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vendredi 4 janvier 2008

Le plan « Réussite en Licence » en 10 points clés

• L'Echec devient inacceptable :

La première année est marquée par un fort taux d'échec. L'échec devient inacceptable et tout est fait pour que l'échec ne
soit plus accepté. Hors 72 % des étudiants qui ont échoués lors de leurs premières années à l'Université poursuivent leurs études et
obtiennent leurs licences. La première année est une année charnière où la construction intellectuelle et morale de l'étudiant prend
tout son sens. C'est là qu'il se responsabilise, qu'il apprend à gérer lui même son travail, ses études, sa vie. Pour un grand nombre
d'étudiants c'est aussi l'entrée dans la vie active puisque près de la moitié des jeunes de 18 à 25 travaillent à côté de leurs études.

• La nouvelle mission de l'Université, l'insertion professionnelle :

Les universités ont comme consigne de faire valoir une orientation active en lien rapproché avec le monde de l'entreprise.
Cette nouvelle mission favorise les cursus professionnels au détriment de la recherche. Les études sont désormais liés directement
à un métier, l'Université n'est plus un lieu de formation intellectuelle mais de formation professionnelle. La culture théorique est
directement visée, la réduction des cours magistraux et leurs remplacement par des travaux dirigés est l'une des mesures incluses
dans ce plan « Réussite en Licence ».

• Première année fondamentale :

La première année de licence devient un tronc commun unique pour l'ensemble des licences. Les contenus des premières
années de licences sont pour la plupart remplacés par des cours tels qu'Informatique, Méthodologie, Langues Vivantes, Expression
écrite et orale qui sont obligatoires. Les cours en amphithéâtre seront supprimés.

• Seconde année de consolidation :

La seconde année doit, comme son nom l'indique, consolider les acquis de la première année. L'étudiant devra maîtriser
au moins une langue étrangère, mettre en place un projet professionnel déjà débuté en première année et assister à divers
séminaires, forums et tutorats d'entreprises.

• Troisième année de spécialisation :

Début de la réelle spécialisation. Le contact avec le monde socio-économique est mis en avant avec un stage obligatoire
non-rémunéré de trois semaines. La licence compte désormais seulement 23 semaines de spécialisation contrairement à l'ancienne
licence qui en dénombrait 78.

• Contrat de réussite :

Lors de l'entrée à l'Université un contrat de réussite doit être signé par l'étudiant. Ce contrat oblige l'étudiant à réussir sous
peine d'être réorienté vers d'autres filières plus courtes et ce dès la fin du premier semestre.

• Le tutorat d'accompagnement ou d'enseignement supplémentaire :

Les étudiants ont désormais 5 heures supplémentaires assurés éventuellement par des étudiants de Master. Ces étudiants
non-expérimentés ne seront pas nécessairement rémunérés, ces heures de tutorat pouvant faire partie de leurs cursus et donc
soumis à notation.

• Orientation active :

Dès la terminale une orientation active est mise en place. Les bacheliers issus de cursus scientifiques ou économiques ne
pourront plus forcément faire d'études dans une université de Lettres et Sciences Humaines. Le contrat de réussite permet une
réorientation active et ce à chaque semestre.

• Mise en concurrence des universités :

Les universités ont désormais l'obligation de publier leurs taux de réussite ce qui les met en concurrence. De ce fait les
établissements universitaires ont tout intêret à trier leurs candidats afin de n'accepter que ceux ayant un fort potentiel de réussite.
L'orientation active cache en fait une sélection active et une concurrence accrue.

• Une application directe :

2008 : Le plan « Réussite en Licence » s'applique dès septembre pour la première année.
2009 : Le plan « Réussite en Licence » s'applique dès la rentrée pour les secondes années.
2010 : Le plan « Réussite en Licence » s'applique dès la rentrée pour les troisièmes années.
Dès février 2008 l'orientation active est mise en place pour les terminales. La favorisation du passage des licences vers des
cursus professionnels courts est mis en place dès septembre.

