants, choques par l'attitude de la presidence, ainsi que d'une grande majorite des etudiants presents.
Le comite de greve a pris les decisions suivantes :
- Creation d'une commission anti-repression
- La poursuite en justice collective des auteurs des violences
- Demande de la demission du president de Paris 1 Mr Henin."
Etrange coïncidence, Miossec a vu ce que ces appels donnaient et pourtant il persiste dans cette voie, il ne veut qu'un déclocage en urgence et ce avec violence s'il le faut !
COMITE DE GREVE DE TOLBIAC
Lundi 26 novembre
Ce matin, la presidence a procede a un coup de force exceptionnel. Pour cela, des mails ont ete envoyes par les directeurs d'UFR et la presidence, faisant etat de la necessite de "debloquer la fac", et invitant les etudiants, professeurs et personnels, a "venir accompagner cette reprise". Ainsi, ce matin, a 8h30, apres avoir laisser les esprits s'echauffer, les etudiants qui entraient a la fac n'ont pas eu a presenter leur carte contrairement a d'habitude.
Ceci a permis l'entree dans l'enceinte de la faculte de militants d'extreme droite (FNJ, RED, et UNI...), rassembles et prevenus pour l'occasion, dans le but de "debloquer la fac", comme l'a avoue Mr Hervier, vice president de Paris 1. Nous rappelons que la presidence porte ainsi toute la responsabilites des violences qui ont suivi, faisant etat d'une dizaine de blesses. Soulignons le fait que les vigiles prives presents ont ete utilises, non pas pour separer et proteger les etudiants de l'universite, mais pour forcer les piquets de greve.
Le comite de greve denonce la violence de certains directeurs d'UFR a l'encontre d'etudiants grevistes. Par exemple, Mr Pradier directeur de l'UFR d'economie, a projete et a porte des coups de genou sur differents etudiants grevistes. Plusieurs cas de violences emanant de responsables de l'universite, dont Mr le president Henin lui-meme, ont ete malheureusement recensees.
Face a l'echec de cette tentative, et aux affrontements provoques par l'attitude deplorable de la presidence, M. Henin, decide a evacuer les grevistes par tous les moyens, s'est tourne vers les forces de l'ordre. A midi, le centre a ete evacue par les gardes mobiles, puis ferme jusqu'a nouvel ordre. Cinq interpellations ont ete effectuees, mais les etudiants arretes ont ete relaches grace a la pression et a la solidarite des manifestants.
Face a cette violence, des soutiens aux grevistes se sont exprimes emanant de personnels et d'enseignants, choques par l'attitude de la presidence, ainsi que d'une grande majorite des etudiants presents.
Le comite de greve a pris les decisions suivantes :
- Creation d'une commission anti-repression
- La poursuite en justice collective des auteurs des violences
- Demande de la demission du president de Paris 1 Mr Henin."
Etrange coïncidence, Miossec a vu ce que ces appels donnaient et pourtant il persiste dans cette voie, il ne veut qu'un déclocage en urgence et ce avec violence s'il le faut !
Compte rendu de la mobilisation
Blocage effectif :
Aix-Marseille I - Schuman
Aix-Marseille I - St-Charles
Angers
Le Havre
Lille III
Limoges (Lettres)
Montpellier III
Nantes
Nice
Paris III - Censier
Paris VIII - Saint-Denis
Poitiers
Reims
Rouen
Fermeture Administrative puis blocage revoté :
Amiens
Brest
Montpellier III
Nancy II
Pau
Déblocage par la force (donc illegitime) :
Lyon II
Paris X - Nanterre
Perpignan
Tours
Blocage selectif les jours de grève :
Clermont-Ferrand
Le Mans
Paris - Sorbonne
Paris VII - Rive gauche
Paris VIII
Orléans
Grève reconductible du personnel :
Aix-Marseille I - St Charles
Lille I
Paris III - Censier
Paris VIII
Reims
Toulouse II - Mirail
Tours
(mise à jour 7 décembre 2007)
Et certains disent que seulement 3 ou 4 facs restent mobilisées...
