Une petite précision :
Nombre d'Inscrits :
Inscrits 44 472 733 100,00 %
Abstentions 7 130 729 16,03 %
Votants 37 342 004 83,97 %
Nombre de Votants :
Blancs / Nuls 1 568 426 4,20 %
Exprimés 35 773 578 95,80 %
Voix Exprimés :
Nicolas SARKOZY 18 983 138 53,06 %
Donc Nicolas Sarkozy a été élu avec 42.68 % des inscrits soit 36,19 % des citoyens en âge et en droit de voter.
Donc qu'on ne vienne pas dire que Nicolas Sarkozy a été élu par 53,06 % de Français car c'est faux. Certes un grand nombre de personnes ne sont pas allés voter mais il ne faut pas tout confondre.
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53 commentaires:
tout à fait, en france y'a beaucoup d'handicapés mentaux à qui on a retiré le droit de vote ...
mais même si ils ne votent pas, ils se montrent, à paul valéry par exemple pour venir foutre le bordel ...
pff n'importe quoi!!
Vive Sarko
ah! moi aussi j'en avais assez qu'on me ressorte ce 53% !
et puis qd bien même ça aurait ça, qd on vote pour quelqu'un, on est pas forcément d'accord avec tout le programme, les gens qui ont voté Sarko (par exemple une partie du 3ème âge) ne l'ont pas fait parce qu'il allait y avoir des réformes sur l'université, ils l'ont fait pour d'autres raisons...
alors continuons la mobilisation =)
hay carambar t'es mou du caramel
excuse moi, mais je pense qu'il faut arréter de jouer sur les motes dans un sens comme dans l'autre. Ta remarque est juste Sarkozy n'a pas été élu par 53% des français. Mais à la foais il à été élu par la majorité des votant et dans notre démocratie c'ets tout ce qui compte. Que personne ne viinnent me dire qu'il n'était pas au corant qu'il y avait un vote ce jour là avec le bordel qu'ils nous ont foutu pendant un an avec ça. C'est sur que ce jour là y avait de quoi vomir en allant voter vu le niveau des candidats.
Mais bon à partir de là c'est sur qu'on peut élargir le débat. A quand la prise en compte des votes blancs par exemple
Mais bon de toute façon il ne faut pas attendre trop de la part de la masse des citoyens. la démocratie est loin d'être un systéme politique idéal, elle est juste le moins pire qu'on est trouvé. Peut être un jour il y aura mieux mais pour le moment il faut faire avec ses limites.
Tu trouves rien d'autre ?
Ferme ton blog et repartez avec votre mouvement à la con. Vous nous aurez bien emmerdé quand même !
'Faut avouer que ca sent bien la tentative désespérée de créer la polémique pour redonner vie au blog.
Marre des notes à 0 commentaire ?
Remarquez, j'dis ça mais j'en mets un quand même. Nom de dieu, p'tet suis-je faillible moi aussi.
Surtout, il n'y a pas eu de réels débats entre les candidats sur la question des Universités que les Présidentielles auraient pu trancher.
La démocratie, ce n'est pas la dictature tous les 5 ans...
Dans une semaine, les partiels se finissent, et partout en France, les étudiants restent mobilisés et gardent en mémoire la rancune de l'offense qui leur a été faite par l'absence de discussion possible avec Mme Pecresse.
Dans une semaine, Miossec, les anti-bloqueurs, le prefet, le recteur et sarkozy ne pourront plus agiter le spectre du semestre blanc devant des étudiants individualistes et hermétiquement fermés a la dure réalité de la vie estudiantine. Les grèves vont reprendre un peu partout, et paul valery sera l'une des premieres facs a se remobiliser.
Le combat n'est pas perdu, luttons ensemble pour nos droits !
Euh, nous ne nous battons pas contre Nicolas Sarkozy non?
Ceux qui pensent que quand la majorité VOTANTE élit quelque un et qu'ensuite TOUS doivent garder le silence et respecter les décisions prises par un gouvernement élut sont purement et simplement des cons. Des personnes pour qui un vrai régime dictatorial ne serait pas plus mal...
Sans vouloir lancer de débat sur la démocratie...
Le vote est un moyen de s'exprimer qui a lieu tous les 5ans. UNE FOIS TOUS LES 5 ANS. Donc le peuple pendant 5 ans, n'a pas le droit de changer d'avis. N'a pas le droit de se rendre compte qu'il a encore fait une erreur...
Je suis pour une démocratie directe. Contre Sarkozy, ceux qui l'ont précédés et ceux qui lui succederont.
Cependant, il faut se respecter, un sarkozyste reste un homme. Qui a son avis a donner, qu'il faut entendre et écouter. Voila ce qu'il manque dans ce genre de mouvement. Ce n'est pas tant une lutte étudiante contre une loi que l'on voit. Mais une lutte de la gauche contre la droite qui semble se dérouler.
Je dis semble parceque pour chacun il est évident que les anti lru sont de gauche et les pro de droite... Ce qui n'est pas forcement vrai... Mais bon, il parrait important de stigmatiser les personnes...
Artcile inutile a mes yeux.
Vous feriez mieu de vous recentrer sur la loi. C'est à cause de ce genre de choses que nous perdons toute crédibilité et que nous sommes assimilés a des gauchiste qui peu importe la gravité d'une loi auraient tout de meme fait grève juste parceque cette loi est pondue par un gouvernement de droite...
Bon courage pour la suite. Il ne faut pas baisser les bras.
J'ai oublié, Pierre et Yann peuvent de nouveau entrer sur la fac, je suppose que vous en etes au courant. Seulement ceux-ci n'ont toujours pas le droit de parler aux enseignants et de se rencontrer.