L'UNIVERSITÉ TELLE QU'ON LA CONNAÎT EST EN TRAIN DE DISPARAÎTRE, POUR PROTÉGER SON AVENIR MOBILISONS-NOUS.

18 commentaires:

Anonyme a dit…

En bref, une crèche pour étudiant dans une société où l'homme devient de plus en plus esclave de son propre système. Un système qui est au service de l'homme n'est donc pas réalisable ou souhaitable?
France! Notre avenir prend une direction pénible!

Anonyme a dit…

super... on avait vraiment besoin de ça... -_-"
qu'elle est gentille maman pécresse de penser à mon petit tutorat de 5h... 0_o

Anonyme a dit…

Enfin un peu de sérieux dans les universités!!!!!!!!! Enfin on ne s'inscrira plus dans une université parce qu'on ne sait pas quoi faire!!!!! Vive la loi LRU!!!

Anonyme a dit…

Et bonjour la licence au rabais foutre le bac en l'air ca suffisait pas. Comme ca maintenant il exigerait une licence dans les entreprises pour balayer par terre. Ouais c'est merveilleux!!!! Nos diplomes valais déjà pas grand chose maintenant ils voudront plus rien du tout.

Anonyme a dit…

@ anonyme de 22h:01,
je me demande où tu vois ton "sérieux dans les universités".
Ton explication: "Enfin on ne s'inscrira plus dans une université parce qu'on ne sait pas quoi faire!"
T'aimes la pêche au grenades? Est-ce que c'est une raison de faire dépendre l'homme du système (et non inversement)?
C'est comme si l'heure avait été inventé dans le but que les hommes dépendent de l'heure, au lieu que cette invention leur aide à S'organiser.
Médite un peu sur cette proposition au lieu de d'aventurer dans un jugement d'affabulation

Anonyme a dit…

anonyme de 22h01 à Frank il y a 15 ans on faisait grève dans les universités parce que l'on reprochait aux diplomes universitaires de n'avoir aucune valeur sur le marché du travail, aujourd'hui l'on prend la position inverse. Il faut se renseigner un peu avant de suivre le mouvement.

Anonyme a dit…

arretez de dialoguer, vous vous essouflez. repliez vous dans votre sphère intime, ya que là ou vous vous sentirez bien. ne perdez pas vos forces, le contexte n'est pas favorable. gardez vos forces pour ce jour. les étudiants sont bercés par le vomi quotidien. les esprits ne sont plus. ce ne sont que des bribes de phrases. rentrez à la maison. vous perdez votre temps.

Anonyme a dit…

"il y a 15 ans on faisait grève dans les universités parce que l'on reprochait aux diplomes universitaires de n'avoir aucune valeur sur le marché du travail"

Qui te dis qu'on ne s'est pas renseigné? Je comprends que certains voulaient plus de reconnaissance quand à la valeur de leurs études; mais devoir se travestir pour obtenir cette reconnaissance est une perversion... (->LRU)
La LRU et le dernier plan font dépendre l'homme d'avantage du système, au lieu que ce dernier soit au service de l'homme. Faut-il donc l'accepter juste parce que d'autres cherchaient autrefois à ce que leurs diplômes soient reconnus d'avantage? Selon ta logique, je n'ai plus le droit de remettre en cause ce qui a été établi. Donc c'est le principe du progrès que tu rejettes.
Vous êtes marrant, ou bien on nous stigmatise de communiste, alors que demander un système au service de l'homme n'est pas moins marsien que communiste, ou bien on nous reproche un manque de cohérence dans ce mouvement où il y en a pas. Inquiétez vous un peu plus au sujet de votre cohérence personnelle! Comment est-il possible de vouloir être soumis par un système certes rationnel mais artificiel et en même temps d'adopter l'attitude individualiste, voir égoïste, qui est en opposition avec le terme de "Fraternité" (Liberté, Égalité, Fraternité) notre chère devise de la République française?