Aix-Marseille I - Schuman
Aix-Marseille I - St-Charles
Angers
Le Havre
Lille III
Limoges (Lettres)
Montpellier III
Nantes
Nice
Paris III - Censier
Paris VIII - Saint-Denis
Poitiers
Reims
Rouen
Fermeture Administrative puis blocage revoté :
Amiens
Brest
Montpellier III
Nancy II
Pau
Déblocage par la force (donc illegitime) :
Lyon II
Paris X - Nanterre
Perpignan
Tours
Blocage selectif les jours de grève :
Clermont-Ferrand
Le Mans
Paris - Sorbonne
Paris VII - Rive gauche
Paris VIII
Orléans
Grève reconductible du personnel :
Aix-Marseille I - St Charles
Lille I
Paris III - Censier
Paris VIII
Reims
Toulouse II - Mirail
Tours
(mise à jour 7 décembre 2007)
Et certains disent que seulement 3 ou 4 facs restent mobilisées...
dimanche 2 décembre 2007
Appel à la mobilisation
- Appel d'aide aux lycéens de Joffre pour maintenir un barage filtrant jusqu'à leur Assemblée Générale. Il faudrait quelques étudiants pour les soutenir, veuillez nous envoyer un e-mail de confirmation si vous comptez vous y rendre, merci. Rendez-vous à 07H15 devant le lycée Joffre.
- Appel à la mobilisation étudiante, rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H45 pour maintenir les piquets de grève. Merci de faire passer l'information à vos divers contacts. Venez nombreux !
- Appel à la mobilisation étudiante, rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H45 pour maintenir les piquets de grève. Merci de faire passer l'information à vos divers contacts. Venez nombreux !
mercredi 21 novembre 2007
Les négociations commencent...
"Un étudiant impliqué dans la contestation de la loi Pécresse, qui bloquait le site de Censier de Paris III, a été victime mercredi matin d'un tir d'arme à feu venu de la barre d'immeuble située en face, qui l'a effleuré sans le blesser."
Source : AFP
Alors que le mouvement s'amplifie, la répression s'accentue !!!
Source : AFP
Alors que le mouvement s'amplifie, la répression s'accentue !!!
dimanche 18 novembre 2007
Les "anti-blocage"
Bien que le gros des troupes soit versatile, l'intervention d'enseignants-chercheurs, voire de membres de la direction de l'université en AG pour dénoncer la LRU
rassure les indécis et entraîne une certaine indulgence vis-à-vis des étudiants les plus impliqués. Mais une minorité persiste à s'opposer, parfois jusqu'à l'humiliation, tels ces 3 étudiants, membres de l'UNI ("La droite universitaire") intervenus contre la grève lors de l'AG de St-Charles, jeudi dernier et dont les arguments ont été démontés point par point par un maître de conférence. Cette opposition active (notamment sur internet) mais peu représentée peine parfois à s'identifier*, se faisant passer dans un premier temps pour "des étudiants apolitiques qui veulent simplement retourner en cours". Apolitique. Le détail est récurrent.
Dernier exemple en date, posté hier soir sur le site de LaProvence.com :
Rendez-vous à 11H sur la place de la mairie d'aix en provence pour un sit-in apolitique et non violent pour que nous puissions nous faire entendre afin de retourner le plus vite en cours. * Thème : La reprise des cours! * Matériel recommandé: livres, block-notes, profs, cahiers, etc. ainsi que des habits blancs (tee-shirt, bandeaux...) Venez nombreux pour que nous puissions nous faire enfin entendre! Pour des raisons pratiques, merci de nous confirmer sur facebook votre présence.
Liberté chérie
Dans le même registre, l'association Liberté Chérie qui à Marseille, avait connu son heure de gloire au plus fort de la grève de la RTM en 2005 refait très opportunément surface un soir de grève dans les transports. Mercredi, deux militants en chemises tractaient malgré le mistral sur le parvis de gare Saint Charles. "Non au chantage des syndicats ! Oui aux réformes !" pouvait-on lire sur les tracts. Ici encore l'argument principal de ces deux étudiants en droit (une fois n'est pas coutûme) pour justifier la sincérité de leur engagement était l'apolitisme...tout en se revendiquant libéraux. Etonnant, de la part de membres d'une association fondée par Edouard Fillias, candidat mort-né du parti ultra-libéral Alternative libérale - faute d'un nombre de parrainages suffisant - lors des présidentielles de 2007
L'engagement presque "suicidaire" de ces individus toujours très peu nombreux sur le terrain et peu armés face aux critiques renforce leurs adversaires plus qu'il ne les atteint. Les indécis y décèlent parfois une tentative de manipulation et se rallient aux grévistes, en apparence plus sincères que ces "apolitiques" dont l'engagement demeure bien étonnant pour des individus qui se prétendent si peu intéressés par la vie de la cité...