Un concert de soutien sera organisé sur 2 jours, le 22 et le 23 fevrier.
Avec les 100 grammes de tetes et...une vingtaine de groupes.
VOUS AVEZ DES PRODUCTIONS ARTISTIQUES A PROPOSER (toiles, n'importe...)
CONTACTEZ expo.mtp3@gmail.com
pour une expo en collaboration avec la mobilisation étudiante.
Bien dit
Donc une majorité des français n'as pas voté Sarko...
Et puis ceux qui s'abstiennent sont pas tous des glandeurs, y'en a qui sont contre le système !
Bref, c'est vrai aussi le fait que l'on peut changer d'avis sur notre cher nain... euh président... et des gens qui ont changé d'avis j'en connais beaucoup !
Et puis quand on vote pour quelqu'un on est pas obligé de subir toutes ses lois ! Alors des gens qui ont voté Sarko et qui découvrent leur connerie, on va pas leur demander de la fermer sous prétexte qu'ils ont été pas futés un moment !
ps : j'aime les anonymes qui sont emmerdé par un blog sur le net... mais pourquoi il vient alors ? un peu maso non ?
bien envoyé ton ps l'artiste fleuri! ;)
Ok, attendons que les exams passent, mais le contrat unique, va falloir commencer à en parler.
Ce serait bien une petite AG pour faire le point sur la question, non?
que comptez vous faire pour lutter contre cette loi une fois les partiels finis?
La loi LRU dans une perspective européenne,
par Christophe Charle
Le présent document constitue le texte écrit de l’intervention orale de Christophe Charle, président de l’ARESER (Association de réflexion sur l’enseignement supérieur et la recherche), à la conférence-débat organisé le 5 décembre dernier sur le campus de Saint-Denis à l’initiative de P. Binczak, Président de l’Université Paris 8. Une version abrégée paraîtra au printemps prochain dans le premier numéro de la future revue Huitième sens. Signalons que C. Charle vient de faire paraître en collaboration avec Ch. Soulié Les Ravages de la modernisation universitaire (éd. Syllepse), et qu'on peut également lire de lui dans une récente livraison du Monde diplomatique un article intitulé "Faut-il coter les universités européennes?".
Tous ceux qui sont dans cette salle ont sans doute déjà lu beaucoup de commentaires et d’articles sur la loi LRU. C’est pourquoi il m’a semblé plus intéressant de la resituer dans une perspective internationale plus large que le point de vue franco-français.
I) Les principes généraux de la construction d’une convergence universitaire européenne
La LRU s’inscrit en effet dans une politique universitaire européenne qui s’est mise en place depuis une quinzaine d’années à la croisée de plusieurs courants de pensée :
1) les préconisations de l’OCDE qui appliquent la théorie du capital humain. L’enseignement supérieur est considéré comme un investissement dont il faut assurer la meilleure rentabilité pour atténuer les charges publiques en faisant basculer le financement en partie de l’Etat vers les « usagers » ou les clients. Cette politique est largement avancée dans plusieurs pays d’Europe comme l’Angleterre, l’Italie, les Pays-Bas, les pays de l’ex Europe de l’est où se multiplient les universités privées.
2) La théorie de l’économie du savoir: les pays les plus avancés sont concurrencés au niveau mondial par des pays à bas coûts de production ; ils doivent donc se situer de plus en plus dans les secteurs les plus avancés employant une main d’oeuvre très qualifiée ou dans le secteur des services haut de gamme moins faciles à délocaliser ; cela implique donc l’adaptation de l’enseignement supérieur à ces objectifs et donc la capacité d’évolution des établissements en fonction de cette perspective. Il faut donc renforcer l’exécutif universitaire au détriment des souhaits des enseignants chercheurs qui prétendent maintenir leur autonomie intellectuelle par rapport à cette demande sociale externe. C’est tout l’enjeu des rapports de pouvoir contenus dans la LRU.
3) La vision française et européenne du « modèle américain ». Disons d’emblée que cette vision ne correspond en rien à la réalité des universités américaines mais comme toujours les réformateurs construisent un modèle idéal à partir d’un tout petit segment de l’enseignement supérieur américain et croient pouvoir le transposer dans un cadre européen. Ce petit segment ce sont les quinze ou vingt grandes universités de réputation internationale qui n’englobent qu’une fraction minime des milliers d’établissements américains et de leurs millions d’étudiants. Cette fascination pour ces universités d’élite n’est pas nouvelle puisqu’elle s’est développée en France et en Allemagne dès les années 1900. Qu’est-ce qui fascine nos dirigeants dans ces universités ?
a) c’est leur capacité à attirer des capitaux privés sous forme de dons et d’avoir d’importantes ressources annuelles grâce à des droits d’inscription élevés.
b) c’est leur rayonnement international qui leur permet d’avoir l’apport du brain drain des élites scientifiques d’autres pays et les ressources des étudiants issus des nouvelles bourgeoisies des pays émergents
c) c’est leurs fortes interrelations avec les entreprises et les contrats des grandes agences gouvernementales américaines pour développer des innovations technologiques dont elles touchent des dividendes sous forme de brevets.
L’idéal du président manager qui est contenu dans la loi LRU et les diverses mesures prises depuis Claude Allègre pour faciliter la mobilité des universitaires et des chercheurs vers les entreprises ou la conclusion d’accords entreprises/laboratoires sont le décalque de ce modèle.
Mais il faut relier aussi la LRU à une autre perspective plus spécifiquement européenne, celle qu’on appelle le « processus de Bologne » Rappelons brièvement de quoi il s’agit :
A l’issue de la réunion des ministres d’une vingtaine de pays tenue les 18 et 19 juin 1999 à Bologne, les signataires s’engageaient à :
-Apporter une dimension intellectuelle, sociale et technologique à la construction européenne.
