Fidèles lecteurs bonsoir,
nous tenons à vous prévenir que pendant deux semaines les informations ne seront plus fournies quotidiennement. En effet chacun des auteurs de ce blog doivent répondre à des obligations, certains travaillent, d'autres rentrent dans leurs familles pour les fêtes et n'auront pas forcément d'accès Internet.
Cependant dès le lundi 7 janvier les informations sur le mouvement, l'état de la mobilisation et l'Université Paul Valéry redeviendront quotidiennes. Vous pouvez continuer de poster des commentaires, d'envoyer vos coordonnées pour rejoindre le mouvement ( mouvement.montpellier@gmail.com ) ou d'envoyer des idées sur la mobilisation ( mtp3.boite.a.idees@gmail.com )
Passez tous de bonnes fêtes,
on se retrouve en Janvier.
La commission Information/Tracts
vendredi 21 décembre 2007
Boite à idées
Une adresse email a été créée spécialement pour recueillir vos idées sur la mobilisation et les formes qu'elle doit prendre. Toutes les idées sont les bienvenues.
mtp3.boite.a.idees@gmail.com
mtp3.boite.a.idees@gmail.com
Message d'un professeur de Montpellier III
"Hier mercredi matin, j'étais avec une centaine de mes étudiants de licence 3 à l'amphithéâtre A, à l'heure et lieu de notre cours habituel. A peine nous commencions à discuter, que je remarque tout en haut de l'amphithéâtre un individu étrange, debout, tout de noir vêtu. Je lui propose, s'il est étudiant, de s'approcher et s'asseoir. Il répond qu'il n'est pas étudiant. Je lui prie alors de quitter la salle, ce qu'il refuse en prétextant qu'il est un employé de l'université. Je lui demande alors, à plusieurs reprises, de m'indiquer son nom. Il refuse de le faire et il appelle plusieurs collègues (à juger par l'uniformité vestimentaire) qui prennent place dans l'amphithéâtre. Jugeant que la sécurité de mes étudiants et la sérénité d'une activité universitaire n'étaient plus garanties, mes étudiants et moi, nous quittonsla salle."
jeudi 20 décembre 2007
Jeudi 20
Rendez vous à 8H00 à la faculté de Lettre.
PROGRAMME :
Dès 08H15 : Petit déjeuner prix libre pour soutenir le mouvement
09H00 : Assemblée Générale
15H00 : Manifestation au départ de Paul Valéry, 15H30 au Peyrou
21H00 : Manifestation nocture au départ de Paul Valéry
Petite précision pour les boursiers :
Suite au mouvement contre le CPE le CROUS ne sanctionne pas les étudiants boursiers absents pendant les mouvements sociaux. En effet trop de procès ont été intentée au CROUS et tant qu'un mouvement étudiant existe (Faculté bloquée ou pas) le CROUS ne décompte pas les absences. Vous pouvez donc venir en Assemblée Générale sans craindre de perdre vos bourses. Vous pouvez toujours contacter le CROUS pour vérifier vous même cette information si vous pensez que cette information est fausse.
PROGRAMME :
Petite précision pour les boursiers :
Suite au mouvement contre le CPE le CROUS ne sanctionne pas les étudiants boursiers absents pendant les mouvements sociaux. En effet trop de procès ont été intentée au CROUS et tant qu'un mouvement étudiant existe (Faculté bloquée ou pas) le CROUS ne décompte pas les absences. Vous pouvez donc venir en Assemblée Générale sans craindre de perdre vos bourses. Vous pouvez toujours contacter le CROUS pour vérifier vous même cette information si vous pensez que cette information est fausse.
mercredi 19 décembre 2007
Motion votée au CA de mardi
Le CA a voté hier la motion suivante par 26 oui, 24 non et 4 bulletins blancs dans un scrutin secret demandé par le président.
« Le C.A. réuni ce jour regrette la gestion de la crise par la direction de l’université. L’équipe présidentielle a rendu difficile le dialogue avec les étudiants en décidant précipitamment de la fermeture administrative. Une telle décision prolongée pendant près de deux semaines a privé les étudiants et les personnels des lieux institutionnels de discussion et de débat, aboutissant de fait à la radicalisation du mouvement. Devant une telle situation de blocage, le recours aux forces de police (forcément générateur de violences) est alors présenté comme l’unique moyen de réouverture de l’université, alors qu’il est le résultat des décisions même prises par la direction de notre établissement. »
« Le C.A. réuni ce jour regrette la gestion de la crise par la direction de l’université. L’équipe présidentielle a rendu difficile le dialogue avec les étudiants en décidant précipitamment de la fermeture administrative. Une telle décision prolongée pendant près de deux semaines a privé les étudiants et les personnels des lieux institutionnels de discussion et de débat, aboutissant de fait à la radicalisation du mouvement. Devant une telle situation de blocage, le recours aux forces de police (forcément générateur de violences) est alors présenté comme l’unique moyen de réouverture de l’université, alors qu’il est le résultat des décisions même prises par la direction de notre établissement. »
Mails circulants sur la liste de diffusion de la Coordination Nationnale des Professeurs
Selon jean-Louis Olive jlo@free.fr ou jean-louis.olive@univ-perp.fr
Je viens juste d’avoir confirmation des faits :
Deux étudiants de l’Université de Perpignan, Yann et Pierre, ont été arrêtés ce matin mercredi 19 décembre 2007 à 7 heures et à leur domicile au motif de « dégradations, vol et menaces de mort » (confirmé par leur avocat à 12 h 20). La police perquisitionne leurs deux domiciles en ce moment. Nous constatons avec stupeur et avec un très profond écoeurement que les motifs cités ci-dessus émanent d’une plainte formulée par M. Jean Benkhélil, Président de l’Université de Perpignan Via Domitia, soutenu par son conseil d’administration. Cette plainte figure en page d’accueil du site officiel de l’UPVD, une université qui crache sur ses étudiants !
Il y a peu, le même Président, qui invitait les vigiles en blousons noirs (milices privées et non assermentées) sur le campus (coût 40 000 euros), attestait que c’était pour prévenir des heurs « entre étudiants », preuve aussi que, si l’amphi 4 était bloqué au titre de la demande d’abrogation de la LRU, l’amphi 3 était aussi bloqué au titre de la reprise des cours, et que, des deux groupes adverses (on n'a rien fait pour les rapprocher), on peut légitimement se demander lequel était le plus violent, ou lequel était réellement noyauté par des éléments extérieurs, ou extérieurs de l’intérieur à savoir des enseignants encartés…
Quel que soit le degré (subjectif) de gravité des faits et l’étendue (réelle ou supposée) des dégâts (matériels pour l’administration, physiques pour la coordination étudiante), il y a un grave excès à porter plainte au pénal et à traiter des revendications politiques et des inquiétudes professionnelles en actes délictueux. Non seulement on interdit ou en empêche tout débat de fond sur la LRU, mais on considère comme une attitude coupable le fait d’oser la lire, l’analyser et la dénoncer comme une infâmie - elle-même produit d'une concertation "choisie" (CPU et non CP-CNU par exemple !).
On assiste incontestablement à une grave criminalisation des luttes étudiants qui, même si elles ont usé de modes radicaux comme le blocage, ne relèvent pas pour autant du pénal et du délit de droit commun : à ma connaissance, quoi qu’en disent certains enseignants hystériques (qui ont eux-mêmes « débloqué » l’amphi 4 avec grande violence le mercredi 5 décembre), il n’y a eu de blessés que du côté des étudiants grévistes. Quant aux dégradations (tags et graffiti sur les murs de l’amphi, ou dommages d’une autre nature ?), il est facile de faire porter le chapeau a posteriori à ceux qu’on a déjà désignés, stigmatisés et criminalisés. D'autres dégradations ont été commises après les événements : commises par qui ? et pourquoi ?
On a parfois honte de la corporation où nous devons cohabiter avec certains collègues que ne dérange aucunement l’idée de voir des jeunes gens turbulents arrêtés à demeure et au matin. Que ceux qui ont parlé de menaces de mort jurent que l’idée même ne vient pas d’eux ! ou plutôt le parjurent… Comment peut-on à ce point enseigner et haïr de concert ? Même les grands bavards syndicaux sont absents ou en retrait. Que se passe-t-il dans cette petite université ? et dans tout le pays ?
Des décisions suivront. Je vous informerai ! Pour l’heure, je suis trop abattu pour continuer sereinement. Il n’y a toujours pas de coordination SLU à Perpignan. Demain peut-être…
Je vais prendre l’air. Je reviendrai : on n’a pas le droit d’abandonner Yann et Pierre !
JLO,
Un enseignant en colère contre la LRU et ses portefaix locaux et localistes
Message précédent :
Selon Jean-Louis Olive ou
Bonjour Cécile, bonjour à tous,
Rectificatif : ce sont bien 2 étudiants (sociologie et études catalanes) qui ont été arrêtés par la police à leur domicile
à Perpignan ce matin vers 7 h. Nous aurons d'ici une heure confirmation des motifs et saurons s'ils sont corrélés au dépôt
de plainte que le Président de l'UPVD affiche en première page du site de notre université (lettre du 11.12.2007). Si faits
et causes se corrèlent ainsi, nous aviserons et vous informerons des suites que nous comptons donner à cette nouvelle
intrusion de l'Etat policier dans l'intégrité physique et morale des personnes qui sont nos étudiants et nos collègues.
Un pas est-il encore franchi dans la ciminalisation des luttes étudiantes, dont le tort et l'intransigeance reposent sur le souci
de l'avenir et la qualité de leur formation ? Mais la Présidence n'y voit que "dégradation" des locaux... encore sabotés ce
week-end, alors que les grévistes avaient levé le camp bien avant (un peu téléphoné, non ?).
Une pétition suivra : n'hésitez pas à diffuser largement l'info sur vos réseaux...
JLO, un enseigant en colère contre la LRU et contre ses portefaix locaux et localistes...
PS 1 : notre coordination "enseignante" tarde toujours à se mettre en place (après 6 semaines de grèves étudiantes et une
évacuation musclée de l'amphi 4 par les profs le merdcredi 5 décembre 2007, de sombre mémoire chez nous !), mais
des réunions (sans tutelle de la direction, enfin, peut-être) sont prévues demain... J'en rendrai compte.
PS 2 : ce matin aussi, une permanente du Snesup en Fac de droit a envoyé bouler une étudiante qui venait lui apporter
l'info ci-dessus (étudiants arrêtés) : "c'est pas mon problème", aurait-elle dit ! avouant "craindre pour son poste"...