Source : Marseille en Scène

Dernier exemple en date, posté hier soir sur le site de LaProvence.com :
Rendez-vous à 11H sur la place de la mairie d'aix en provence pour un sit-in apolitique et non violent pour que nous puissions nous faire entendre afin de retourner le plus vite en cours. * Thème : La reprise des cours! * Matériel recommandé: livres, block-notes, profs, cahiers, etc. ainsi que des habits blancs (tee-shirt, bandeaux...) Venez nombreux pour que nous puissions nous faire enfin entendre! Pour des raisons pratiques, merci de nous confirmer sur facebook votre présence.
Liberté chérie
Dans le même registre, l'association Liberté Chérie qui à Marseille, avait connu son heure de gloire au plus fort de la grève de la RTM en 2005 refait très opportunément surface un soir de grève dans les transports. Mercredi, deux militants en chemises tractaient malgré le mistral sur le parvis de gare Saint Charles. "Non au chantage des syndicats ! Oui aux réformes !" pouvait-on lire sur les tracts. Ici encore l'argument principal de ces deux étudiants en droit (une fois n'est pas coutûme) pour justifier la sincérité de leur engagement était l'apolitisme...tout en se revendiquant libéraux. Etonnant, de la part de membres d'une association fondée par Edouard Fillias, candidat mort-né du parti ultra-libéral Alternative libérale - faute d'un nombre de parrainages suffisant - lors des présidentielles de 2007
L'engagement presque "suicidaire" de ces individus toujours très peu nombreux sur le terrain et peu armés face aux critiques renforce leurs adversaires plus qu'il ne les atteint. Les indécis y décèlent parfois une tentative de manipulation et se rallient aux grévistes, en apparence plus sincères que ces "apolitiques" dont l'engagement demeure bien étonnant pour des individus qui se prétendent si peu intéressés par la vie de la cité...
Source : Marseille en Scène
jeudi 15 novembre 2007
Réponse aux différentes réactions
Bonsoir,
du fait de vos nombreuses réactions je vais prendre le temps de vous répondre.
-> Réponse à unie
"Il faut qu'on soit le plus nombreux possible en effet pour qu'on puissevoir de quoi ont réellement envie les étudiants..."
Les assemblées générales sont ouvertes à tous, lors du mouvement contre le cpe un grand nombre de personnes sont venus pour voter le déblocage, le jour où cette mesure a été votée les bloqueurs ne l'ont pas contesté et ont acceptés de réouvrir l'université.
"continuer le bloquage en ne sachant pas comment vont se passer les exams"
Sur ce point je pense que _prof_ t'a déjà répondu. En effet j'ai été moi même bloqueur lors du mouvement contre le cpe et les examens ont étés reportés après la fin du blocage. Ces partiels ont uniquement porté sur les enseignements suivis avant le blocage ce qui a facilité les choses pour un grand nombre d'élève. Pour autant les diplomes n'ont pas été donnés puisque les taux de réussite n'ont pas été particulièrement plus élevés que les années précédentes.
"retourner en cours avoir ses exams en décembre et puis laisser passer cette loi?"
Personnellement je ne suis pas prêt à mettre de côté mes convictions simplement pour avoir des bonnes notes. De plus si on est réellement motivé on peut tout à fait concilier les deux. Au début du semestre des bibliographies ont été données pour l'éventualité où vous souhaiteriez pousser plus loin, servez-vous en ! Nous sommes dans l'enseignement supérieur et celà suppose une capacité de réflexion minimum et vu l'accebilité des ressources que l'on doit à internet personne ne peut réellement se plaindre de ne pas avoir ce qu'il faut pour comprendre. Au pire des cas joignez vos professeurs par e-mail si celà vous terrorise autant.
"Tout dépend des priorités qu'ont chaque étudiants...ceci ne se juge pas (à mon avis!) mais ce qu'il faut dans tous les cas c'est respecter ce qui se dit et ce qui se vote dans les AG..."
Sur ce je n'ai rien à dire, tout le monde a le droit au respect de ses opinions et l'assemblée générale est souveraine en tant de grève.
Pour ce qui est des médias il y aura toujours des perturbateurs et ça personne ne peut rien y faire.