-Former les citoyens du XXIe siècle autour de valeurs partagées par l’ensemble de l’Europe.
-Faciliter la libre circulation des étudiants et des enseignants.
-Elever le niveau de l’enseignement supérieur européen pour lui donner ses chances au niveau mondial.
Les mesures pratiques prévues pour atteindre ces objectifs sont :
-adopter le système de crédits ECTS (European Credit Transfer System)
- promouvoir la mobilité, par le développement des programmes Erasmus et Socrates.
- faciliter la coopération par l’assurance qualité.
- donner une dimension européenne à chaque enseignement supérieur national.
- adopter le système des deux cycles pour faciliter les équivalences de diplôme et la mobilité professionnelle. La durée du premier cycle est fixé à trois ans, celle du second n’est pas précisée.
La stratégie de Lisbonne, adoptée en 2000, a repris ces objectifs pour appuyer le projet d’une Europe compétitive fondée sur « l’économie du savoir » la boucle enclenchée en 1998 s’est trouvée bouclée, mais les finalités ont complètement changé. Les mots d’ordre sont maintenant la qualification de la main d’œuvre pour s’adapter aux transformations économiques en direction d’une économie de services et du savoir, la préparation à une recherche en prise sur les besoins économiques, la coopération internationale entre des diplômés européens ayant bénéficié, dès leurs études, de séjours à l’étranger et donc à même de s’adapter à des environnements nationaux et culturels différents à mesure que les entreprises s’internationalisent. Loin de donner un supplément d’âme culturel et civique à l’Europe, c’est plutôt l’enseignement supérieur qui se trouve soumis aux principes généraux, économiques, voire économicistes de l’Europe des Six initiale : marché ouvert, concurrence, compétitivité, efficacité. Loin de préserver la diversité culturelle et l’échange entre des traditions intellectuelles, ces nouveaux objectifs aboutissent à une normalisation rigide qui ne tient compte ni des spécificités disciplinaires, ni des particularités régionales ou nationales, ni même de la diversité des rapports des individus à la demande d’enseignement supérieur ou des diverses fonctions possibles de l’enseignement supérieur.
La réduction de la taille du conseil d’administration et la possibilité de réélire directement le président d’université après une premier mandat visent à permettre aux exécutifs universitaires d’appliquer sur un temps long ces préconisations sans avoir à se soucier de la pression de la « base », surtout si celle-ci est recrutée de plus en plus sur poste précaire ce qui l’exclut des organes de décision ou de la possibilité de faire pression sur le sommet pour faire entendre sa voix.
Dans la nouvelle université, se livre déjà et va se livrer encore plus une lutte entre deux conceptions de l’université, entre les disciplines ou les domaines adaptées à la demande économique et sociale et les disciplines traditionnelles sommées de s’aligner sur les précédentes ou au contraire de dépérir puisque les nouveaux présidents auront la possibilité d’arbitrer dans les profilages de poste selon le rapport de force au sein du CA. Ces luttes existent déjà mais vont s’amplifier puisque le nouvel équilibre électoral va se traduire en majorités fortes au profit du segment le plus puissant dans chaque université. En d’autres termes la LRU nous fait passer de la 4è à la 5è République en matière de vie politique universitaire : de majorités fluctuantes ou d’un partage des postes à un scrutin majoritaire qui amplifie le déséquilibre électoral au profit d’un groupe ayant une stratégie unifiée d’adaptation aux nouvelles demandes externes.
II) Les limites de la convergence européenne
L’évolution française se retrouve dans les transformations des universités en Europe actuellement. Elles sont liées aux principes communs qui animent les responsables politiques, administratifs et même certaines fractions de la communauté universitaire acquises à ces réformes ou qui en tirent des bénéfices incontestables : insistance sur la professionnalisation, imposition de procédures de gestion empruntées aux entreprises, justification de procédures sélectives à certains niveaux, jeu sur la concurrence entre les fragments d’université, sur la hiérarchisation entre les universités à l’intérieur d’un même pays, entre les universités à l’échelle européenne et surtout mondiale. D’où la mise en avant des classements, des enquêtes de satisfaction et la mesure quantitative des performances : taux d’échec, taux de diplôme, nombre de publications, de prix décernés aux travaux, de brevets déposés par les laboratoires, degré d’internationalisation, etc.
Mais les universités européennes, et les universités françaises en particulier ne sont pas pour autant au même point de leur application. Il existe un écart considérable encore visible entre l’Europe du nord-ouest (Angleterre, Hollande, pays scandinaves) très avancée dans l’application de ces principes et très ouverte sur le monde extérieur et l’Europe du sud (Espagne, Portugal, Grèce), très marquée par un héritage historique et retardée par la période de stagnation de régimes dictatoriaux prolongés jusqu’aux années 70. L’Italie et la France sont dans une situation intermédiaire ainsi que l’Allemagne mais pour des raisons différentes. Leurs élites économiques et scientifiques sont fascinées par le modèle américain, mais leurs élites politiques et administratives sont divisées sur la gestion d’un héritage historique très lié à un rôle central de l’Etat dans l’éducation et surtout tiraillées entre les demandes des universités centrales, d’ores et déjà capables d’entrer dans la compétition internationale, et les inquiétudes d’une masse d’établissements nés de la décentralisation et de la massification récentes qui ont tout à perdre dans ces processus et font pression sur les élus locaux pour ne pas être oubliés dans la redistribution des cartes.
Toute la question est de savoir si les réformes annoncées régleront réellement ces défauts ou n’accentueront pas la dualisation des systèmes entre des secteurs « adaptés » au nouveau cours et d’autres tombés en déshérence parce qu’irréformables et surtout sans intérêt dans la « compétition » internationale.