Anonyme a dit…

a hello et encore

c'est quoi "le système"? c'est le monde où tu vis, rien d'autre. bien sûr il faut remettre en cause ce qui est établi, c'est pourtant le contraire de ce que font les grévistes aujourd'hui qui se battent contre toute réforme, de droite ou de gauche. Sous couvert de rejeter ce qui est établi, ils défendent ce qu'ils connaissent, ce qui est établi donc, par peur de l'inconnu, par peur surtout d'être des acteurs. Ils sont dans le système, mais ne veulent surtout pas jouer un rôle, ce que tu appelles progrès n'est que conformisme et tiédeur. Ces luttes ne reposent sur rien parce qu'elles ne proposent rien d'autre qu'une prise en charge totale par le système qui doit les protéger, contre les inégalités, contre la séléction, contre la possibilité de l'échec, contre une autonomie qui ne pourrait être que synonyme d'oppression, puisque vous n'^tes que spectateurs. Bien sûr le système est inégalitaire, oppressant, très individualiste. Il se sert de tous mais en même temps il donne de petits espaces de liberté. Seulement ces espaces ne sont pas distribués, il faut se les approprier, il faut les prendre. resister à la sous culture, se faire ses valeurs, se démarquer des troupeaux de tout bord où il nous enferme. Cela necessite une ouverture d'esprit et une indépendance que la fac ne donne déjà plus trop. Incompatible en tout cas avec les nouveaux mondes que les syndicalistes professionels nous font miroiter. Des mondes où justement l'individu s'efface devant le "bien commun". Je n'aime pas les biens communs définis par d'autres. Pour bien combattre le système, il faut bien le comprendre. Rejeter toute réforme de la fac ce n'est pas lutter contre le système, car en dehors de la fac il est toujours là, c'est juste vouloir retarder le combat. Celui-ci doit être individuel, par nos choix de vie et notre action personnelle, il doit aussi être collectif par la seule façon que nous avons non pas de changer le système (ça c'est vraiment pas pour demain, puisque c'est nous qui faisons vivre le système en consommant) mais de l'atténuer, c'est à dire le vote.

La crèche pour étudiants, c'est vous qui la souhaitez en demandant que l'état vous assiste, même dans vos échecs. "Le système" n'est que ce que les hommes en font. Les étudiants consomment, roulent, téléchargent, achètent culture et sous culture, voyagent et plus tard ils s'achéteront aussi le petit pavillon et l'écran plat. 9a c'est le système, il est au service de nos désirs, du moins des désirs qu'on nous donne. Et nous sommes à son service, mais volontairement.

Vous voulez du progrès? Alors ayez des idées, soyez créatifs, imaginez des facs multidisciplinaires, auto-gérées, autonomes, inégalitaires forcément, mais ça elles le sont déjà, ça changera pas grand chose. Osez la fin des classes préparatoires, des grandes écoles, osez des financements variés que les facs contrôleront. Au lieu de dire que vous ne pourrez pas et donc qu'il vaut mieux s'en remettre aux énarques parisiens. Je trouve que tout cela manque d'ambition, de lucidité et d'intelligence. Oui, la France prend une sale direction quand sa jeunesse n'a qu'un souhait, celui d'être protégée; et une seule vision politique, celle que des syndicats d'une gauche totalement déphasée lui donne. Sarko a de beaux jours devant lui, et la fac peut continuer de mourir.