"Enfin bon tout ça pour dire qu'il faut être un maximum présent dans les AG pour ne pas aller se plaindre après en disant que la fac ne se débloque pas"
Il faut surtout se poser la question de pourquoi vous êtes seulement contre le blocage, un grand nombre de personne s'expriment seulement pour le blocage. Le problème n'est pas là, le blocage est un moyen d'action et un moyen de pression indispensable. Avant de vous prononcer sur le blocage prenez position par rapport aux revendications portées par le mouvement.
"Je voudrais juste rajouter que ça serait bien d'organiser un référendum. les votes seront miuex comptés que dans un vote à main levé, et les gens oseront peut être plus s'exprimé dans des conditions où ne sait pas qui est pourquoi parce que j'ai remarqué que c'était difficile de parler quand on est 50 anti-blocage dans un amphi plein de pro-blocage..."
Je suis contre car l'administration n'a pas son mot à dire dans cette grève. Ce n'est pas l'administration qui est en grève mais les étudiants, eux seuls sont capables d'assurer le bon déroulement des votes, certes celà demande un peu d'organisation, mais avec le temps tout va mieux. Pour ce qui est du référundum le personnel de sécurité avait reçu des consignes de la part du président pour ne pas laisser entrer dans l'université certaines personnes (moi y compris) le jour du référundum, pourquoi ? Il y a visiblement eu un tri, c'est entre autres choses pour cela que le référundum a été empeché par les bloqueurs.
"ne serait-ce que tout à l'heure quand il a failli avoir une bagarre.."
Ne confond pas tout cette altercation a été entre Aswan de l'UNEF et David, chomeur... Ni l'un ni l'autre ne voulait débloquer.
PS : Si tu repasse merci de me dire si ton pseudo, "unie", a un quelquonque lien avec l'uni...
-> Réponse à _prof_
"Tiens, à l'heure où vous postez ce message, l'AG se tient et vous n'y êtes pas pour voter..."
Petit constat personnel, personne n'a réellement remis en cause le blocage lors de l'AG d'aujourd'hui, cependant les anti-bloqueurs sont extremement présent sur Internet où ils peuvent stigmatiser les grévistes par les trois termes suivants qui reviennent très souvent : "glandeur", "coco" et ... "boursier" !
"l'administration s'adaptera aux grèves pour reporter les partiels (qui se tenaient en janvier il y a encore trois ans, contrairement à ce que vous dites !)"
Je confirme, il y a trois ans j'étais déjà à l'université (en première année à l'époque, j'ai eu le temps d'évoluer) et les partiels se tenaient effectivement en janvier, entre le 5 et le 20 janvier si mes souvenir sont exacts.
"ce qui est désolant c'est que les étudiants (même grévistes) se préoccupent plus des partiels que des savoirs qu'ils auraient pu acquérir pdt ses qq jours de grèves !"
Effectivement la rentabilité est à la mode... et ce à tout niveau ! Les étudiants anti-blocage veulent passer leurs partiels pour avoir leurs diplomes pour trouver du travail au plus vite (tant pis si on laisse la société se désagréger pendant ce temps) et même les grévistes (certains tout du moins) préfèrent agir sans prendre le temps de réfléchir... Il est effectivement dommage que les étudiants, mais même plus que ça, la société, soit dans une telle logique. La culture et la connaissance correpondent à un temps d'apprentissage qu'il faut prendre si on souhaite disposer des savoirs visés. Ce qui préoccuppent les étudiants non grévistes est souvent la valeur de leurs diplomes, jamais leurs niveaux de connaissances... Il serait peut-être temps pour eux de se remettre en question.
"Avec ce genre de préoccupations utilitaristes selon lesquelles l'université doit être immédiatement rentable (partiels, diplômes, travail), la LRU et la floppée de mesures visant à faire de l'université française une grande pouponnière managée pour futurs travailleurs rentables et dociles a de riches heures devant elle."
C'est déplorable mais c'est vrai...
-> Réponse à Anonyme
"c juste pr faire un peu de pub à un forum ..."
Qui a créé ce forum et dans quel cadre
"Rendez-vous sur www.montpellier3.sup.fr ..."
Idem
-> Réponse à étudiant_dégouté
"dès le début de la séance, les orateurs/organisateurs ont étés clairs : les AG qui suivent ne doivent remettre en cause les dispositions votées dans les précédentes, donc pas de nouveau vote concernant le blocage comme indiqué dans l'en tête de cette news ..."
Pour commencer les organisateurs comme tu les appelle sont en fait les membres du bureaux, personnes qui se portent volontaire pour gérer l'assemblée générale, prendre le tour de parole et noter ce qui est dit.