De ce point de vue, la France, comme souvent en Europe, offre le kaléidoscope de tous les états du champ universitaire européen dans un seul pays. Elle possède un segment déjà complètement intégré aux nouveaux principes de management (secteur d’élite (écoles d’ingénieur et de commerce, Sciences Po Paris) et grandes universités scientifiques et médicales principalement parisiennes). Grâce à la mise en place en cours des Pôles de recherche et d’enseignement supérieur et au vote de la loi LRU, ces établissements vont obtenir l’autonomie financière et la taille critique pour mener des politiques analogues à certaines grandes universités anglaises ou américaines : partenariat avec des entreprises, accords internationaux, financement mécénale de nouveaux enseignements finalisés par la demande extérieure.
Avec le LMD, la LRU et l’européanisation, l’objectif est maintenant d’opérer une sélection darwinienne des éléments les plus performants des universités intermédiaires ou des établissements professionnels qui peuvent trouver des niches dans ce nouveau marché comme recours pour les étudiant(e)s des pays moins nantis et pour les étudiant(e)s exclu(e)s du secteur le plus compétitif. Quant aux segments non adaptables, on compte soit sur la baisse démographique pour progressivement les regrouper ou les fermer, soit les cantonner à une fonction de collège universitaire initial ou de filière professionnelle courte. L’exemple anglais montre que ce processus a eu lieu pour les universités de deuxième rang, lot de consolation pour les étudiants étrangers mobiles qui ne peuvent s’offrir les “ grandes ” anglo-saxonnes aux droits d’inscription trop élevés.
En rester à ces constats, ou à ce fatalisme du probable, risque de faire verser dans le cynisme ou la désespérance. C’est d’ailleurs le principe de ces réformes où les universitaires sont censés se situer dans un marché de formation et de recherche : acheter ou corrompre ceux qui peuvent en tirer quelque bénéfice personnel si leur discipline ou leurs compétences leur fournissent le moyen d’être du bon côté du système nouveau ; convaincre les autres qu’il n’y a pas d’alternative et que, s’ils ont mal joué dans le nouveau jeu, c’est de leur faute.
En fait l’inégalité dans la réussite est inscrite dans la nouvelle politique du personnel permise par les dispositions de la loi LRU et n’a donc rien à voir avec la seule « valeur intellectuelle » ou bonne volonté des individus qu’ils soient étudiants ou futurs enseignants. La précarité, qui se développe sous forme de « bourses » insuffisantes, de post-docs, de vacations, de travaux alimentaires, avant d’accéder à un niveau d’études ou à un poste, conduit à un gaspillage d’énergie pour bâtir de pseudo-projets et de pseudo-équipes qui trompent facilement de faux experts nommés pour leur docilité à promouvoir les thèmes de recherche à la mode décidés par les technocrates. L’évaluation quantitative des dossiers en compétition pousse à la « colloquite » et à l’inflation d’articles dédoublés qui ne font que ressasser les mêmes sujets sous des emballages différents.
Les universités anglo-saxonnes, dont on nous vante la créativité, sont en proie dans ces domaines à des modes intellectuelles aussi stérilisantes que les appels d’offres technocratiques à la française orientés par les priorités de l’heure . Ces mêmes universités, que l’on situe dans les médias au premier rang international en fonction de critères issus des sciences de la nature, sont beaucoup moins performantes pour ces mêmes raisons en sciences humaines et sociales. Les carrières et les promotions étant essentiellement fondées sur l’évaluation individuelle de l’activité de recherche visible par la publication, les départements d’humanités et de sciences sociales ne produisent pratiquement pas de travail collectif ni de grandes enquêtes de longue haleine puisque ce qu’on évalue ce sont des individus ou des départements, collection d’individus rassemblés là par le hasard des stratégies individuelles et de la cohabitation des générations.
Enfin le principe de rentabilisation au fondement de la réforme du LMD repose sur une vision politique et sociale qui est à l’opposé de la tradition continentale des universités qui assurait un Etat providence minimal en matière éducative. L’augmentation des droits d’inscription (en cours de façon rampante ou massive un peu partout) prétend responsabiliser les étudiants et leur faire rembourser par avance les gains futurs qu’ils tireront de leurs études (cette analyse renvoie à la théorie du capital humain). Cette vision capitalistique de l’investissement éducatif présente cependant deux faiblesses majeures :
a) La croissance globale du niveau d’éducation lamine mécaniquement l’avantage comparatif tiré de cet allongement de la formation. Ce qu’on appelle en France le « malaise des classes moyennes » ou le sentiment que l’ascenseur social est « en panne » en est la perception confuse mais sa réalité objective est établie par de nombreuses enquêtes.
b) Les profits à tirer de « l’investissement éducatif » sont très inégalement répartis entre les filières, cette répartition changeant elle-même en permanence en fonction des transformations des secteurs économiques. Or il est bien difficile d’anticiper aujourd’hui pour les générations actuelles, vu la reconfiguration mondiale des rapports de force entre les différentes économies ce qu’il en sera dans quinze à vingt ans. La réponse à cette objection est le principe affirmé officiellement de « l’éducation tout au long de la vie » et la reprise d’étude en cours de vie professionnelle, mais cela suppose qu’on soit libéré des endettements initiaux que cette même vision capitalistique de l’investissement éducatif induit, d’où un cercle vicieux.