Anonyme a dit…

@stophe
Dans tes 3 paragraphes, tu ne sembles pas saisir qu'est ce "système". Donc voici un bref extrait philosophique où tu pourras te rendre compte que tes arguments rejettent mal mon point de vue:
"Science et technique sont devenues interdépendantes. Elles se trouvent de plus au service de la production industrielle. Le progrès scientifico-technique régit l'évolution du système social, s'identifie aux yeux des politiques au développement. Avant de prendre la moindre décision, les hommes politiques consultent les experts. Alors que la démocratie suppose l'action des citoyens décidant ensemble de leur avenir commun, ce sont de plus en plus des techniciens (issus du monde marchand) qui décident. En somme, science et technique sont devenues « une idéologie ». Ceux qui osent la refuser vont être considérés comme « rétrogrades » ou « irréalistes ».
Habermas veut démystifier cette nouvelle légitimation de la domination. Il s'agit de reprendre en main notre histoire, réhabiliter la praxis au sens aristotélicien (discussion politique entre citoyens) contre une technique dominatrice et dangereuse pour l'humanité. Il faut retrouver une volonté politique issue de la discussion et exempte de domination."

Anonyme a dit…

Frank, ton commentaire m'a donné mal a la tete... Je te prevois un avenir tres sombre si tu n'essaye pas de reflechir un petit peu. Dans ce monde, il n'y a pas de milieu: soit tu t integre au systeme et t'arriveras peut etre a un resultat, soit tu le rejette et tu finiras marginal. C'est triste mais c'est comme ca. Apres, a toi de voir si tu veux finir a raler contre tout et devenir aigri contre la terre entiere.

Bref, je ne te ferais pas de beau discours comme quoi toi aussi tu fai parti du systeme, je pense que tu es assez intelligent pour le reconnaitre toi meme. Dans le cas contraire, je te souhaite bonne chance.

Pour ce qui est de la rlu, je dirais juste que des reformes sont indispensable pour assurer un minimum d'avenir a tout les etudiants, ce qui n'est vraiment pas le cas aujourd hui. Peux tu me dire ce que tu peux faire avec une licence à l'heure actuelle? Que tu le veuille ou non pour le moment, toi aussi, un jour tu te fondra dans le systeme en travaillant pour une entreprise ou l'etat. Vrai ou faux?

Anonyme a dit…

que science et technique soient liées n'est pas nouveau. Elles le sont depuis un moment. Que le progrès soit vu comme un horizon indépassable n'est pas non plus récent. Que ce progrès technique aille plus vite que notre capacité à nous organiser et vivre avec est indéniable.

Devons-nous rejeter le progrès parce que nous ne suivons pas? C'est une vraie question qui est loin des motivations de la plupart des grévistes. Voyons plutôt pourquoi nous ne suivons pas et comment nous adapter. Nous ne ferons pas marche arrière, les retours en arrière sont toujours très dangereux, ils sont souvent symboliques d'un "âge d'or" totalement illusoire.

Je ne suis pas contre le progrès en tant que tel, je suis contre l'utilisation que l'on en fait. Mais après tout pourquoi toujours nous voir comme acteurs passifs? Comme je l'ai dit nous participons de cette esclavage au progrès, nous le souhaitons même. Que les technologies actuelles sur la capacité de stockage de données permettent surtout de vendre des MP3 et donc de saucissoner des ouevres musicales, ou de stcker les derniers blockbusters ou de faire des jeux vidéos à profusion est autant le fait du système que le nôtre. Au mieux nous sommes des esclaves consentants. C'est un peu facile de nous poser en victimes et de blâmer uniquement un "système" bien vague d'ailleurs. Le monde est dirigé depuis longtemps par des technocrates marchands. Là encore notre époque n'est pas si différente, elle change uniquement par l'étendue des techniques disponibles.

Quant à la participation des citoyens, voilà bien des considérations d'intellos. Quels citoyens vont participer à quoi? Sur quelles bases et quelles informations? Celles que la majorité prend sur TF1 et LCI? En quoi ces débats seront-ils égaux? Y aurait-il comme pour les AG une élite éclairée pour mener les débats et poser les questions? Il faut aller dans les réunions publiques pour voir à quoi pourraient ressembler ces débats. Les mecs qui s'abrutissent au travail ont pour la plupart surtout envie de se détendre, et s'ils débattent c'est sur leur condition.