Ensuite lors de toute assemblée générale les premiers tours de paroles peuvent proposer un ordre du jour et remettre en cause absolument tout. Dans le cas contraire le blocage contre le cpe n'aurait toujours pas pris fin...
"Le principal meneur"
Qui ? Depuis quand y a-t-il un meneur principal ? Explique toi !
"...les personnes présentes dans l'amphi et n'acceptant pas les dispositions votées précédemment, étaient priées de partir ..."
Celà n'est de toute façon qu'un point de vue et à moins que l'Assemblée générale n'ait voté la déportation de toute personne qui s'opposait à tel ou tel point ce qui a été dit n'a aucune valeur !
-> Réponse à Anonyme
Merci pour les encouragements
-> Réponse à un autre Anonyme
"n'importe quoi, c'est un mouvement de protestation contre une loi, pas une remise en question du gouvernement ni du système du pays en général !"
Toute remise en question du gouvernement débute par une contestation ou une protestation sur un point précis. L'exemple historique : 1789 ou une révolution provoqué par une famine.
-> Réponse à un Anonyme, je ne sais pas lequel
"bonne idée: un vote légal où TOUS les étudiants seraient au courant du jour, de l'heure du vote avec un personnel varié, non-contestataire pour cette démarche (c'est-à-dire ne pas renverser les urnes, ne pas mettre le bordel lors du vote...des choses qu'on voit si souvent dans un pays où on est libre de s'exprimer et de laisser à autrui l'expression!!!!). car peu d'étudiants comprennent la démarche de cette grève d'étudiants: défendre notre vie d'étudiant et nos droits, défendre les salariés précaires, les chômeurs..."
J'ai déjà expliqué pourquoi un vote légal sera refusé par le mouvement et considéré comme illégitime. Toute décision en tant de grève se passe en Assemblée générale qui est souveraine. La seule solution possible c'est que les compteurs soient doublés, voire triplés, un comptage par les bloqueurs, un par les anti-bloqueurs et peut être même un par du personnel administratif ou enseignant.
-> Réponse à un Anonyme parmis tant d'autres
"je pense qu'il ne faut pas pénaliser les étudiants qui souhaitent assister à leurs cours et passer correctement leurs examens."
Nous souhaitons aussi assister à nos cours et passer nos examens mais pas au prix de nos convictions or le blocage est le seul moyen de pression dont les étudiants disposent.
"Le blocage de l'université a été décidé alors que tout le monde n'était pas au courant du jour et de l'heure du vote"
Cette information était disponible sur la fac dès la semaine précédente et des affiches ont été placardées le vendredi
"la preuve est que ils n'y avait pas 20.000 étudiants!!!"
Est-ce que 60 millions de français ont votés pour les présidentielles ? Je n'ai jamais vu de scrutin sans abstention, hors même lors du déblocage de l'université en 2006 il y avait tout au plus 3000 ou 4000 étudiants, loin des 22 000 qui étaient inscrits.
"La faculté est dans un état lamentable, il y a des tags partout, le matériel est bousillé sans parler de l'amphi A!!!!"
Il y aura toujours des dégradations mais dans ce cas là va vivre dans un univers asceptisé. La ville est emplie de tags elle aussi. Quand au matériel je ne vois pas en quoi il est bousillé ! Et je te rassure l'amphi A a déjà connu pire mais je tiens à dire que la majorité des bloqueurs condamnent eux aussi ces tags qui sont pour la plupart inutiles et totalement décalés.
"Vous souhaitez que le gouvernement vous entende, qu'il réagisse mais vous vous comportez comme des enfants colériques"
Attention tu stigmatise tout un mouvement en te basant sur le comportement de petits groupes
"La liberté d'expression, le droit de grève ok mais la liberté des autres vous y pensez!!!!"
Georges Wolinski : "La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité."
"Arrêtez de vouloir changer le monde et comportez vous comme des adultes."
Je ne suis pas sur que se mettre des oeillères et courber l'échine soit réellement un comportement adulte. Si c'était le cas pourquoi y aurait-il autant de grèves dans tant de professions ?
"Il y a une seule chose qui intéresse la majorité des étudiants, c'est le déblocage de la fac"
Alors si je te suis la majorité des étudiants sont égoïstes et se foutent de laisser une université minable à leurs enfants tant qu'ils ont finis leurs études à temps pour ne pas la voir de leurs propres yeux.