Contre cette vision purement individuelle, il faut souligner que la société tout entière bénéficie de cette amélioration globale du niveau d’éducation de ses futurs cadres moyens et supérieurs puisque ce sont les catégories que forment maintenant les établissements universitaires. En fermant le robinet d’accès en fonction des ressources d’origine ou de la capacité à prendre des risques des nouvelles générations, elle contribue certes à la conservation des privilèges hérités et révèle ainsi son véritable visage socialement conservateur, ce que démontre pratiquement l’expérience américaine où l’accès ou non aux meilleures filières des bonnes universités, lui-même lié au milieu social, prédétermine le niveau de salaire accessible. Mais, ce faisant, elle contredit son principe libéral théorique qui est de donner leur chance au maximum d’individus pour que, la sélection future étant plus juste grâce à un panel plus large de candidats, les meilleurs soient meilleurs que ceux sélectionnés auparavant sur des échantillons biaisés a priori par des critères socio-culturels ou l’héritage financier. Elle contribue donc à casser l’espoir et la croyance dans l’utilité de l’effort puisqu’elle montre que, dès le départ, l’argent et l’origine sociale et/ou géographique conditionnent tout, comme c’était le cas dans l’université du XIXe siècle et du premier XXe siècle. Elle entretient en outre des rentes de situation au profit des plus nantis et contrevient donc à ce qu’elle affirme au départ : que le meilleur gagne.
Les universités d’élite américaines et anglaises peuvent s’en sortir parce qu’elles cumulent en fait des ressources multiples, absentes des autres pays : des systèmes de paiement inégalitaire, le mécénat des riches anciens élèves, les contrats de recherche avec l’argent public et privé, et surtout la rente de situation de l’exploitation du capital symbolique de la langue anglaise comme instrument de la mondialisation et le mythe, savamment entretenu par tous ceux qui y ont intérêt, de la supériorité des établissements anglo-saxons. Cette croyance se traduit en flux d’étudiants étrangers aisés vers ces établissements et donc en manne financière. Par une alchimie qui rappelle la griffe des grands couturiers, ce capital symbolique se transforme alors en capital tout court grâce aux droits d’inscription des étudiants nantis des pays moins avancés.
Conclusion provisoire
Ces considérations permettent donc déjà de conclure que, contrairement à la vision évolutionniste et fonctionnaliste dominante, la situation actuelle de l’Europe du nord-ouest, des grandes universités d’élite américaines et des satellites du Pacifique (Japon, Nouvelle Zélande, Australie) ne peut que difficilement être généralisée puisqu’elle repose sur une économie politique de l’éducation supérieure dont les conditions de possibilité ne sont pas réunies dans les autres pays d’Europe, ni par définition généralisables, sous peine de s’autodétruire. Le plus probable n’est donc pas une américanisation néolibérale de l’université européenne, mais une dualisation généralisée, à la française, des filières et des niveaux de sortie de l’enseignement supérieur, miroir de toutes les autres dualisations à l’œuvre dans nos sociétés.
Est-ce souhaitable ? Je crois avoir déjà répondu par la négative et pas seulement pour des raisons de préférence politique. On peut évidemment adopter des options politiques opposées mais on ne peut affirmer pour autant que cette politique n’aura pas ces conséquences et on doit donc en assumer les effets sociaux et politiques, déjà perceptibles dans le désaveu de l’Europe actuelle dans plusieurs scrutins récents ou dans les mobilisations récentes des jeunes générations. Les illusions du processus de Bologne et de la stratégie de Lisbonne ont d’ores et déjà fait long feu puisque le budget européen, non réformé faute de consensus politique, n’a toujours pas les moyens de ses ambitions et s’en remet donc au sursaut des individus, des Etats ou des entreprises puisque l’essentiel de ce budget est gelé en dépenses structurelles non réformées (aides régionales, politique agricole commune).
Est-ce inévitable ? L’historien répond toujours que rien n’est inévitable en histoire. Mais, pour reprendre une expression célèbre d’Ernest Renan après une autre défaite, celle de 1870-71, et au risque de passer pour idéaliste, il faut au préalable une réforme intellectuelle et morale, c’est-à-dire une analyse juste de ce qui se passe, une affirmation de principes opposables aux principes masqués par les processus en cours sous des grands mots creux en en démontrant les faux-semblants, un refus aussi du simple conservatisme académique. Il facilite la tâche des faux réformateurs qui caricaturent ainsi les positions alternatives et se donnent le beau rôle. Il faut avancer également des propositions rationnelles pour réduire le plus possible les effets dévastateurs de la dualisation, même si nous savons qu’elle ne disparaîtra jamais complètement puisqu’elle est inscrite dans toutes les structures de la société contemporaine.
Il a fallu plus de vingt ans pour qu’une fraction significative de l’opinion s’inquiète du sort de la planète en proie à l’industrialisation sans frein et à ses effets climatiques et environnementaux. Le combat n’est ni terminé, ni gagné, et pourtant, même aux Etats-Unis, les esprits évoluent y compris chez les responsables conservateurs. Il faudra du temps pour que l’avenir de la jeunesse et de la société sorte des faux débats et des discours biaisés par certains intérêts corporatifs ou nationaux et par les sophismes de « l’économie du savoir ». C’est l’une de nos fonctions en tant qu’universitaires. C’est aussi notre intérêt pour justifier l’ambition intellectuelle critique de l’université face au rouleau compresseur des médias liés aux puissances économiques dominantes qui veulent la réduire à un instrument docile de la reproduction sociale . Si l’on ne veut pas nous entendre, on ne viendra pas se plaindre quand la catastrophe annoncée sera là.
SOURCE :http://www.fabula.org/actualites/article22035.php
On peut faire le meme calcul pour les AG de la fac non ? Genre 15000 votants possible 1200 s'exprimants, aller 1000 votant pour le bloquage, hum ça fait du - de 10% non ??