Une volonté politique exempte de domination est un voeux pieux. Il y aura toujours domination à un moment ou à un autre. Parce que nous ne sommes pas tous armés de la même façon. Voilà plus de 20 ans que la technique est utilisée pour décérébrer, avec notre participation. cela n'empêche pas les résistances, mais celles-ci encore une fois ne peuvent venir de mouvements aux idéologies dominatrices seules garantes de la "volonté politique". La seule volonté politique dans un système éléctoral est dans les urnes. Le reste c'est de l'agitation qui ne mène pas à grand chose, sinon à faire échouer quelques lois. Or ces lois rejetées, ces "victoires", ne changent rien au processus en cours. La technique n'est pas en soi dangereuse, son utilisation l'est. L'ignorance acceptée de toute réfléxion l'est. Ce n'est pas en rejetant la technique que nous progresserons, de même que ce n'est pas en rejetant le monde actuel - que nous avons fait - que nous avancerons. C'est en réfléchissant et en trouvant le moyen de nous intégrer dans ce que nous créons que nous pourrons accepter ce que nous sommes devenus. Les fantasmes sur une "praxis" aristotélicienne (comment peut-on décemment invoquer les pratiques démocratiques des cités grecques pour le monde aujourd'hui?) ne sont qu'une fuite devant nos responsabilités. Oui il faut une volonté politique, celle-ci ne peut se faire hors du monde. Elle doit l'intégrer et non le rejeter. Quand nous comprendrons que nous sommes aussi le système, alors nous pourrons peut-être - si nous le souhaitons vraiment, et je ne suis même pas sûr que ce soit le cas - faire en sorte qu'il nou serve. Nous ne sommes jamais hors de notre histoire, nous sommes toujours dedans.

Anonyme a dit…

"En somme, science et technique sont devenues « une idéologie ». Ceux qui osent la refuser vont être considérés comme « rétrogrades » ou « irréalistes »"!!!
Les dernières réformes vont le souligner un peu plus

je suis d'accord avec Frank et helo

Anonyme a dit…

stophe à te lire c'est comme si j'écoutais les propos soi-disant réaliste de qqn qui vit dans un état totalitaire et qui m'expliquerait que comme notre situation est bien réelle et devant nous, on n'a qu'à l'accepter car on ne pourra pas la changer. Ce qui te manque avant tout c'est un peu d'espoir.

Anonyme a dit…

- qui rejette la technique ou les sciences? pas moi ni hello en tous cas

-"Sur quelles bases et quelles informations? Celles que la majorité prend sur TF1 et LCI?"
tu penses vraiment que le plan réussite en licence y changera quelque chose? bien au contraire, je suis convaincu que que ceux qui passeront leur licence3 en 2010 seront avant tout formaté d'avantage. ce qui est bien pour le pouvoir qui gouverne mais moins quant aux citoyens...

-"Les fantasmes sur une "praxis" aristotélicienne (comment peut-on décemment invoquer les pratiques démocratiques des cités grecques pour le monde aujourd'hui?) ne sont qu'une fuite devant nos responsabilités". Dsl mais tout le monde peut opiner comme tu le fais, ce n'est pas bien difficile.

-"Quand nous comprendrons que nous sommes aussi le système". Pardon? Manifestement c'est un dialogue de sourds, alors que je pensais l'éviter en te donnant une piste... dommage

Anonyme a dit…

Bravo à anonyme de 1h23!! Enfin un discours mature car en effet on peut très bien s'intégrer dans la société, il le faut de toutes façons tout en gardant"sa liberté de penser", le pire en effet étant de devenir un marginal complètement dépendant des autres.