"laisser nous votez des le début des AG au lieu de faire en sorte que tout le monde s'en aille!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Si vous n'êtes pas capables de rester jusqu'au bout c'est bien que vous n'êtes pas réellement motivés !
Voilà,
je pense avoir répondu à tout le monde,
je précise que mes propos n'engagent que moi
Nico.
PS : Au vue de la confusion entre tout ces anonymes merci de signer vos messages par un pseudo pour savoir à qui ont s'adresse.
du fait de vos nombreuses réactions je vais prendre le temps de vous répondre.
-> Réponse à unie
"Il faut qu'on soit le plus nombreux possible en effet pour qu'on puissevoir de quoi ont réellement envie les étudiants..."
Les assemblées générales sont ouvertes à tous, lors du mouvement contre le cpe un grand nombre de personnes sont venus pour voter le déblocage, le jour où cette mesure a été votée les bloqueurs ne l'ont pas contesté et ont acceptés de réouvrir l'université.
"continuer le bloquage en ne sachant pas comment vont se passer les exams"
Sur ce point je pense que _prof_ t'a déjà répondu. En effet j'ai été moi même bloqueur lors du mouvement contre le cpe et les examens ont étés reportés après la fin du blocage. Ces partiels ont uniquement porté sur les enseignements suivis avant le blocage ce qui a facilité les choses pour un grand nombre d'élève. Pour autant les diplomes n'ont pas été donnés puisque les taux de réussite n'ont pas été particulièrement plus élevés que les années précédentes.
"retourner en cours avoir ses exams en décembre et puis laisser passer cette loi?"
Personnellement je ne suis pas prêt à mettre de côté mes convictions simplement pour avoir des bonnes notes. De plus si on est réellement motivé on peut tout à fait concilier les deux. Au début du semestre des bibliographies ont été données pour l'éventualité où vous souhaiteriez pousser plus loin, servez-vous en ! Nous sommes dans l'enseignement supérieur et celà suppose une capacité de réflexion minimum et vu l'accebilité des ressources que l'on doit à internet personne ne peut réellement se plaindre de ne pas avoir ce qu'il faut pour comprendre. Au pire des cas joignez vos professeurs par e-mail si celà vous terrorise autant.
"Tout dépend des priorités qu'ont chaque étudiants...ceci ne se juge pas (à mon avis!) mais ce qu'il faut dans tous les cas c'est respecter ce qui se dit et ce qui se vote dans les AG..."
Sur ce je n'ai rien à dire, tout le monde a le droit au respect de ses opinions et l'assemblée générale est souveraine en tant de grève.
Pour ce qui est des médias il y aura toujours des perturbateurs et ça personne ne peut rien y faire.
"Enfin bon tout ça pour dire qu'il faut être un maximum présent dans les AG pour ne pas aller se plaindre après en disant que la fac ne se débloque pas"
Il faut surtout se poser la question de pourquoi vous êtes seulement contre le blocage, un grand nombre de personne s'expriment seulement pour le blocage. Le problème n'est pas là, le blocage est un moyen d'action et un moyen de pression indispensable. Avant de vous prononcer sur le blocage prenez position par rapport aux revendications portées par le mouvement.
"Je voudrais juste rajouter que ça serait bien d'organiser un référendum. les votes seront miuex comptés que dans un vote à main levé, et les gens oseront peut être plus s'exprimé dans des conditions où ne sait pas qui est pourquoi parce que j'ai remarqué que c'était difficile de parler quand on est 50 anti-blocage dans un amphi plein de pro-blocage..."
Je suis contre car l'administration n'a pas son mot à dire dans cette grève. Ce n'est pas l'administration qui est en grève mais les étudiants, eux seuls sont capables d'assurer le bon déroulement des votes, certes celà demande un peu d'organisation, mais avec le temps tout va mieux. Pour ce qui est du référundum le personnel de sécurité avait reçu des consignes de la part du président pour ne pas laisser entrer dans l'université certaines personnes (moi y compris) le jour du référundum, pourquoi ? Il y a visiblement eu un tri, c'est entre autres choses pour cela que le référundum a été empeché par les bloqueurs.
"ne serait-ce que tout à l'heure quand il a failli avoir une bagarre.."
Ne confond pas tout cette altercation a été entre Aswan de l'UNEF et David, chomeur... Ni l'un ni l'autre ne voulait débloquer.
PS : Si tu repasse merci de me dire si ton pseudo, "unie", a un quelquonque lien avec l'uni...