Exact mais pour le vote du Conseil d'administration qui a voté pour Miossec il y a eu 1400 votants sur 22 000 inscrits à l'époque donc fait le calcul ça donne 6,36363636% donc les ag étaient tout aussi légitimes que le mandat de miossec :-!
et je précise je suis plus contre le blocage que pour !
Tout d'abord bonsoir,
en France les débiles mentaux ne sont pas les seuls à ne pas avoir le droit de vote, certaines personnes ayant fait de la prison ne l'ont plus non plus... Mais bon à part ça il faut noter que les personnes en maison de retraite n'ont pas forcément la possibilité d'aller voter, les gens hospitalisés non plus. Certes les procurations existent mais on a pas toujours une personne de confiance sous la main...
Voilà pour ce qui est de ceux qui ne peuvent pas aller voter, ensuite ils y a tout ceux qui ne veulent pas voter. Ceux la sont nombreux, il y a ceux qui ne croient pas à la démocratie mais aussi ceux qui ne se retrouvent pas chez les candidats...
Je relève ce que lily disait :
"les gens qui ont voté Sarko ne l'ont pas fait parce qu'il allait y avoir des réformes sur l'université"
En effet un candidat est élu selon un programme mais la plupart des gens votent pour un point précis, par exemple l'insécurité avec Chirac... De ce fait la plupart du temps un candidat ne représente pas forcément toutes les opinions de ses militants...
Si j'ai fait cet article c'est aussi parceque les mails d'injures commencaient à devenir assez énervant et que cet argument était souvent le seul utilisé.
Pour ce qui est de fermer ce blog il restera ouvert tant que des gens viendront le visiter, pour l'instant 500 à 1000 personnes selon les jours le visitent (compteur google analytic). Je dit bien personnes car la plupart du temps cela varie entre 1000 à 2500 visites par jours étant donné que certaines personnes passent plusieurs fois sur le blog mais les deux comptes sont séparés...
Donc ce blog personne vous oblige à venir dessus mais il est interessant de montrer par un article polémique qu'il y a encore un certains nombre de visiteurs. Moi même je viens moins et je publie moins d'articles non seulement parceque j'ai aussi mes exams (M1 Sciences du langage) mais aussi parceque je gère la pétition nationale en ligne contre la repression des mouvements sociaux ( http://stop-repression.blogspot.com )
Poursuivons :
"notre mouvement à la con"
waouw quelle remarque extraordinairement pertinente. Ne va surtout pas expliquer ce qui te déplait dans ce mouvement... le "vous nous aurez bien emmerdé" signifie probablement que tu est contre le blocage mais sais-tu ce qu'est la loi LRU, es tu pour ou contre, ce qu'est le plan réussite en licence es tu pour ou contre, la refonte des bourses, est tu pour ou contre, la fusion des masters pro et des master recherche, es tu pour ou contre, la sous-dotation de 78 % des facs de lettres, es tu pour ou contre, la généralisation de l'emploi étudiant, es tu pour ou contre ............
J'en passe et des meilleures
Bref sois tu es simplement bête en te stigmatisant sur un aspect de la mobilisation sans te soucier du fond sois tu es ignorant, sois tu es pour ces réformes... j'aimerais savoir
Pour ce qui est du fait d'être pris pour des gauchistes je pense qu'un certain nombre d'entre nous ont pris l'habitude à force qu'on les prenne pour des anars ou des cocos... mais bon... l'idée de cette article était de mettre en avant une faille dans le systeme démocratique, un vote n'est jamais réellement représentatif, de ce fait lorsque les mouvements sociaux sont considérés comme de "mauvais moments à passer" (cf discours de Francois Fillon à l'assemblée nationale) la démocratie est en danger car c'est aussi un acte citoyen de militer pour ses idées (par militer je ne parle pas de syndicalisme mais d'engagement citoyen dans certaines actions/débats/...) et comme les mouvements sociaux sont systématiquement réprimés... La démocratie et la libre expression sont gravement atteints. Déjà qu'avec le service minimum le droit de grève est en danger...
Mais bon c'est un autre débat.
Pour ceux qui disent "vous comptez faire quoi" je répond et vous ?
Une mobilisation c'est l'affaire de tous. Pour ce qui est d'une AG il faut d'abord remobiliser, il faut que les gens se sentent à nouveau investis par ce combat. Mais d'ici quelques semaines des AG seront programmées mais avant tout il y aura surement des assemblées de mobilisation, chacun doit se sentir concernés, vous pouvez venir nous voir au point info, ça tourne mais ya a peu pres toujours du monde.
De plus cette lutte contre une restructuration de l'université vers plus de rentabilités et avec une concurence accrue s'inscrit dans la durée. Même si le blocage n'est pas définitivement exclu il faut d'ores et déjà envisager d'autres moyens de se mobiliser, de se faire voir. Nous avons besoin de monde pour faire de l'information, il serait interessant de tenir un stand sur la comédie tout les samedis pour informer les gens et les faire signer les pétitions s'ils le souhaitent...
Toutes les idées sont les bienvenues, vous pouvez les envoyer à mtp3.boite.a.idees@gmail.com
Si vous souhaitez vous exprimer sur l'avenir de la fac, donner des idées pour une autre réforme de la fac avenir.upv@gmail.com
Bref à vous de vous investir, tout le monde est le bienvenu, même si comme dans tout mouvement nous pouvons avoir des divergences d'opinions nous sommes là pour lutter contre une logique précise qui a commencé en 1995 avec le processus de bologne et même avant, en 1984 avec la loi savary... et qui est en train de se radicaliser...