Je viens juste d’avoir confirmation des faits :
Deux étudiants de l’Université de Perpignan, Yann et Pierre, ont été arrêtés ce matin mercredi 19 décembre 2007 à 7 heures et à leur domicile au motif de « dégradations, vol et menaces de mort » (confirmé par leur avocat à 12 h 20). La police perquisitionne leurs deux domiciles en ce moment. Nous constatons avec stupeur et avec un très profond écoeurement que les motifs cités ci-dessus émanent d’une plainte formulée par M. Jean Benkhélil, Président de l’Université de Perpignan Via Domitia, soutenu par son conseil d’administration. Cette plainte figure en page d’accueil du site officiel de l’UPVD, une université qui crache sur ses étudiants !
Il y a peu, le même Président, qui invitait les vigiles en blousons noirs (milices privées et non assermentées) sur le campus (coût 40 000 euros), attestait que c’était pour prévenir des heurs « entre étudiants », preuve aussi que, si l’amphi 4 était bloqué au titre de la demande d’abrogation de la LRU, l’amphi 3 était aussi bloqué au titre de la reprise des cours, et que, des deux groupes adverses (on n'a rien fait pour les rapprocher), on peut légitimement se demander lequel était le plus violent, ou lequel était réellement noyauté par des éléments extérieurs, ou extérieurs de l’intérieur à savoir des enseignants encartés…
Quel que soit le degré (subjectif) de gravité des faits et l’étendue (réelle ou supposée) des dégâts (matériels pour l’administration, physiques pour la coordination étudiante), il y a un grave excès à porter plainte au pénal et à traiter des revendications politiques et des inquiétudes professionnelles en actes délictueux. Non seulement on interdit ou en empêche tout débat de fond sur la LRU, mais on considère comme une attitude coupable le fait d’oser la lire, l’analyser et la dénoncer comme une infâmie - elle-même produit d'une concertation "choisie" (CPU et non CP-CNU par exemple !).
On assiste incontestablement à une grave criminalisation des luttes étudiants qui, même si elles ont usé de modes radicaux comme le blocage, ne relèvent pas pour autant du pénal et du délit de droit commun : à ma connaissance, quoi qu’en disent certains enseignants hystériques (qui ont eux-mêmes « débloqué » l’amphi 4 avec grande violence le mercredi 5 décembre), il n’y a eu de blessés que du côté des étudiants grévistes. Quant aux dégradations (tags et graffiti sur les murs de l’amphi, ou dommages d’une autre nature ?), il est facile de faire porter le chapeau a posteriori à ceux qu’on a déjà désignés, stigmatisés et criminalisés. D'autres dégradations ont été commises après les événements : commises par qui ? et pourquoi ?
On a parfois honte de la corporation où nous devons cohabiter avec certains collègues que ne dérange aucunement l’idée de voir des jeunes gens turbulents arrêtés à demeure et au matin. Que ceux qui ont parlé de menaces de mort jurent que l’idée même ne vient pas d’eux ! ou plutôt le parjurent… Comment peut-on à ce point enseigner et haïr de concert ? Même les grands bavards syndicaux sont absents ou en retrait. Que se passe-t-il dans cette petite université ? et dans tout le pays ?
Des décisions suivront. Je vous informerai ! Pour l’heure, je suis trop abattu pour continuer sereinement. Il n’y a toujours pas de coordination SLU à Perpignan. Demain peut-être…
Je vais prendre l’air. Je reviendrai : on n’a pas le droit d’abandonner Yann et Pierre !
JLO,
Un enseignant en colère contre la LRU et ses portefaix locaux et localistes
Message précédent :
Selon Jean-Louis Olive
Bonjour Cécile, bonjour à tous,
Rectificatif : ce sont bien 2 étudiants (sociologie et études catalanes) qui ont été arrêtés par la police à leur domicile
à Perpignan ce matin vers 7 h. Nous aurons d'ici une heure confirmation des motifs et saurons s'ils sont corrélés au dépôt
de plainte que le Président de l'UPVD affiche en première page du site de notre université (lettre du 11.12.2007). Si faits
et causes se corrèlent ainsi, nous aviserons et vous informerons des suites que nous comptons donner à cette nouvelle
intrusion de l'Etat policier dans l'intégrité physique et morale des personnes qui sont nos étudiants et nos collègues.
Un pas est-il encore franchi dans la ciminalisation des luttes étudiantes, dont le tort et l'intransigeance reposent sur le souci
de l'avenir et la qualité de leur formation ? Mais la Présidence n'y voit que "dégradation" des locaux... encore sabotés ce
week-end, alors que les grévistes avaient levé le camp bien avant (un peu téléphoné, non ?).
Une pétition suivra : n'hésitez pas à diffuser largement l'info sur vos réseaux...
JLO, un enseigant en colère contre la LRU et contre ses portefaix locaux et localistes...
PS 1 : notre coordination "enseignante" tarde toujours à se mettre en place (après 6 semaines de grèves étudiantes et une
évacuation musclée de l'amphi 4 par les profs le merdcredi 5 décembre 2007, de sombre mémoire chez nous !), mais
des réunions (sans tutelle de la direction, enfin, peut-être) sont prévues demain... J'en rendrai compte.
PS 2 : ce matin aussi, une permanente du Snesup en Fac de droit a envoyé bouler une étudiante qui venait lui apporter
l'info ci-dessus (étudiants arrêtés) : "c'est pas mon problème", aurait-elle dit ! avouant "craindre pour son poste"...
mardi 18 décembre 2007
Communiqué de la vice-présidente du Conseil d'Administration
Notre université traverse une crise difficile, liée à la loi LRU. Les personnels et les étudiants sont légitimement inquiets pour le devenir de l'université française. Or, dans notre établissement, aucune mesure n'a été prise pour faciliter les débats: l'analyse de la loi au Conseil d'administration a été tardive, la demi-journée banalisée pour les personnels est arrivée bien tard, elle aussi. Les discussions avec les étudiants n'ont pas eu lieu sur le fond.
Quant à la gestion de la crise, elle accentue les clivages et augmente les tensions dans la communauté universitaire. C'est le choix de la violence qui l'a emporté. Faute de dialogue et de concertation, les personnels et les étudiants ont été destabilisés, malmenés, divisés. Le président, seul, a décidé de demander une intervention policière sur le campus. Il a choisi, seul, de réaliser sous le contrôle policier un simulacre de consultation, qui se révèle aujourd'hui inefficace, à moins que l'on continue dans l'escalade et que les forces de l'ordre ne reviennent pour une quatrième fois sur le campus.
Il y avait une autre voie dans ces circonstances dont je ne nie pas qu'elles soient difficiles. Pourquoi ne pas avoir consulté le CEVU réuni pour les habilitations à l'heure où l'intervention policière a été décidée? Pourquoi ne pas avoir tenu le CA le lendemain? Pourquoi ne pas avoir consulté les vice-présidents et les directeurs d'UFR? Pourquoi ne pas avoir laissé la communauté universitaire s'exprimer et organiser son service d'ordre, comme cela a été proposé par certains d'entre nous? Ce qui nous divise aujourd'hui aurait pu nous rassembler et sans doute nos étudiants auraient-ils pu sortir la tête haute du conflit. Au lieu de cela, un silence pesant émaillé d'arrêtés et de communiqués contradictoires, un silence assez proche du mépris, face à une communauté qui, pourtant, se rassemblait dans un désir presque unanime de remettre en route l'institution.
Telle n'est pas ma conception de la présidence. Pour moi, elle se doit de souder la communauté universitaire, de l'entraîner vers un projet clairement défini emportant l'adhésion de chacun, parce que chacun s'y reconnaît, y voit son rôle et les bienfaits qui en ressortiront pour tous. En cas de crise, un président consulte, écoute, rassure, galvanise pour agir. Il n'oscille pas entre la peur et la violence. En cas de crise, il ménage l'issue et reste dans une position qui vise à réconcilier.
Pour moi, c'est la tête haute que je veux sortir de mes fonctions électives universitaires. Jamais on ne me fera croire que la force peut remplacer le dialogue. Jeudi, nous avons donné à nos étudiants un exemple pitoyable de démocratie, en les faisant voter sans liste d'émargement, sans accès au dépouillement et avec des cars de CRS dans le paysage proche. On me dit que beaucoup d'entre vous souhaitaient cette issue, On me dit que ma voix ne sera pas entendue. On me dit même qu'on pourrait rire de moi. Tant pis.
J'ai beaucoup travaillé pour nous tous ces derniers temps, mais sans succès. Mon travail sur le budget et les préconisations que j'ai faites pendant ces dix-huit mois, sont restés sans échos. La lettre de cadrage, prête depuis huit semaines n'a pas été examinée. Il manque un million d'euros pour monter le budget. Lors de mon élection, le président a dit me confier la gestion des personnels. Je n'y ai jamais eu accès et j'ai vu, impuissante, le gâchis des compétences se faire sous mes yeux. Je n'ai rien pu faire non plus sur le redéploiement des postes enseignants et pour la maîtrise des heures complémentaires. Je n'ai pas été entendue sur la question du resserrement de l'offre de formation. J'ai été tenue écartée de la question des locaux pourtant brûlante au moment de la révision du contrat de Projet Etat Région, à l'heure où nous allons probablement perdre Saint-Charles et la Rue l'Abbé de l'Epée, et où il est question, peut-être, quand il y aura eu une délibération du CA, si on l'en saisit, de construire encore sur le Campus. Le contrat d'établissement, pour lequel j'ai fourni un énorme travail, ne soustend pas un projet qui pourrait remobiliser nos forces. L'interU va à la dérive et se noiera dans le PRES, si jamais ce dernier arrive à émerger. Seule la recherche, semble prendre la bonne voie, avec son regroupement d'équipes, sa nouvelle structuration, ses thèmes fédérateurs qui, s'ils ne se développent pas dans le PRES, trouveront leur place dans la MSH.
Au-delà de la crise actuelle, le bilan est plus qu'inquiétant. Qui peut actuellement remettre en marche notre lourde machine? Le Président est-il en état de mobiliser la communauté universitaire? A-t-il encore sa confiance?
Quant à moi, je sais que désormais mon travail est inutile, et que cautionner par ma présence dans l'équipe de direction ce qui vient de se passer sur ce campus m'est éthiquement impossible. Vous m'avez souvent entendu soutenir que mon travail était technique, qu'il suffisait de bien étudier les dossiers pour qu'émergent des solutions consensuelles, en un mot, que dans mon travail, je dépassais le politique. Aujourd'hui le politique me rattrape. C'est pourquoi je vous remets ma démission en vous remerciant de la confiance que vous m'avez accordée pendant ces longues années. Merci aussi à tous ceux avec lesquels j'ai travaillé et qui ont instruit avec moi les dossiers que j'avais en charge, faisant la preuve de leurs compétences et de leur goût du travail. Cela ne manque pas dans notre université, et c'est là-dessus qu'il faudra s'appuyer pour que l'université Paul Valéry retrouve la place qu'elle mérite.