-> Réponse à _prof_
"Tiens, à l'heure où vous postez ce message, l'AG se tient et vous n'y êtes pas pour voter..."
Petit constat personnel, personne n'a réellement remis en cause le blocage lors de l'AG d'aujourd'hui, cependant les anti-bloqueurs sont extremement présent sur Internet où ils peuvent stigmatiser les grévistes par les trois termes suivants qui reviennent très souvent : "glandeur", "coco" et ... "boursier" !
"l'administration s'adaptera aux grèves pour reporter les partiels (qui se tenaient en janvier il y a encore trois ans, contrairement à ce que vous dites !)"
Je confirme, il y a trois ans j'étais déjà à l'université (en première année à l'époque, j'ai eu le temps d'évoluer) et les partiels se tenaient effectivement en janvier, entre le 5 et le 20 janvier si mes souvenir sont exacts.
"ce qui est désolant c'est que les étudiants (même grévistes) se préoccupent plus des partiels que des savoirs qu'ils auraient pu acquérir pdt ses qq jours de grèves !"
Effectivement la rentabilité est à la mode... et ce à tout niveau ! Les étudiants anti-blocage veulent passer leurs partiels pour avoir leurs diplomes pour trouver du travail au plus vite (tant pis si on laisse la société se désagréger pendant ce temps) et même les grévistes (certains tout du moins) préfèrent agir sans prendre le temps de réfléchir... Il est effectivement dommage que les étudiants, mais même plus que ça, la société, soit dans une telle logique. La culture et la connaissance correpondent à un temps d'apprentissage qu'il faut prendre si on souhaite disposer des savoirs visés. Ce qui préoccuppent les étudiants non grévistes est souvent la valeur de leurs diplomes, jamais leurs niveaux de connaissances... Il serait peut-être temps pour eux de se remettre en question.
"Avec ce genre de préoccupations utilitaristes selon lesquelles l'université doit être immédiatement rentable (partiels, diplômes, travail), la LRU et la floppée de mesures visant à faire de l'université française une grande pouponnière managée pour futurs travailleurs rentables et dociles a de riches heures devant elle."
C'est déplorable mais c'est vrai...
-> Réponse à Anonyme
"c juste pr faire un peu de pub à un forum ..."
Qui a créé ce forum et dans quel cadre
"Rendez-vous sur www.montpellier3.sup.fr ..."
Idem
-> Réponse à étudiant_dégouté
"dès le début de la séance, les orateurs/organisateurs ont étés clairs : les AG qui suivent ne doivent remettre en cause les dispositions votées dans les précédentes, donc pas de nouveau vote concernant le blocage comme indiqué dans l'en tête de cette news ..."
Pour commencer les organisateurs comme tu les appelle sont en fait les membres du bureaux, personnes qui se portent volontaire pour gérer l'assemblée générale, prendre le tour de parole et noter ce qui est dit.
Ensuite lors de toute assemblée générale les premiers tours de paroles peuvent proposer un ordre du jour et remettre en cause absolument tout. Dans le cas contraire le blocage contre le cpe n'aurait toujours pas pris fin...
"Le principal meneur"
Qui ? Depuis quand y a-t-il un meneur principal ? Explique toi !
"...les personnes présentes dans l'amphi et n'acceptant pas les dispositions votées précédemment, étaient priées de partir ..."
Celà n'est de toute façon qu'un point de vue et à moins que l'Assemblée générale n'ait voté la déportation de toute personne qui s'opposait à tel ou tel point ce qui a été dit n'a aucune valeur !
-> Réponse à Anonyme
Merci pour les encouragements
-> Réponse à un autre Anonyme
"n'importe quoi, c'est un mouvement de protestation contre une loi, pas une remise en question du gouvernement ni du système du pays en général !"
Toute remise en question du gouvernement débute par une contestation ou une protestation sur un point précis. L'exemple historique : 1789 ou une révolution provoqué par une famine.
-> Réponse à un Anonyme, je ne sais pas lequel
"bonne idée: un vote légal où TOUS les étudiants seraient au courant du jour, de l'heure du vote avec un personnel varié, non-contestataire pour cette démarche (c'est-à-dire ne pas renverser les urnes, ne pas mettre le bordel lors du vote...des choses qu'on voit si souvent dans un pays où on est libre de s'exprimer et de laisser à autrui l'expression!!!!). car peu d'étudiants comprennent la démarche de cette grève d'étudiants: défendre notre vie d'étudiant et nos droits, défendre les salariés précaires, les chômeurs..."