Bref à nous de prendre les choses en main
Je rapelle l'adresse de la pétition en ligne contre la repression des mouvements sociaux : http://stop-repression.blogspot.com
Rendre illégitime un éléction présidentielle car "la majorité" n'a pas voté sarko et nous rabacher qu'une AG est légitime...faut vraiment ne plus avoir d'arguments...
Je ne dis pas que Sarko n'est pas légitime, la majorité des gens qui ont voté ont voté sarko donc ok
cependant miossec est tout autant légitime qu'une ag
c'est mathématique
je ne vois pas en quoi l'argument n'est pas valable
Explique moi !
Il a aussi été élu par ceux qui se sont tus.
non je comprends bien, mais c'est peut être juste mal tourné.
"Pour ceux qui disent qu'on devrait se taire parce que Sarkozy a été élu avec 53,06 %"
"Ceux qui ne sont pas content du blocage, doivent venir a l'AG ou se taire"
Cela me parait juste un peu contradictoire, mais peut aussi venir d'une mauvaise compréhension de ma part du but de l'article en question ;)
Pour moi le but est de faire réagir et de montrer les contradictions de ceux qui disent les ag c pas representatif & sarko a été élu avec 53% donc on laisse faire
mais bon c que mon avi
il aurait pu ajouter que la "majorite" qui a voté la loi n'a eu besoin que de 35% des voix pour avoir plus de 50% des sièges à l'assemblée. 1 ere proposition si on a fait pas 50% ou plus au legislative on ne peut avoir la majorité absolue comme ca on se dotera reellement d'un président et non d'un roi à réélire tous les cinq ans
Pivot needed.
waouu c'est beau :
un étudiant de montpellier refait les comptes des votes de la présidentielle 2007 !!!
il contredit des institutions professionnelles qui ont diffusé ces chiffres, avec un courage certain et une revendication exemplaire !!!
ça devrait faire le titre du journal tiens.
mdrrr vous me faites délirer, vous avez vraiment que ça à faire, critiquer, critiquer, critiquer, et révolutionner et bla et bla et bla ...
commençez par refaire les comptes de étudiants au AG, pour ou contre, et quand on s'est pas compter, on évite de cracher sur les autres.
MTP3 tu disais :
"la loi LRU, es tu pour ou contre, ce qu'est le plan réussite en licence es tu pour ou contre, la refonte des bourses, est tu pour ou contre, la fusion des masters pro et des master recherche, es tu pour ou contre, la sous-dotation de 78 % des facs de lettres, es tu pour ou contre, la généralisation de l'emploi étudiant, es tu pour ou contre ............
J'en passe et des meilleures".
Les meilleures, y a aussi suppression des concours du capes et de l'agreg incésement sous peu, pour favoriser la contractualisation des enseignants.
Pour ceux qui ne comprennent pas, ça veut dire CDD pour les profs, perte du statut fonctionnaire. Alors?
Et dire qu'on est obligé de parler des choses qui concernent matériellement, réellement, l'avenir personnel des étudiants qui ne sont pas du tout dans le mouvement pour les réveiller...même une intervention policière dans leur établissement ne leur fait ni chaud ni froid.
en l'occurence plutôt chaud pour certains, au niveau de la ceinture. ( les deux sexes sont concernés ).
J'ai été compteur en AG et j'arrivais toujours aux mêmes résultats que le compteur antiblocage donc... bizzare
encore plus bizzare c'est toujours les gens qui refusent de venir compter qui critiquent le comptage...
étrange
Pour ce qui est des comptes fait dans ces articles ce sont des comptes officiels tirés du site du ministère de l'intérieur... va vérifier toi même
Je ne critiquais pas, je mettais les choses au clair, je montrais à quel point tout n'était qu'une question de point de vue
Je montrais aussi aux étudiants que la légitimité n'est jamais totale (sauf si le vote avait eu 100% de participation et 100% de votants pour le même candidat mais bon ça aurait fait louche)
C'était aussi une réponse aux multiples mails d'injures que nous recevont en nous disant "allez vous faire XXX" ou "flinguez vous" en arguant sans cesse que sarko avait été élu avec 53% et que donc il fallait pas gueuler il fallait accepter les reformes même si on était pas d'accord
Bref c'était un caillou dans la marre
C'est à se demander si ces gens là bougeraient si ils entendaient leur voisine se faire violer devant leur porte...
tant qu'ils sont pas sur leurs lits et qu'ils ne salissent pas la couette c'est pas grave ! les boulles quies ça existe
Kiloun, qu'est-ce que tu nous raconte? :
"mdrrr vous me faites délirer, vous avez vraiment que ça à faire, critiquer"
Pourquoi ça te fait délirer la critique? Et le consensus, ça te fait rire aussi? On a quand même le droit d'exprimer des idées qui ne sont pas consensuelles? On est libre d'avoir un regard critique sur ce qu'on nous dit? S'il n'y a pas de critique, c'est la rumeur qui triomphe.
D'autant plus que mtp3 utilise des chiffres officiels...
J'ai envie de te dire qu'au final certaines personnes ne savent faire que critiquer sans apporter aucun élément constructif, ça peut aussi être mon cas parfois, mais quand je vois les mails d'injures et de menaces que je reçoit au final j'en rigole, sinon je ferais plus rien je resterais planqué vi qu'on m'a promis une dizaine de fois de m'égorger, une vingtaine de me flinguer, qu'on m'a demandé une bonne cinquantaine de fois de me flinguer...
ceux qui sont visiblement les mieux sont sans aucun doute ceux qui m'envoyent des mails pour me dire de fermer ce blog, mais franchement pourquoi ils y viennent si ils le trouvent nul ?
Bref parfois il vaut mieux pas faire attention !