Marie-Paule MASSON
Quant à la gestion de la crise, elle accentue les clivages et augmente les tensions dans la communauté universitaire. C'est le choix de la violence qui l'a emporté. Faute de dialogue et de concertation, les personnels et les étudiants ont été destabilisés, malmenés, divisés. Le président, seul, a décidé de demander une intervention policière sur le campus. Il a choisi, seul, de réaliser sous le contrôle policier un simulacre de consultation, qui se révèle aujourd'hui inefficace, à moins que l'on continue dans l'escalade et que les forces de l'ordre ne reviennent pour une quatrième fois sur le campus.
Il y avait une autre voie dans ces circonstances dont je ne nie pas qu'elles soient difficiles. Pourquoi ne pas avoir consulté le CEVU réuni pour les habilitations à l'heure où l'intervention policière a été décidée? Pourquoi ne pas avoir tenu le CA le lendemain? Pourquoi ne pas avoir consulté les vice-présidents et les directeurs d'UFR? Pourquoi ne pas avoir laissé la communauté universitaire s'exprimer et organiser son service d'ordre, comme cela a été proposé par certains d'entre nous? Ce qui nous divise aujourd'hui aurait pu nous rassembler et sans doute nos étudiants auraient-ils pu sortir la tête haute du conflit. Au lieu de cela, un silence pesant émaillé d'arrêtés et de communiqués contradictoires, un silence assez proche du mépris, face à une communauté qui, pourtant, se rassemblait dans un désir presque unanime de remettre en route l'institution.
Telle n'est pas ma conception de la présidence. Pour moi, elle se doit de souder la communauté universitaire, de l'entraîner vers un projet clairement défini emportant l'adhésion de chacun, parce que chacun s'y reconnaît, y voit son rôle et les bienfaits qui en ressortiront pour tous. En cas de crise, un président consulte, écoute, rassure, galvanise pour agir. Il n'oscille pas entre la peur et la violence. En cas de crise, il ménage l'issue et reste dans une position qui vise à réconcilier.
Pour moi, c'est la tête haute que je veux sortir de mes fonctions électives universitaires. Jamais on ne me fera croire que la force peut remplacer le dialogue. Jeudi, nous avons donné à nos étudiants un exemple pitoyable de démocratie, en les faisant voter sans liste d'émargement, sans accès au dépouillement et avec des cars de CRS dans le paysage proche. On me dit que beaucoup d'entre vous souhaitaient cette issue, On me dit que ma voix ne sera pas entendue. On me dit même qu'on pourrait rire de moi. Tant pis.
J'ai beaucoup travaillé pour nous tous ces derniers temps, mais sans succès. Mon travail sur le budget et les préconisations que j'ai faites pendant ces dix-huit mois, sont restés sans échos. La lettre de cadrage, prête depuis huit semaines n'a pas été examinée. Il manque un million d'euros pour monter le budget. Lors de mon élection, le président a dit me confier la gestion des personnels. Je n'y ai jamais eu accès et j'ai vu, impuissante, le gâchis des compétences se faire sous mes yeux. Je n'ai rien pu faire non plus sur le redéploiement des postes enseignants et pour la maîtrise des heures complémentaires. Je n'ai pas été entendue sur la question du resserrement de l'offre de formation. J'ai été tenue écartée de la question des locaux pourtant brûlante au moment de la révision du contrat de Projet Etat Région, à l'heure où nous allons probablement perdre Saint-Charles et la Rue l'Abbé de l'Epée, et où il est question, peut-être, quand il y aura eu une délibération du CA, si on l'en saisit, de construire encore sur le Campus. Le contrat d'établissement, pour lequel j'ai fourni un énorme travail, ne soustend pas un projet qui pourrait remobiliser nos forces. L'interU va à la dérive et se noiera dans le PRES, si jamais ce dernier arrive à émerger. Seule la recherche, semble prendre la bonne voie, avec son regroupement d'équipes, sa nouvelle structuration, ses thèmes fédérateurs qui, s'ils ne se développent pas dans le PRES, trouveront leur place dans la MSH.
Au-delà de la crise actuelle, le bilan est plus qu'inquiétant. Qui peut actuellement remettre en marche notre lourde machine? Le Président est-il en état de mobiliser la communauté universitaire? A-t-il encore sa confiance?
Quant à moi, je sais que désormais mon travail est inutile, et que cautionner par ma présence dans l'équipe de direction ce qui vient de se passer sur ce campus m'est éthiquement impossible. Vous m'avez souvent entendu soutenir que mon travail était technique, qu'il suffisait de bien étudier les dossiers pour qu'émergent des solutions consensuelles, en un mot, que dans mon travail, je dépassais le politique. Aujourd'hui le politique me rattrape. C'est pourquoi je vous remets ma démission en vous remerciant de la confiance que vous m'avez accordée pendant ces longues années. Merci aussi à tous ceux avec lesquels j'ai travaillé et qui ont instruit avec moi les dossiers que j'avais en charge, faisant la preuve de leurs compétences et de leur goût du travail. Cela ne manque pas dans notre université, et c'est là-dessus qu'il faudra s'appuyer pour que l'université Paul Valéry retrouve la place qu'elle mérite.
Marie-Paule MASSON
Blocage
Pourquoi le blocage n'a pas été mis en place ce matin ?
Le président de l'Université Paul Valéry a fait appel à une société privée de vigiles pour assurer la "sécurité" dans la faculté. 23 vigiles extérieur et 13 personnels de sécurité incendie, manutentionnaires et autres de l'Université étaient présent ce matin sur la faculté. La consigne venant de la présidence était claire : Faire assurer la bonne tenue des cours à tout prix.
Face à ça les grévistes ont choisis de ne pas bloquer ce matin pour éviter l'affrontement direct et prendre la température.
Nous avons laissé le Conseil d'Administration se tenir normalement. La vice présidente de l'Université a démissionnée pour s'opposer à la gestion catastrophique de la crise par le président de l'UPV, Jean-Marie Miossec. Une motion a été voté par le Conseil d'Administration condamnant la gestion de la crise par la présidence. Les textes précis vous serons communiqués ici même dès que nous les obtiendront.
Nous appellons à la mobilisation chaque jour, venez nombreux à 07H30 demain matin devant l'Université Paul Valéry.
Le président de l'Université Paul Valéry a fait appel à une société privée de vigiles pour assurer la "sécurité" dans la faculté. 23 vigiles extérieur et 13 personnels de sécurité incendie, manutentionnaires et autres de l'Université étaient présent ce matin sur la faculté. La consigne venant de la présidence était claire : Faire assurer la bonne tenue des cours à tout prix.
Face à ça les grévistes ont choisis de ne pas bloquer ce matin pour éviter l'affrontement direct et prendre la température.
Nous avons laissé le Conseil d'Administration se tenir normalement. La vice présidente de l'Université a démissionnée pour s'opposer à la gestion catastrophique de la crise par le président de l'UPV, Jean-Marie Miossec. Une motion a été voté par le Conseil d'Administration condamnant la gestion de la crise par la présidence. Les textes précis vous serons communiqués ici même dès que nous les obtiendront.
Nous appellons à la mobilisation chaque jour, venez nombreux à 07H30 demain matin devant l'Université Paul Valéry.
lundi 17 décembre 2007
Assemblée générale du 17 Décembre
Blocage revoté, mise en place dès demain matin.
Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H30 demain.
Mardi 12H00 : Réunion du comité de mobilisation
Mercredi 10H00 : Assemblée de Mobilisation
Jeudi 09H00 : Assemblée Générale
Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H30 demain.
Mardi 12H00 : Réunion du comité de mobilisation
Mercredi 10H00 : Assemblée de Mobilisation
Jeudi 09H00 : Assemblée Générale
dimanche 16 décembre 2007
Journée de lundi
Le blocage est temporairement suspendu.
Un barrage filtrant sera probablement installé à l'entrée de l'Université Paul Valéry où des tracts seront distribués. Les étudiants pourront aller en cours. Un point informations sera organisé, soit devant l'amphi A soit à l'entrée de la faculté.
En cas de présence policière nous demandons à l'ensemble de la communauté universitaire de ne pas entrer sur le campus.
Une Assemblée Générale sera organisée Amphi A, en cas de présence policière cette Assemblée Générale se tiendra devant les grilles de l'Université. Cette Assemblée Générale décidera de la suite du mouvement et des modalités d'actions.
Rendez vous demain à 09H30 devant l'Université Paul Valéry.
samedi 15 décembre 2007
Un président antigrève !!!
Pique Nique Dimanche 16 Décembre
12h au Peyrou
Pique-nique Festifs inter-luttes ouvert à tous
Points d’informations et de débats sur l’avenir des universités, performances artistiques, et expositions.
Venez nombreux !
Pique-nique Festifs inter-luttes ouvert à tous
Points d’informations et de débats sur l’avenir des universités, performances artistiques, et expositions.
Venez nombreux !
La pseudo "nouvelle université"
Pour ceux qui se plaignent que ce blog soit un repère de bloqueurs où tout ce qui est écrit n'est que propagande je vous propose de voir par vous même.
- Site de la "Nouvelle Université"
- L'application avec "Construire Sciences Po"
- La fameuse licence Club Med de Nanterre financée par le vendeur de voyages organisés
Faites vous votre idée vous même.
- Site de la "Nouvelle Université"
- L'application avec "Construire Sciences Po"
- La fameuse licence Club Med de Nanterre financée par le vendeur de voyages organisés
Faites vous votre idée vous même.
Grève de la faim en fac de Science depuis le lundi 10 Décembre 2007
"Quatre étudiants ont choisi cet acte ultime, face à un gouvernement indifférent et des citoyens impassibles aux cris de sa jeunesse.
L'acte est pacifique, en réponse à la violence physique et morale du gouvernement. La jeunesse est matraquée au nom de l'ordre et la sécurité. On dénigre, tout sourire, les contestations politiques, les manifestants pacifiques, les citoyens qui ne font que défendre leurs droits.
L'acte est radical, jusqu'à l'essence de l'individu, sa vie. N'est-t'elle donc plus que la seule valeur d'échange crédible ? Faut-il le risque de la mort pour qu'enfin nous soyons interpellés, touchés, attentifs ?