J'ai déjà expliqué pourquoi un vote légal sera refusé par le mouvement et considéré comme illégitime. Toute décision en tant de grève se passe en Assemblée générale qui est souveraine. La seule solution possible c'est que les compteurs soient doublés, voire triplés, un comptage par les bloqueurs, un par les anti-bloqueurs et peut être même un par du personnel administratif ou enseignant.
-> Réponse à un Anonyme parmis tant d'autres
"je pense qu'il ne faut pas pénaliser les étudiants qui souhaitent assister à leurs cours et passer correctement leurs examens."
Nous souhaitons aussi assister à nos cours et passer nos examens mais pas au prix de nos convictions or le blocage est le seul moyen de pression dont les étudiants disposent.
"Le blocage de l'université a été décidé alors que tout le monde n'était pas au courant du jour et de l'heure du vote"
Cette information était disponible sur la fac dès la semaine précédente et des affiches ont été placardées le vendredi
"la preuve est que ils n'y avait pas 20.000 étudiants!!!"
Est-ce que 60 millions de français ont votés pour les présidentielles ? Je n'ai jamais vu de scrutin sans abstention, hors même lors du déblocage de l'université en 2006 il y avait tout au plus 3000 ou 4000 étudiants, loin des 22 000 qui étaient inscrits.
"La faculté est dans un état lamentable, il y a des tags partout, le matériel est bousillé sans parler de l'amphi A!!!!"
Il y aura toujours des dégradations mais dans ce cas là va vivre dans un univers asceptisé. La ville est emplie de tags elle aussi. Quand au matériel je ne vois pas en quoi il est bousillé ! Et je te rassure l'amphi A a déjà connu pire mais je tiens à dire que la majorité des bloqueurs condamnent eux aussi ces tags qui sont pour la plupart inutiles et totalement décalés.
"Vous souhaitez que le gouvernement vous entende, qu'il réagisse mais vous vous comportez comme des enfants colériques"
Attention tu stigmatise tout un mouvement en te basant sur le comportement de petits groupes
"La liberté d'expression, le droit de grève ok mais la liberté des autres vous y pensez!!!!"
Georges Wolinski : "La majorité n'a pas le droit d'imposer sa connerie à la minorité."
"Arrêtez de vouloir changer le monde et comportez vous comme des adultes."
Je ne suis pas sur que se mettre des oeillères et courber l'échine soit réellement un comportement adulte. Si c'était le cas pourquoi y aurait-il autant de grèves dans tant de professions ?
"Il y a une seule chose qui intéresse la majorité des étudiants, c'est le déblocage de la fac"
Alors si je te suis la majorité des étudiants sont égoïstes et se foutent de laisser une université minable à leurs enfants tant qu'ils ont finis leurs études à temps pour ne pas la voir de leurs propres yeux.
"laisser nous votez des le début des AG au lieu de faire en sorte que tout le monde s'en aille!!!!!!!!!!!!!!!!!!!"
Si vous n'êtes pas capables de rester jusqu'au bout c'est bien que vous n'êtes pas réellement motivés !
Voilà,
je pense avoir répondu à tout le monde,
je précise que mes propos n'engagent que moi
Nico.
PS : Au vue de la confusion entre tout ces anonymes merci de signer vos messages par un pseudo pour savoir à qui ont s'adresse.
mercredi 14 novembre 2007
Blocage or not blocage

Après de nombreuses discutions avec des élèves de tout bord il est ressortit qu'ils ne participaient pas aux actions par peur d'être pénalisés par rapports aux autres élèves qui se rendent aux cours et qui prennent le temps de travailler en profondeur. Le blocage nous semble donc le seul moyen de permettre aux étudiants militants de se mobiliser. De plus nous ne voyons pas de quels autres moyens nous disposons pour faire pression sur le gouvernement.
Nous sommes personnellement pour le blocage comme moyen d'action et non comme finalité.
Nous invitons cependant nos lecteurs à partager leurs idées et soumettre d'autres modes d'actions.
A côté de la plaque !
Dans la dernière partie de la vidéo le journaliste soulève un point important, comment exprimer son désaccord envers la loi d'autonomie des universités autrement que par le blocage. Signalons que le représentant des anti-bloqueurs de Lille 2 ne répond absolument pas à la question, c'est à se demander si il l'a comprise au vue de sa réponse complétement décalée.
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