Pour ce qui est de cet article en tout cas ça aura fait réagir... certes on est plus à 6 à 8000 visiteurs par jours avec 800 commentaires chaque soir mais au moins ça montre bien qu'il y a encore des gens qui passent, certains ouverts au débat, d'autres non...
Alors le débat il faut le créer... pour commencer sur la réforme de l'université (enfin les réformes), ensuite sur le contrat unique, sur la suppression des capes et agreg, la fusion des masters pro et recherche, l'avenir de la recherche... bref il y a beaucoup de choses à dire pour construire ensemble une autre vision de l'université et un autre avenir pour nous mais il faut que des gens s'impliquent... que ce ne soit pas toujours les mêmes, bref qu'il y ait une impulsion citoyenne qui pousse les gens à s'investir...
@ vous de voir
Quand on ne SAIT pas écrire francais valable on se tait hihihi
jolie demonstration! ça remet un peu les choses a leur places!lol
Mdrrrrr
Bahh pareil pour vos AG ^^
800 personnes qui votent le blocage sur 19000 qui sont à la fac c'est pas la majorité =D
J'vous adore! ! ! ! !
Erreur pas 19000... on est 17000 inscrit dont 12500 inscrits aux td (les autres sont inscrits mais ne vont pas en cours) : source miossec lui même...
Donc faisons les comptes :
Dernière ag ou le blocage a été voté 859 pour et 781 conte si mes souvenirs sont bons + 22 abstentions donc 859 + 781 + 22 = 1662 or l'élection du CA en 2003 a été faite avec une participation de 1693 votants étudiants... Donc si tu conteste les décisions prises en AG tu dois nous reconnaitre le droit de contester les décisions du CA et celles de miossec lui même élu par les trois conseils
Et oui si tu es un peu honnète tu admettra que niveau légitimité les ag ont la même légitimité que le président de la fac... c'est mathématique
A une différence près.
Aucun cadre légal ou règlementaire à une assemblée générale étudiante. A contrario du CA et du Président d'Université.
C'est ballot.
C'est un peu comme le président oui, plus légitime que vous, aussi.
Mais étant donné que vous avez tendance (et c'est votre droit, tant que vous l'assumez, ce que vous faites manifestement) à rejetter les lois quand elles ne vous arrangent pas, ca n'a pas d'importance, je suppose.
faux ! les ag sont régis par des règles légales dans le cadre de la loi 1901 qui défini entre autres choses le cadre de prise de décisions pour les associations enregistrées et non enregistrées, un mouvement social est assimilable à une association non déclarée en préfecture et est donc régit par la loi 1901, les assemblées générales étant le mode de décision légal. De plus cette loi défini le déroulement de l'ag, le vote du bureau, de l'ordre du jour, des compteurs...
donc si il y a un cadre légal pour les ag
Qui établit qu'elles sont habilitées à voter la violation du droit au travail ?
Non.
Alors que le cadre légal du CA définit un certain nombre de fonctions. Et il s'en tient là, le CA, au moins.
en quoi cela viole le code du travail ?
en bloquant ?
Non !
Pourquoi ? Je t'explique
Le code de l'éducation donne aux étudiants le statut de travailleurs intellectuels et le code du travail donne aux travailleurs intellectuels le droit de grève, les piquets de grèves sont inclus dans ce droit et jugés légaux selon la cours de cassation !!!
D'autres questions ?
Non, juste une objection.
Le piquet de grève est légal.
Mais l'arrêt de la cour que tu invoques fréquemment établit la légalité des piquets de grève SAUF quand ils empêchent les gens de travailler.
En gros, t'as le droit de faire un piquet de grève pour informer tes collègues du conflit, perturber un chouia, mais pas pour empêcher les gens qui le veulent de travailler.
C'est comme ça, c'est la loi.
Et pour moi une précision...
Nous n'empechions pas les gens de travailler, juste d'accéder aux locaux, la plupart des cours pouvaient être assurés en extérieur où dans d'autres lieux, la preuve des partiels ont eu lieu rue de l'abbée de l'épée en extérieur et même dans des cafés
Alors certes c'était l'hiver... mais nous ne suivions pas les profs pour les empecher à tout prix de travailler, le personnel administratif pouvait acceder aux locaux... bref nous ne violions pas cet arreté...
Nous perturbions juste le fonctionnement habituel de la fac...
Mais bon c'est une question de point de vue, seulement je suis sur que légalement mon point de vue est aussi juste que le tien
C'est sans doute pour ça, d'ailleurs, que c'est ma gueule que les CRS cassent.
Non, je pense que le mien est plus juste au regard de la loi française.
(D'autant qu'empêcher l'accès aux locaux est considéré comme empêcher le travail, de fait.)
de fait peut etre mais à ma connaissance il n'y a pas de jurisprudence là dessus
pour ce qui est des crs tu crois vraiment qu'ils ont besoin de justifier leurs actes par des lois ? maintenant ça j'y crois plus
J'adore les échanges du genre "non c'est moi qui ait plus raison que toi" blablabla et ainsi de suite...
§Heureusement que certains viennent sur le blog pour élever le débat! Quant à confier aux CRS la charge d'arbitrer entre deux textes de lois différents c'est assez drôle quand même. Menfin on en arrive vraiment à des énormités de la part de certains.
Non mais c'est interressant. Les deux points de vues se défendent légalement et c'est vrai que le blocage étant au centre des débats il est nécessaire de montrer qu'il est légal !
ce qui ne veut pas non plus dire que les non votants n'auraient pas voter dans les même proportions. Venant d'un mouvement ou les décisions sont prises a l'arrache à main levé dans un amphi et en large minorité ...
large minorité ?
des fois j'ai l'impression de parler dans le vide.
mais bon...
je commence à avoir l'habitude :(
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