Quand la société est indifférente envers sa jeunesse, c'est qu'elle est déjà malade. C'est pourquoi nous espérons toucher l'opinion publique et générer la réflexion citoyenne. Elle est indispensable dans un État où des réformes visant la compétitivité et la rentabilité de la connaissance sont imposées car préférées à la collaboration, la construction par l'échange.
Nous, grévistes de la faim, soutenus par le comité n'aurons de cesse de lutter jusqu'au retrait de cette réforme non concertée et au nécessaire dialogue qui suivra."
Le comité de mobilisation de l'UM 2
www.montpellier2.info
comite_mobilisation_um2@hotmail.fr
L'acte est pacifique, en réponse à la violence physique et morale du gouvernement. La jeunesse est matraquée au nom de l'ordre et la sécurité. On dénigre, tout sourire, les contestations politiques, les manifestants pacifiques, les citoyens qui ne font que défendre leurs droits.
L'acte est radical, jusqu'à l'essence de l'individu, sa vie. N'est-t'elle donc plus que la seule valeur d'échange crédible ? Faut-il le risque de la mort pour qu'enfin nous soyons interpellés, touchés, attentifs ?
Quand la société est indifférente envers sa jeunesse, c'est qu'elle est déjà malade. C'est pourquoi nous espérons toucher l'opinion publique et générer la réflexion citoyenne. Elle est indispensable dans un État où des réformes visant la compétitivité et la rentabilité de la connaissance sont imposées car préférées à la collaboration, la construction par l'échange.
Nous, grévistes de la faim, soutenus par le comité n'aurons de cesse de lutter jusqu'au retrait de cette réforme non concertée et au nécessaire dialogue qui suivra."
Le comité de mobilisation de l'UM 2
www.montpellier2.info
comite_mobilisation_um2@hotmail.fr
Pour ceux qui nient l'intervention policière
Vote sous haute tension à l'Université Paul Valéry :
Les étudiants, personnels et enseignants n'étaient pas les seules personnes invitées aux alentours du campus de l'Université Montpellier III ce jeudi 13 Décembre 2007.
Etaient présents près de 300 Gardes Mobiles, une vingtaine d'officiers de la Compagnie Départementale d'Intervention et presque une quinzaine de policiers en civil, BAC, RG, Sécurité Publique...
Des bus de la Garde Mobile ( issue de la Gendarmerie donc de l'armée ) étaient garés côté route de Mende et un bus et des camions du côté du Restaurant Universitaire.
Les étudiants, personnels et enseignants n'étaient pas les seules personnes invitées aux alentours du campus de l'Université Montpellier III ce jeudi 13 Décembre 2007.
Etaient présents près de 300 Gardes Mobiles, une vingtaine d'officiers de la Compagnie Départementale d'Intervention et presque une quinzaine de policiers en civil, BAC, RG, Sécurité Publique...
Des bus de la Garde Mobile ( issue de la Gendarmerie donc de l'armée ) étaient garés côté route de Mende et un bus et des camions du côté du Restaurant Universitaire.
vendredi 14 décembre 2007
Compte rendu de l'Assemblée de Mobilisation
Aujourd'hui une assemblée de Mobilisation s'est tenue devant les grilles de l'Université Paul Valéry. Nous avons décidé de ne pas bloquer les cours lundi pour ne pas provoquer d'affrontement. Pour autant nous ne tenons pas compte du referendum que nous trouvons totalement illégitime et nous trouvons que le contexte dans lequel il s'est tenu est inacceptable.
Nous condamnons les violences policières et nous apportons notre soutien aux différents étudiants blessés pendant les charges de la police et au membre du personnel de l'UPV violemment étranglé par un policier de la brigade anti criminalité. En accord avec la décision de l'assemblée des personnels et enseignants de ne pas assurer les cours lundi en cas de présence policière sur le campus, nous refuserons d'entrer dans l'Université sous escorte policière. Un point d'information sera tenu ce lundi et des interventions en cours auront probablement lieu.
Nous ne bloquerons pas lundi, le blocage est provisoirement suspendu jusqu'à décision contraire prise en Assemblée Générale. Une Assemblée Générale sera probablement tenue dans la journée de lundi, nous informerons de la suite des événements dans les prochains jours.
Nous condamnons les violences policières et nous apportons notre soutien aux différents étudiants blessés pendant les charges de la police et au membre du personnel de l'UPV violemment étranglé par un policier de la brigade anti criminalité. En accord avec la décision de l'assemblée des personnels et enseignants de ne pas assurer les cours lundi en cas de présence policière sur le campus, nous refuserons d'entrer dans l'Université sous escorte policière. Un point d'information sera tenu ce lundi et des interventions en cours auront probablement lieu.
Nous ne bloquerons pas lundi, le blocage est provisoirement suspendu jusqu'à décision contraire prise en Assemblée Générale. Une Assemblée Générale sera probablement tenue dans la journée de lundi, nous informerons de la suite des événements dans les prochains jours.
jeudi 13 décembre 2007
Police à l'Université
Et la vidéo suivante, un administratif qui se fait étrangler et violenter par les policiers et une personne de la brigade anti ciminalité pour récuperer sa caméra. Remarquez comment la police tente de camoufler ça !
Programme des jours à venir
Vendredi 14 décembre
Assemblée générale à 12H00 devant l'Université Paul Valéry
Samedi 15 décembre
Journée nationale d’actions et manifestations étudiantes
14H30, départ au Peyrou
Dimanche 16 décembre
12H00 au Peyrou - Pique-nique Festifs inter-luttes ouvert à tous
Points d’informations et de débats sur l’avenir des universités, performances artistiques, et expositions.
Assemblée générale à 12H00 devant l'Université Paul Valéry
Samedi 15 décembre
Journée nationale d’actions et manifestations étudiantes
14H30, départ au Peyrou
Dimanche 16 décembre
12H00 au Peyrou - Pique-nique Festifs inter-luttes ouvert à tous
Points d’informations et de débats sur l’avenir des universités, performances artistiques, et expositions.
Communiqué de la présidence
Communiqué du 13 décembre 2007:
Résultats de la consultation des étudiants du jeudi 13 décembre 2007
Votants = 3003
Blancs ou nuls = 91
Pour le blocage = 612
Contre le blocage = 2300
Il ressort que 80% des votants se sont exprimés contre le blocage de l'Université.
Par ailleurs on note qu'en quatre heures de consultation plus de 20% d'étudiants inscrits se sont exprimés, alors que lors des élections des étudiants aux grands conseils organisées sur deux jours, la participation n'excéde pas 9%.
Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont concouru à la bonne organisation et au bon déroulement de cette consultation. L'heure est maintenant à la reprise des cours et à la réconciliation de la communauté universitaire.
Comme cela a déjà été indiqué, l'Université sera ouverte demain vendredi 14 décembre 2007 aux personnels à partir de 8 heures.
Les enseignements reprendront le lundi 17 décembre 2007 à partir de 10 heures.
Le président
Résultats de la consultation des étudiants du jeudi 13 décembre 2007
Votants = 3003
Blancs ou nuls = 91
Pour le blocage = 612
Contre le blocage = 2300
Il ressort que 80% des votants se sont exprimés contre le blocage de l'Université.
Par ailleurs on note qu'en quatre heures de consultation plus de 20% d'étudiants inscrits se sont exprimés, alors que lors des élections des étudiants aux grands conseils organisées sur deux jours, la participation n'excéde pas 9%.
Je remercie chaleureusement toutes les personnes qui ont concouru à la bonne organisation et au bon déroulement de cette consultation. L'heure est maintenant à la reprise des cours et à la réconciliation de la communauté universitaire.
Comme cela a déjà été indiqué, l'Université sera ouverte demain vendredi 14 décembre 2007 aux personnels à partir de 8 heures.
Les enseignements reprendront le lundi 17 décembre 2007 à partir de 10 heures.
Le président
Communiqué de Sud étudiant
Miossec, Poutine : même combat !
« Une honte ! », voilà ce que de nombreux-ses enseignant-es, étudiant-es et personnels ont affirmé ce matin, devant le dispositif de sécurité censé assurer le « déroulement démocratique » du référendum organisé par la présidence. Tandis qu’une rue entière avait été barrée par la police, près de 150 Gardes Mobiles (les mêmes qui étaient intervenus dans l’enceinte de l’Université de Nanterre pour casser les piquets de grève étudiants avec une extrême violence) étaient stationnés non loin du bureau de vote. La section d’intervention de la police nationale et la Brigade Anti Criminalité, ceux la-même qui ont envoyé sept étudiants et étudiantes à l’hôpital lundi ont de nouveau et sans raison chargé les grévistes.
Avec une violence extrême (nez brisé, étudiante évacuée par les pompiers après avoir été tabassée, personnel administratif frappé et étranglé par les miliciens de la BAC, sa caméra brisée…) la police a installé un « cordon sanitaire » autour des files d’attente. Des scènes dantesques ont alors pu se dérouler avec le consentement de l’administration. Des membres des Renseignements Généraux se trouvaient devant le bureau de vote, à l’intérieur de l’enceinte du campus, à observer les votants. Un militant de SUD-Etudiant, voulant les prendre en photo pour condamner ces méthodes inadmissibles, s’est vu soumis à un contrôle d’identité et a été obligé d’effacer les clichés. D’autres étudiant-es qui patientaient dans la rue se sont vu-es pousser dans la file d’attente et obligé-es à aller voter, des policiers de la BAC observaient tranquillement les votant-es qui sortaient du bureau à quelques pas de la porte !
A l’intérieur du bureau, outre la question (pour ou contre le blocage) que nous remettons en cause, des pratiques douteuses ont été encouragées par les sbires du président. Des étudiant-es se sont vu-es refuser de mettre leur bulletin dans l’urne, et ont refusé de laisser « les démocrates présidentiels » s’en charger. Aucune liste d’émargement n’était disponible et des étudiant-es ont avoué avoir voté plusieurs fois. Certains étudiant-es, ne disposant pas encore de leur carte (doctorant-es par exemple), étaient soumis-es à un régime spécial : certain-es rentraient, d’autres non…
A l’heure où nous écrivons ces lignes nous ne disposons pas du résultat du vote, mais nous apportons notre soutien aux décisions du comité de mobilisation d’appeler au boycott du référendum, et nous remercions tous-tes les étudiant-es grévistes de ne pas avoir participé à cette mascarade sous haute surveillance (de nombreux policiers en civil filmaient les étudiant-es contestant les méthodes intolérables de la police…). Quelque soit les résultats, nous ne considérons ce référendum en rien légitime ou représentatif. Voter les matraques à quelques mètres des urnes, ce n’est pas notre conception de la démocratie !