Anonyme a dit…

pourquoi généraliser banalement? il suffit de passer en revue l'intégration sociale vers 1940 pour se rendre compte que la norme n'a rien avoir avec une prétendue morale universelle

Anonyme a dit…

@ a encore et anonyme,

d'abord nous ne sommes pas dans un régime totalitaire, bien qu'il y ait beaucoup de choses à critiquer et tout autant de raisons d'être vigilant, il ne faut pas utiliser des mots à tout va, ça les dénature.

ensuite pour ce qui est du formatage, je ne vois pas en quoi la réforme de la license le rendrait pire. Les gens sont formatés parce qu'ils veulent bien l'être. Personne n'est obligé de regarder TF1 ou d'écouter de la daube, de même que tout le monde peut aller au musée ou s'informer correctement. C'est pareil poyur Mc Do. La fac ne concerne d'abord pas toute la population, ensuite ce n'est qu'en rendant dans toutes les facs une formation en sciences humaines obligatoires (les humanities des anglo-saxons) que l'on pourra esperer donner un esprit critique. penser que le but des réformes est de formater les gens relève du fantasme du complot et surtout déresonsabilise les gens. C'est ça le pire. Ce n'est pas leur faute puisque c'est le gvt ou le système. De même que si des étudiants ne pensent plus ce n'est pas leur faute, ils sont juste victimes du "système".

je n'opine pas, oh non, bien au contraire. mais c'est une chose de critiquer et une autre de réfléchir. je tente de garder un regard personnel sur les choses. je n'ai aucune illusion sur ce que tu appelles le système, cela dit je ne me reconnais pas dans les mêmes vieux trucs qui courrent depuis plus de 20 ans. ce discours est vieux comme le siècle précédent, je l'ai entendu des centaines de fois et chaque fois çe n'a mené à pas grand chose. Il a surtout le tiort de ne pas s'adapter, mais de tout simplifier. droite-gauche, gentils-méchants, riches-pauvres, système-résistants et j'en passe. Je n'aime pas les divisions du monde en noir et blanc, c'est ce qui est au milieu qui m'interesse.

Si vous n'êtes pas dans le système, alors dites moi où vous êtes? vcous ne consommez pas? vous n'enrichissez pas de multinationales? vous ne votez pas? ne participez pas à la vie de la fac si vousd êtes à la fac? C'est quoi ces illusions de résistance. Ca me fait un peu rire que les mêmes s'autoproclament plus lucides que les autres, ou plus "résistants". Vous ne résistez pas au système, parce que le système vous utilise aussi. Et parce qu'il vous recyclera aussi, tout silmplement parce que vous y êtes déjà. Ce n'est pas opiner que de dire ça, ce n'est pas non plus manque d'espoir. Mon espoir est que ce qui peut changer change, à des petits niveaus d'abord, mon espoir c'est de porter le changement à mon niveau autour de moi, et mon espouir c'est surtout de rester libre. Ce n'est pas de changer le monde ou de m'aveugler avec des slogans tout faits, ou de promettre une fin du "système". Ca, ça n'est pas de l'espoir, c'est au mieux un gâchis de bonnes volontés, au pire une absence de réflexion pour une petite agitation locale (ou nationale, à l'echelle du monde ça ne pèse absolument rien) qui fait plaisir, fait rêver la jeunesse et puis ne change rien à rien. Le jeunesse va vieillir et s'adapter, et seuls quelques uns garderont alors liberté et esprit critique. Et crois en monj expérience, ce ne sont pas souvent les plus virulents des révolutionnaires qui arrivent à ça.

Il y a plein de formes d'action. Il y a aussi divers degrès d'intégration au système, mais un nous en faisons tous partie (du moins presque tous) et deux nous sommes aussi responsables, du moins en partie. Sans ces deux acceptations, nous ne sommes que des marionettes, soit en phase objective avec le "système", soit en opposition à lui, mais une opposition contrôlée et prévue, bref une opposition dans le système. la liberté se définit d'abord seul.