Nous appelons donc les enseignant-es, étudiant-es et personnels à rejeter les méthodes autoritaires et dangereuses du président de l’Université Paul Valéry, et par la-même à rejeter ce référendum. Nous les appelons à se rendre nombreux et nombreuses en Assemblée Générale, seule organe légitime des luttes universitaires, pour décider ensemble des modalités de lutte et d’action qui nous permettrons d’obtenir l’abrogation de la LRU.
SUD-Etudiant
« Une honte ! », voilà ce que de nombreux-ses enseignant-es, étudiant-es et personnels ont affirmé ce matin, devant le dispositif de sécurité censé assurer le « déroulement démocratique » du référendum organisé par la présidence. Tandis qu’une rue entière avait été barrée par la police, près de 150 Gardes Mobiles (les mêmes qui étaient intervenus dans l’enceinte de l’Université de Nanterre pour casser les piquets de grève étudiants avec une extrême violence) étaient stationnés non loin du bureau de vote. La section d’intervention de la police nationale et la Brigade Anti Criminalité, ceux la-même qui ont envoyé sept étudiants et étudiantes à l’hôpital lundi ont de nouveau et sans raison chargé les grévistes.
Avec une violence extrême (nez brisé, étudiante évacuée par les pompiers après avoir été tabassée, personnel administratif frappé et étranglé par les miliciens de la BAC, sa caméra brisée…) la police a installé un « cordon sanitaire » autour des files d’attente. Des scènes dantesques ont alors pu se dérouler avec le consentement de l’administration. Des membres des Renseignements Généraux se trouvaient devant le bureau de vote, à l’intérieur de l’enceinte du campus, à observer les votants. Un militant de SUD-Etudiant, voulant les prendre en photo pour condamner ces méthodes inadmissibles, s’est vu soumis à un contrôle d’identité et a été obligé d’effacer les clichés. D’autres étudiant-es qui patientaient dans la rue se sont vu-es pousser dans la file d’attente et obligé-es à aller voter, des policiers de la BAC observaient tranquillement les votant-es qui sortaient du bureau à quelques pas de la porte !
A l’intérieur du bureau, outre la question (pour ou contre le blocage) que nous remettons en cause, des pratiques douteuses ont été encouragées par les sbires du président. Des étudiant-es se sont vu-es refuser de mettre leur bulletin dans l’urne, et ont refusé de laisser « les démocrates présidentiels » s’en charger. Aucune liste d’émargement n’était disponible et des étudiant-es ont avoué avoir voté plusieurs fois. Certains étudiant-es, ne disposant pas encore de leur carte (doctorant-es par exemple), étaient soumis-es à un régime spécial : certain-es rentraient, d’autres non…
A l’heure où nous écrivons ces lignes nous ne disposons pas du résultat du vote, mais nous apportons notre soutien aux décisions du comité de mobilisation d’appeler au boycott du référendum, et nous remercions tous-tes les étudiant-es grévistes de ne pas avoir participé à cette mascarade sous haute surveillance (de nombreux policiers en civil filmaient les étudiant-es contestant les méthodes intolérables de la police…). Quelque soit les résultats, nous ne considérons ce référendum en rien légitime ou représentatif. Voter les matraques à quelques mètres des urnes, ce n’est pas notre conception de la démocratie !
Nous appelons donc les enseignant-es, étudiant-es et personnels à rejeter les méthodes autoritaires et dangereuses du président de l’Université Paul Valéry, et par la-même à rejeter ce référendum. Nous les appelons à se rendre nombreux et nombreuses en Assemblée Générale, seule organe légitime des luttes universitaires, pour décider ensemble des modalités de lutte et d’action qui nous permettrons d’obtenir l’abrogation de la LRU.
SUD-Etudiant
Assemblée Générale des personnels
Le Comité de Mobilisation des Personnels invite tous les enseignants,
chercheurs et IATOSS de l'UPV à une assemblée générale organisée amphi B à
11h, demain vendredi, jour de réouverture officielle de l'université.
OdJ :
- élection des représentants de l'UPV à la Coordination nationale des
personnels mobilisés (constituée à l'appel du collectif "Sauvons
L'Université"), ce samedi 15,
- mandats du Comité de Mobilisation des Personnels,
- modalités d'actions contre la loi LRU.
A faire suivre largement
A cette heure, vous êtes 109 à avoir signer le texte proposé contre la LRU,
et nous vous en remercions. Donnons corps à nos modalités d'actions dès
demain.
Comité de Mobilisation des Personnels UPV, en colère contre la LRU :
les présidents d'université ne parlent pas en notre nom !
Pour une université collégiale et indépendante des pouvoirs, agissons :
Comité de Mobilisation des personnels
Sauvons la recherche
Sauvons l'université
Université, recherche, democratie
chercheurs et IATOSS de l'UPV à une assemblée générale organisée amphi B à
11h, demain vendredi, jour de réouverture officielle de l'université.
OdJ :
- élection des représentants de l'UPV à la Coordination nationale des
personnels mobilisés (constituée à l'appel du collectif "Sauvons
L'Université"), ce samedi 15,
- mandats du Comité de Mobilisation des Personnels,
- modalités d'actions contre la loi LRU.
A faire suivre largement
A cette heure, vous êtes 109 à avoir signer le texte proposé contre la LRU,
et nous vous en remercions. Donnons corps à nos modalités d'actions dès
demain.
Comité de Mobilisation des Personnels UPV, en colère contre la LRU :
les présidents d'université ne parlent pas en notre nom !
Pour une université collégiale et indépendante des pouvoirs, agissons :
Comité de Mobilisation des personnels
Sauvons la recherche
Sauvons l'université
Université, recherche, democratie
Lettre à la presse
par Cécile Canut, maître de conférences à l'Université Montpellier III.
Depuis plusieurs semaines, les étudiants conduisent, seuls, un mouvement que l'on passe volontiers sous silence et dont on répète depuis des jours qu'il est en train de s'essouffler. Dont on affirme aussi qu'il est mené par des agitateurs, des extrémistes minoritaires ou autres provocateurs. Mais pour qui suit les assemblées générales des étudiants, les commissions culturelles qu'ils mettent en place, les débats qu'ils animent, pour ceux qui prennent le temps de suivre pas à pas ce mouvement, il en va tout autrement. Les étudiants grévistes portent un message et une vision du monde que bien peu veulent entendre. Leurs méthodes et leurs organisations peuvent être discutées, elles ont même cela en propre : la possibilité de s'ordonner dans un espace de dialogue. Mais en lieu et place de la parole, les étudiants sont tenus dans le mépris, ils font face à la menace et à la répression policière. Régulièrement, les étudiants grévistes sont frappés et interpellés par les CRS dépêchés sur les lieux de la contestation. Les coups de matraques et les grenades assourdissantes ne sont pas là pour faire évoluer les choses. Loin s'en faut.
La fermeture administrative
Mais le mépris des personnels et des étudiants par certaines présidences d'université, dont l'autoritarisme préfigure l'omnipotence qui leur est promise par la loi LRU, ne s'arrête pas là : il est désormais celui d'une mise au ban de tous sous la forme d'une « fermeture administrative » des locaux. Mesure pour le coup extrême, à valeur de couvre-feu, dont la vertu n'est pas seulement de rompre sans ménagement toute possibilité de dialogue, mais également d'activer le ressentiment à des fins de division. Imposée pour la seconde fois en un mois à Montpellier III (comme dans six autres universités), ses conséquences sont désastreuses pour les étudiants dans leur ensemble, mais aussi pour les enseignants précaires, pour les étudiants étrangers qui attendent encore leur carte d'étudiant, pour les candidats aux concours que les grévistes laissaient travailler, etc. Ces fermetures renforcent définitivement la rupture de tout lien entre les enseignants et les étudiants : il en ressort une frustration née du sentiment d'abandonner provisoirement ces derniers à leur sort.
Une parole à entendre
Le mouvement des étudiants, comme celui qui s'est construit dans l'enceinte de l'université de Montpellier III par exemple, est tout sauf un mouvement extrémiste ou nihiliste comme on voudrait le faire croire. Les étudiants, de manière pacifique, cherchent le dialogue entre tous, l'échange avec les enseignants et le débat. Ils mettent en place des programmes de réflexion sur les conditions de fonctionnement de l'université, ils s'informent, ils s'intéressent aux conditions de production de la recherche, ils refusent la privatisation des savoirs, ils proposent des alternatives. Il faut leur rendre cette justice : ils donnent à voir d'eux autre chose que l'archétype de l'étudiant passif. Mieux : ils donnent à penser avec eux. Ce qui n'est pas rien. C'est une exigence de le reconnaître. Et c'en est une autre de pouvoir toujours mieux les entendre.
Depuis plusieurs semaines, les étudiants conduisent, seuls, un mouvement que l'on passe volontiers sous silence et dont on répète depuis des jours qu'il est en train de s'essouffler. Dont on affirme aussi qu'il est mené par des agitateurs, des extrémistes minoritaires ou autres provocateurs. Mais pour qui suit les assemblées générales des étudiants, les commissions culturelles qu'ils mettent en place, les débats qu'ils animent, pour ceux qui prennent le temps de suivre pas à pas ce mouvement, il en va tout autrement. Les étudiants grévistes portent un message et une vision du monde que bien peu veulent entendre. Leurs méthodes et leurs organisations peuvent être discutées, elles ont même cela en propre : la possibilité de s'ordonner dans un espace de dialogue. Mais en lieu et place de la parole, les étudiants sont tenus dans le mépris, ils font face à la menace et à la répression policière. Régulièrement, les étudiants grévistes sont frappés et interpellés par les CRS dépêchés sur les lieux de la contestation. Les coups de matraques et les grenades assourdissantes ne sont pas là pour faire évoluer les choses. Loin s'en faut.
La fermeture administrative
Mais le mépris des personnels et des étudiants par certaines présidences d'université, dont l'autoritarisme préfigure l'omnipotence qui leur est promise par la loi LRU, ne s'arrête pas là : il est désormais celui d'une mise au ban de tous sous la forme d'une « fermeture administrative » des locaux. Mesure pour le coup extrême, à valeur de couvre-feu, dont la vertu n'est pas seulement de rompre sans ménagement toute possibilité de dialogue, mais également d'activer le ressentiment à des fins de division. Imposée pour la seconde fois en un mois à Montpellier III (comme dans six autres universités), ses conséquences sont désastreuses pour les étudiants dans leur ensemble, mais aussi pour les enseignants précaires, pour les étudiants étrangers qui attendent encore leur carte d'étudiant, pour les candidats aux concours que les grévistes laissaient travailler, etc. Ces fermetures renforcent définitivement la rupture de tout lien entre les enseignants et les étudiants : il en ressort une frustration née du sentiment d'abandonner provisoirement ces derniers à leur sort.
Une parole à entendre
Le mouvement des étudiants, comme celui qui s'est construit dans l'enceinte de l'université de Montpellier III par exemple, est tout sauf un mouvement extrémiste ou nihiliste comme on voudrait le faire croire. Les étudiants, de manière pacifique, cherchent le dialogue entre tous, l'échange avec les enseignants et le débat. Ils mettent en place des programmes de réflexion sur les conditions de fonctionnement de l'université, ils s'informent, ils s'intéressent aux conditions de production de la recherche, ils refusent la privatisation des savoirs, ils proposent des alternatives. Il faut leur rendre cette justice : ils donnent à voir d'eux autre chose que l'archétype de l'étudiant passif. Mieux : ils donnent à penser avec eux. Ce qui n'est pas rien. C'est une exigence de le reconnaître. Et c'en est une autre de pouvoir toujours mieux les entendre.
mercredi 12 décembre 2007
Position des mobilisés sur le référundum
Une assemblée de mobilisation a été tenue ce matin devant l'Université Paul Valéry. Conformément aux décisions des précédentes Assemblée Générale il a été décidé de refuser ce référundum. En effet deux principes s'opposent à cette consultation : le référundum a été refusé par vote en assemblée générale du 29 Novembre avec entre 1500 et 2000 étudiants et le principe du vote sans débat a été refusé à l'assemblée générale du 15 Novembre avec entre 1000 et 1500 étudiants. Le référundum sera donc refusé. De plus l'administration a annoncé qu'en cas de vote du blocage elle examinerais les modalités de ce dernier, en résumé si le blocage est voté l'Université Paul Valéry restera fermée.
Depuis quand l'administration gère un mouvement étudiant ?
Refusons ce vote qui sera encadré par les forces de l'ordre et dépouillé uniquement par l'administration et ce sans aucun organe de vérification.
Venez nombreux demain à 09H00 devant les grilles de l'Université Paul Valéry.
PS : Merci à Nicolaï pour le dessin.
Communiqué de la présidence de l'Université Paul Valéry
CONSULTATION DES ÉTUDIANTS
Une consultation à bulletin secret sur présentation de la carte d’étudiant se déroulera
JEUDI 13 DÉCEMBRE 2007
de 10 heures à 14 heures
Deux bulletins de vote seront mis à disposition
Pour le blocage
Contre le blocage
L’accès au bureau de vote se fera par l’entrée Avenue Val de Montferrand.
Nous invitons le plus grand nombre d’étudiants à se mobiliser pour cette consultation.
Le président.
Une consultation à bulletin secret sur présentation de la carte d’étudiant se déroulera
JEUDI 13 DÉCEMBRE 2007
de 10 heures à 14 heures
Deux bulletins de vote seront mis à disposition
Pour le blocage
Contre le blocage
L’accès au bureau de vote se fera par l’entrée Avenue Val de Montferrand.
Nous invitons le plus grand nombre d’étudiants à se mobiliser pour cette consultation.
Le président.
Communiqué de Sud Etudiant
La mobilisation étudiante réprimée violemment!!!
L'Assemblée Générale du jeudi 6 décembre tenue à l'Université Paul Valéry a reconduit les piquets de grève jusqu'à mercredi. Les étudiant-es, et ce comme vendredi matin, étaient par conséquent présent-es pour faire respecter les mandats de l'assemblée. Parallèlement, le président de l'université, Jean-Marie Miossec, a continué à exacerber les tensions, par la menace d'un semestre blanc (pourtant récusé par la majorité des enseignant-es) et par des communiqués appelant à reprendre les cours par tous les moyens. Certains administratifs à sa solde agressent régulièrement les grévistes, par des insultes (« Khmers rouges », « jeunesses Hitlériennes »...), des menaces (afficher les noms et les photos des grévistes) et des pressions physiques (interventions contre les piquets...). Devant l'échec de ces tentatives pourtant répétées, il a décidé unilatéralement de fermer administrativement le campus à partir de lundi midi et ce jusqu'aux vacances de Noël. Avant même l'horaire fixé par le Président, les forces de police (Brigade d'Intervention et Brigade Anti Criminalité...sic) sont entrées sur le campus. Elles ont attaqué sans sommation l'amphithéâtre où les étudiant-es se réunissaient pour décider de la conduite à tenir (un étudiant interpellé). Fuyant les matraques, les étudiant-es se sont regroupé-es devant le bâtiment administratif où une autre interpellation a été perpétrée. Par la suite, de nombreux étudiant-es ont été gazé-es (bombes au poivre, lacrymogènes...), matraqué-es et plusieurs d'entre eux/elles blessé-es par les éclats des grenades offensives. Ils/elles ont immédiatement été conduit-es à l'hôpital.
Face à la mobilisation qui s'organise dans les Universités, notamment contre la LRU, le gouvernement et ses cerbères ne cherchent même plus à défendre leur propre loi. Au lieu de cela ils préfèrent réprimer et écraser la contestation, encourager les Présidents d'Universités à fermer les campus universitaires par l'envoi des forces de l'ordre contre les grévistes. Une nouvelle étape a été franchie ce matin, devant l'ensemble de la communauté universitaire, avec l'utilisation de policiers armés pour briser les piquets de grève. Nous prenons acte de la radicalisation du gouvernement et de notre présidence, ce qui nous conforte dans la pertinence et la légitimité de notre lutte. Alors que nous défendons une Université gratuite, publique, ouverte à toutes et à tous, la titularisation des personnels de plus en plus précaires, le renforcement de la recherche fondamentale indépendante des intérêts privés, la réponse du gouvernement est la matraque, les gaz lacrymogènes et les fermetures administratives. Nous dénonçons de même la relative absence et la diabolisation du mouvement étudiant dans les médias. Nous pensons que la presse n'est pas libre en raison de trop nombreuses collusions entre le gouvernement et patrons de groupes de presse. Depuis deux mois, partout en France des Universités se mobilisent contre la casse systématique de nos acquis sociaux et subissent en retour une répression médiatique et policière qui se rapproche des méthodes des régimes autoritaires.
SUD-Etudiant condamne toute intervention policière dans les Universités, apporte son soutien aux grévistes arrêtés aujourd'hui, et dénonce les tensions entretenues par l'équipe présidentielle de Montpellier III. Nous exigeons la libération immédiate de nos compagnons, sans poursuite judiciaire, poursuites qui n'ont d'autre but que de justifier ces violences.
Nous exigeons également la démission du président et soutenons en cela les décisions de l'Assemblée Générale étudiante. Pour la quatrième fois en deux ans les forces de l'ordre interviennent sur le campus, fait inédit et intolérable!
Nous apportons également notre soutien aux lycéen-nes grévistes de Joffre, Monnet et Jules Guesde, évacué-es par les forces de l'ordre ce matin et poursuivi-es par leur proviseurs pour faits de grève!
SUD-Etudiant
L'Assemblée Générale du jeudi 6 décembre tenue à l'Université Paul Valéry a reconduit les piquets de grève jusqu'à mercredi. Les étudiant-es, et ce comme vendredi matin, étaient par conséquent présent-es pour faire respecter les mandats de l'assemblée. Parallèlement, le président de l'université, Jean-Marie Miossec, a continué à exacerber les tensions, par la menace d'un semestre blanc (pourtant récusé par la majorité des enseignant-es) et par des communiqués appelant à reprendre les cours par tous les moyens. Certains administratifs à sa solde agressent régulièrement les grévistes, par des insultes (« Khmers rouges », « jeunesses Hitlériennes »...), des menaces (afficher les noms et les photos des grévistes) et des pressions physiques (interventions contre les piquets...). Devant l'échec de ces tentatives pourtant répétées, il a décidé unilatéralement de fermer administrativement le campus à partir de lundi midi et ce jusqu'aux vacances de Noël. Avant même l'horaire fixé par le Président, les forces de police (Brigade d'Intervention et Brigade Anti Criminalité...sic) sont entrées sur le campus. Elles ont attaqué sans sommation l'amphithéâtre où les étudiant-es se réunissaient pour décider de la conduite à tenir (un étudiant interpellé). Fuyant les matraques, les étudiant-es se sont regroupé-es devant le bâtiment administratif où une autre interpellation a été perpétrée. Par la suite, de nombreux étudiant-es ont été gazé-es (bombes au poivre, lacrymogènes...), matraqué-es et plusieurs d'entre eux/elles blessé-es par les éclats des grenades offensives. Ils/elles ont immédiatement été conduit-es à l'hôpital.
Face à la mobilisation qui s'organise dans les Universités, notamment contre la LRU, le gouvernement et ses cerbères ne cherchent même plus à défendre leur propre loi. Au lieu de cela ils préfèrent réprimer et écraser la contestation, encourager les Présidents d'Universités à fermer les campus universitaires par l'envoi des forces de l'ordre contre les grévistes. Une nouvelle étape a été franchie ce matin, devant l'ensemble de la communauté universitaire, avec l'utilisation de policiers armés pour briser les piquets de grève. Nous prenons acte de la radicalisation du gouvernement et de notre présidence, ce qui nous conforte dans la pertinence et la légitimité de notre lutte. Alors que nous défendons une Université gratuite, publique, ouverte à toutes et à tous, la titularisation des personnels de plus en plus précaires, le renforcement de la recherche fondamentale indépendante des intérêts privés, la réponse du gouvernement est la matraque, les gaz lacrymogènes et les fermetures administratives. Nous dénonçons de même la relative absence et la diabolisation du mouvement étudiant dans les médias. Nous pensons que la presse n'est pas libre en raison de trop nombreuses collusions entre le gouvernement et patrons de groupes de presse. Depuis deux mois, partout en France des Universités se mobilisent contre la casse systématique de nos acquis sociaux et subissent en retour une répression médiatique et policière qui se rapproche des méthodes des régimes autoritaires.
SUD-Etudiant condamne toute intervention policière dans les Universités, apporte son soutien aux grévistes arrêtés aujourd'hui, et dénonce les tensions entretenues par l'équipe présidentielle de Montpellier III. Nous exigeons la libération immédiate de nos compagnons, sans poursuite judiciaire, poursuites qui n'ont d'autre but que de justifier ces violences.
Nous exigeons également la démission du président et soutenons en cela les décisions de l'Assemblée Générale étudiante. Pour la quatrième fois en deux ans les forces de l'ordre interviennent sur le campus, fait inédit et intolérable!
Nous apportons également notre soutien aux lycéen-nes grévistes de Joffre, Monnet et Jules Guesde, évacué-es par les forces de l'ordre ce matin et poursuivi-es par leur proviseurs pour faits de grève!
SUD-Etudiant
mardi 11 décembre 2007
Illustration de la violence d'hier
lundi 10 décembre 2007
Compte rendu de la journée du lundi 10 décembre
Ce matin les CRS ont évacué par la force l’Université Paul Valéry, connue aussi sous le nom de Montpellier III.
Cette université est inscrite dans un mouvement de contestation étudiante qui proteste contre la réforme des universités, soit contre le loi LRU. Depuis plusieurs semaines le président de l’Université montre une incapacité totale de gérer ce qu’il se passe dans sa faculté. Déjà évacuée une fois par les forces de l’ordre les étudiants ont reconduit le blocage à plusieurs reprises. Le président, décidant de ne pas tenir compte de la présence d’un mouvement étudiant dans son université a annoncé tout au long de la semaine dernière la « réouverture » de l’Université. Ce matin les barrages avaient été enlevés. Les étudiants grévistes ont donc entrepris de rétablir ce blocage établi en Assemblée Générale. Des professeurs venus de plusieurs universités se sont fermement opposés au débrayage des cours. Certains d’entre eux se sont permis de maltraiter physiquement plusieurs étudiants.
Suite à cela le président Jean-Marie Miossec a décidé de la fermeture administrative jusqu’aux vacances de Noël sous prétexte de violences, violences provoquées par ce dernier et perpétrée par des administratifs et des enseignants. Suite à cette fermeture administrative les CRS ont eu l’ordre d’entrer dans l’Université. Les étudiants mobilisés étaient réunis pacifiquement dans un amphithéâtre pour discuter de la situation lorsque les forces de l’ordre sont entrés et en ont violenté certains. Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Les étudiants se sont donc réunis devant l’administration où là encore les CRS sont intervenus, une autre personne a été interpellée et de multiples coups de matraques ont été donnés. Les étudiants se sont alors repliés vers l’entrée pour demander la libération de ceux qui avaient été interpellés. Là les forces de l’ordre ont encerclés le groupe d’étudiants et l’ont séparé en deux à grands coups de matraques. Des lacrymos et des grenades assourdissantes ont été lancés sur les grévistes, étudiants et enseignants. De nombreuses personnes ont été blessées et au moins trois personnes ont été interpellées.
Nous demandons la démission immédiate et sans condition du président de l’Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec, et la réouverture immédiate et sans condition de la faculté.
Soutenez les étudiants grévistes face à la répression policière qui a fait plusieurs blessés.
Cette université est inscrite dans un mouvement de contestation étudiante qui proteste contre la réforme des universités, soit contre le loi LRU. Depuis plusieurs semaines le président de l’Université montre une incapacité totale de gérer ce qu’il se passe dans sa faculté. Déjà évacuée une fois par les forces de l’ordre les étudiants ont reconduit le blocage à plusieurs reprises. Le président, décidant de ne pas tenir compte de la présence d’un mouvement étudiant dans son université a annoncé tout au long de la semaine dernière la « réouverture » de l’Université. Ce matin les barrages avaient été enlevés. Les étudiants grévistes ont donc entrepris de rétablir ce blocage établi en Assemblée Générale. Des professeurs venus de plusieurs universités se sont fermement opposés au débrayage des cours. Certains d’entre eux se sont permis de maltraiter physiquement plusieurs étudiants.
Suite à cela le président Jean-Marie Miossec a décidé de la fermeture administrative jusqu’aux vacances de Noël sous prétexte de violences, violences provoquées par ce dernier et perpétrée par des administratifs et des enseignants. Suite à cette fermeture administrative les CRS ont eu l’ordre d’entrer dans l’Université. Les étudiants mobilisés étaient réunis pacifiquement dans un amphithéâtre pour discuter de la situation lorsque les forces de l’ordre sont entrés et en ont violenté certains. Plusieurs interpellations ont eu lieu.
Les étudiants se sont donc réunis devant l’administration où là encore les CRS sont intervenus, une autre personne a été interpellée et de multiples coups de matraques ont été donnés. Les étudiants se sont alors repliés vers l’entrée pour demander la libération de ceux qui avaient été interpellés. Là les forces de l’ordre ont encerclés le groupe d’étudiants et l’ont séparé en deux à grands coups de matraques. Des lacrymos et des grenades assourdissantes ont été lancés sur les grévistes, étudiants et enseignants. De nombreuses personnes ont été blessées et au moins trois personnes ont été interpellées.
Nous demandons la démission immédiate et sans condition du président de l’Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec, et la réouverture immédiate et sans condition de la faculté.
Soutenez les étudiants grévistes face à la répression policière qui a fait plusieurs blessés.
Communiqué des étudiants mobilisés
Voilà plusieurs semaines que les étudiants de l'Université Paul Valéry sont mobilisés contre la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités. Le blocage a été reconduit à de nombreuses reprises et ce toujours à la suite d'un débat tenu lors d'une assemblée générale.
Notre président d'université, Monsieur Jean-Marie Miossec, envoie, par courrier électronique, de nombreux communiqués mensongers aux étudiants de l'Université Paul Valéry. Tout est fait par la présidence pour accroître la tension au sein de notre Université. Le dernier communiqué en date précise que ce lundi matin étudiants et professeurs étaient vivement attendus sur le campus et que les bâtiments et les salles de cours étaient ouverts. Le blocage a pourtant été revoté lors de l'Assemblée Générale du Jeudi 6 Décembre.
Les étudiants mobilisés et le comité de mobilisation condamnent ces stratégies faisant usage de la peur, des rumeurs et des menaces. L'équipe de direction et plus particulièrement le président de l'Université Paul Valéry tente de débloquer la faculté par tout moyens. L'expérience de Perpignan, de Grenoble ou de Tolbiac risque de se reproduire à Montpellier. Dèjà fleurissent sur internet menaces de mort et autres provocations à l'encontre des étudiants grévistes.
Le comité de mobilisation appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et du personnel à s'unir face à cette gestion catastrophique de la crise actuelle. Comme en a décidé l'assemblée générale du Jeudi 29 Novembre le comité de mobilisation demande la démission du président de l'Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec. Cette décision a par ailleurs été confirmée à un niveau national, la coordination nationale étudiante ayant voté la demande de démission de l'ensemble des présidents d'universités qui ont fait usage de l'appareil répressif pour répondre à ce mouvement social.
Les actes de la présidence ont provoqué de violents heurts dès ce matin du lundi 10 Décembre entre bloqueurs et forces de l'ordre. Le comité de mobilisation condamne l'ensemble des incidents qui ont eu lieu suite à ces provocations. Ce dernier appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et des personnels de l'Université Paul Valéry à rejoindre le mouvement étudiant. Nous devons répondre pacifiquement à ces comportements inconscients de la présidence qui pourraient être qualifiables d'incitation à la violence et aux multiples actes inqualifiables des forces de police. Ces dernières ont fait usage de matraques, de gaz lacrymos, de grenages assourdissantes et de grenades de dispersion sur les grévistes. Au moins deux personnes ont été interpellées et plus d'une dizaine ont été blessées. Nous ne pouvons cautionner de tels actes.
Nous demandons donc la démission immédiate du président de l'Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec, pour mauvaise gestion de l'Université en situation de crise et pour incitation à la violence. Nous appellons aussi aux témoignages sur les interpellations de ce matin, chacun est prié de rédiger un compte rendu de sa journée et de le poster en commentaire à ce message.
Rendez-vous demain à 11H devant l'Université Paul Valéry.
Lundi 10 Décembre
Le comité de mobilisation.
Notre président d'université, Monsieur Jean-Marie Miossec, envoie, par courrier électronique, de nombreux communiqués mensongers aux étudiants de l'Université Paul Valéry. Tout est fait par la présidence pour accroître la tension au sein de notre Université. Le dernier communiqué en date précise que ce lundi matin étudiants et professeurs étaient vivement attendus sur le campus et que les bâtiments et les salles de cours étaient ouverts. Le blocage a pourtant été revoté lors de l'Assemblée Générale du Jeudi 6 Décembre.
Les étudiants mobilisés et le comité de mobilisation condamnent ces stratégies faisant usage de la peur, des rumeurs et des menaces. L'équipe de direction et plus particulièrement le président de l'Université Paul Valéry tente de débloquer la faculté par tout moyens. L'expérience de Perpignan, de Grenoble ou de Tolbiac risque de se reproduire à Montpellier. Dèjà fleurissent sur internet menaces de mort et autres provocations à l'encontre des étudiants grévistes.
Le comité de mobilisation appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et du personnel à s'unir face à cette gestion catastrophique de la crise actuelle. Comme en a décidé l'assemblée générale du Jeudi 29 Novembre le comité de mobilisation demande la démission du président de l'Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec. Cette décision a par ailleurs été confirmée à un niveau national, la coordination nationale étudiante ayant voté la demande de démission de l'ensemble des présidents d'universités qui ont fait usage de l'appareil répressif pour répondre à ce mouvement social.
Les actes de la présidence ont provoqué de violents heurts dès ce matin du lundi 10 Décembre entre bloqueurs et forces de l'ordre. Le comité de mobilisation condamne l'ensemble des incidents qui ont eu lieu suite à ces provocations. Ce dernier appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et des personnels de l'Université Paul Valéry à rejoindre le mouvement étudiant. Nous devons répondre pacifiquement à ces comportements inconscients de la présidence qui pourraient être qualifiables d'incitation à la violence et aux multiples actes inqualifiables des forces de police. Ces dernières ont fait usage de matraques, de gaz lacrymos, de grenages assourdissantes et de grenades de dispersion sur les grévistes. Au moins deux personnes ont été interpellées et plus d'une dizaine ont été blessées. Nous ne pouvons cautionner de tels actes.
Nous demandons donc la démission immédiate du président de l'Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec, pour mauvaise gestion de l'Université en situation de crise et pour incitation à la violence. Nous appellons aussi aux témoignages sur les interpellations de ce matin, chacun est prié de rédiger un compte rendu de sa journée et de le poster en commentaire à ce message.
Rendez-vous demain à 11H devant l'Université Paul Valéry.
Lundi 10 Décembre
Le comité de mobilisation.
dimanche 9 décembre 2007
Communiqué des étudiants mobilisés
Voilà plusieurs semaines que les étudiants de l'Université Paul Valéry sont mobilisés contre la loi relative aux Libertés et Responsabilités des Universités. Le blocage a été reconduit à de nombreuses reprises et ce toujours à la suite d'un débat tenu lors d'une assemblée générale.
Notre président d'université, Monsieur Jean-Marie Miossec, envoie, par courrier électronique, de nombreux communiqués mensongers aux étudiants de l'Université Paul Valéry. Tout est fait par la présidence pour accroître la tension au sein de notre Université. Le dernier communiqué en date précise que lundi matin étudiants et professeurs sont vivement attendus sur le campus et que les bâtiments et les salles de cours seront ouverts. Le blocage a pourtant été revoté lors de l'Assemblée Générale du Jeudi 6 Décembre.
Les étudiants mobilisés et le comité de mobilisation condamnent ces stratégies faisant usage de la peur, des rumeurs et des menaces. L'équipe de direction et plus particulièrement le président de l'Université Paul Valéry tente de débloquer la faculté par tout moyens. L'expérience de Perpignan, de Grenoble ou de Tolbiac risque de se reproduire à Montpellier. Dèjà fleurissent sur internet menaces de mort et autres provocations à l'encontre des étudiants grévistes.
Le comité de mobilisation appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et du personnel à s'unir face à cette gestion catastrophique de la crise actuelle. Comme en a décidé l'assemblée générale du Jeudi 29 Novembre le comité de mobilisation demande la démission du président de l'Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec. Cette décision a par ailleurs été confirmée à un niveau national, la coordination nationale étudiante ayant voté la demande de démission de l'ensemble des présidents d'universités qui ont fait usage de l'appareil répressif pour répondre à ce mouvement social.
Les actes de la présidence risque de provoquer de violents heurts dès lundi et tout au long de la semaine. Le comité de mobilisation condamne par avance l'ensemble des incidents qui pourraient avoir lieu suite à ces provocations. Ce dernier appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et des personnels de l'Université Paul Valéry à être présents dès 07H45 devant l'Université Paul Valéry et ce chaque jour de la semaine. Nous devons répondre pacifiquement à ces comportements inconscients de la présidence qui pourraient être qualifiables d'incitation à la violence.
Dimanche 9 Décembre.
Notre président d'université, Monsieur Jean-Marie Miossec, envoie, par courrier électronique, de nombreux communiqués mensongers aux étudiants de l'Université Paul Valéry. Tout est fait par la présidence pour accroître la tension au sein de notre Université. Le dernier communiqué en date précise que lundi matin étudiants et professeurs sont vivement attendus sur le campus et que les bâtiments et les salles de cours seront ouverts. Le blocage a pourtant été revoté lors de l'Assemblée Générale du Jeudi 6 Décembre.
Les étudiants mobilisés et le comité de mobilisation condamnent ces stratégies faisant usage de la peur, des rumeurs et des menaces. L'équipe de direction et plus particulièrement le président de l'Université Paul Valéry tente de débloquer la faculté par tout moyens. L'expérience de Perpignan, de Grenoble ou de Tolbiac risque de se reproduire à Montpellier. Dèjà fleurissent sur internet menaces de mort et autres provocations à l'encontre des étudiants grévistes.
Le comité de mobilisation appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et du personnel à s'unir face à cette gestion catastrophique de la crise actuelle. Comme en a décidé l'assemblée générale du Jeudi 29 Novembre le comité de mobilisation demande la démission du président de l'Université Paul Valéry, Jean-Marie Miossec. Cette décision a par ailleurs été confirmée à un niveau national, la coordination nationale étudiante ayant voté la demande de démission de l'ensemble des présidents d'universités qui ont fait usage de l'appareil répressif pour répondre à ce mouvement social.
Les actes de la présidence risque de provoquer de violents heurts dès lundi et tout au long de la semaine. Le comité de mobilisation condamne par avance l'ensemble des incidents qui pourraient avoir lieu suite à ces provocations. Ce dernier appelle l'ensemble des étudiants, des enseignants et des personnels de l'Université Paul Valéry à être présents dès 07H45 devant l'Université Paul Valéry et ce chaque jour de la semaine. Nous devons répondre pacifiquement à ces comportements inconscients de la présidence qui pourraient être qualifiables d'incitation à la violence.
Dimanche 9 Décembre.
Il y a quelques temps Tolbiac, puis Perpignan, lundi ce sera le tour de Montpellier
COMMUNIQUE DE PRESSE
COMITE DE GREVE DE TOLBIAC
Lundi 26 novembre
Ce matin, la presidence a procede a un coup de force exceptionnel. Pour cela, des mails ont ete envoyes par les directeurs d'UFR et la presidence, faisant etat de la necessite de "debloquer la fac", et invitant les etudiants, professeurs et personnels, a "venir accompagner cette reprise". Ainsi, ce matin, a 8h30, apres avoir laisser les esprits s'echauffer, les etudiants qui entraient a la fac n'ont pas eu a presenter leur carte contrairement a d'habitude.
Ceci a permis l'entree dans l'enceinte de la faculte de militants d'extreme droite (FNJ, RED, et UNI...), rassembles et prevenus pour l'occasion, dans le but de "debloquer la fac", comme l'a avoue Mr Hervier, vice president de Paris 1. Nous rappelons que la presidence porte ainsi toute la responsabilites des violences qui ont suivi, faisant etat d'une dizaine de blesses. Soulignons le fait que les vigiles prives presents ont ete utilises, non pas pour separer et proteger les etudiants de l'universite, mais pour forcer les piquets de greve.
Le comite de greve denonce la violence de certains directeurs d'UFR a l'encontre d'etudiants grevistes. Par exemple, Mr Pradier directeur de l'UFR d'economie, a projete et a porte des coups de genou sur differents etudiants grevistes. Plusieurs cas de violences emanant de responsables de l'universite, dont Mr le president Henin lui-meme, ont ete malheureusement recensees.
Face a l'echec de cette tentative, et aux affrontements provoques par l'attitude deplorable de la presidence, M. Henin, decide a evacuer les grevistes par tous les moyens, s'est tourne vers les forces de l'ordre. A midi, le centre a ete evacue par les gardes mobiles, puis ferme jusqu'a nouvel ordre. Cinq interpellations ont ete effectuees, mais les etudiants arretes ont ete relaches grace a la pression et a la solidarite des manifestants.
Face a cette violence, des soutiens aux grevistes se sont exprimes emanant de personnels et d'enseignants, choques par l'attitude de la presidence, ainsi que d'une grande majorite des etudiants presents.
Le comite de greve a pris les decisions suivantes :
- Creation d'une commission anti-repression
- La poursuite en justice collective des auteurs des violences
- Demande de la demission du president de Paris 1 Mr Henin."
Etrange coïncidence, Miossec a vu ce que ces appels donnaient et pourtant il persiste dans cette voie, il ne veut qu'un déclocage en urgence et ce avec violence s'il le faut !
COMITE DE GREVE DE TOLBIAC
Lundi 26 novembre
Ce matin, la presidence a procede a un coup de force exceptionnel. Pour cela, des mails ont ete envoyes par les directeurs d'UFR et la presidence, faisant etat de la necessite de "debloquer la fac", et invitant les etudiants, professeurs et personnels, a "venir accompagner cette reprise". Ainsi, ce matin, a 8h30, apres avoir laisser les esprits s'echauffer, les etudiants qui entraient a la fac n'ont pas eu a presenter leur carte contrairement a d'habitude.
Ceci a permis l'entree dans l'enceinte de la faculte de militants d'extreme droite (FNJ, RED, et UNI...), rassembles et prevenus pour l'occasion, dans le but de "debloquer la fac", comme l'a avoue Mr Hervier, vice president de Paris 1. Nous rappelons que la presidence porte ainsi toute la responsabilites des violences qui ont suivi, faisant etat d'une dizaine de blesses. Soulignons le fait que les vigiles prives presents ont ete utilises, non pas pour separer et proteger les etudiants de l'universite, mais pour forcer les piquets de greve.
Le comite de greve denonce la violence de certains directeurs d'UFR a l'encontre d'etudiants grevistes. Par exemple, Mr Pradier directeur de l'UFR d'economie, a projete et a porte des coups de genou sur differents etudiants grevistes. Plusieurs cas de violences emanant de responsables de l'universite, dont Mr le president Henin lui-meme, ont ete malheureusement recensees.
Face a l'echec de cette tentative, et aux affrontements provoques par l'attitude deplorable de la presidence, M. Henin, decide a evacuer les grevistes par tous les moyens, s'est tourne vers les forces de l'ordre. A midi, le centre a ete evacue par les gardes mobiles, puis ferme jusqu'a nouvel ordre. Cinq interpellations ont ete effectuees, mais les etudiants arretes ont ete relaches grace a la pression et a la solidarite des manifestants.
Face a cette violence, des soutiens aux grevistes se sont exprimes emanant de personnels et d'enseignants, choques par l'attitude de la presidence, ainsi que d'une grande majorite des etudiants presents.
Le comite de greve a pris les decisions suivantes :
- Creation d'une commission anti-repression
- La poursuite en justice collective des auteurs des violences
- Demande de la demission du president de Paris 1 Mr Henin."
Etrange coïncidence, Miossec a vu ce que ces appels donnaient et pourtant il persiste dans cette voie, il ne veut qu'un déclocage en urgence et ce avec violence s'il le faut !
Compte rendu de la mobilisation
Blocage effectif :
Aix-Marseille I - Schuman
Aix-Marseille I - St-Charles
Angers
Le Havre
Lille III
Limoges (Lettres)
Montpellier III
Nantes
Nice
Paris III - Censier
Paris VIII - Saint-Denis
Poitiers
Reims
Rouen
Fermeture Administrative puis blocage revoté :
Amiens
Brest
Montpellier III
Nancy II
Pau
Déblocage par la force (donc illegitime) :
Lyon II
Paris X - Nanterre
Perpignan
Tours
Blocage selectif les jours de grève :
Clermont-Ferrand
Le Mans
Paris - Sorbonne
Paris VII - Rive gauche
Paris VIII
Orléans
Grève reconductible du personnel :
Aix-Marseille I - St Charles
Lille I
Paris III - Censier
Paris VIII
Reims
Toulouse II - Mirail
Tours
(mise à jour 7 décembre 2007)
Et certains disent que seulement 3 ou 4 facs restent mobilisées...
Aix-Marseille I - Schuman
Aix-Marseille I - St-Charles
Angers
Le Havre
Lille III
Limoges (Lettres)
Montpellier III
Nantes
Nice
Paris III - Censier
Paris VIII - Saint-Denis
Poitiers
Reims
Rouen
Fermeture Administrative puis blocage revoté :
Amiens
Brest
Montpellier III
Nancy II
Pau
Déblocage par la force (donc illegitime) :
Lyon II
Paris X - Nanterre
Perpignan
Tours
Blocage selectif les jours de grève :
Clermont-Ferrand
Le Mans
Paris - Sorbonne
Paris VII - Rive gauche
Paris VIII
Orléans
Grève reconductible du personnel :
Aix-Marseille I - St Charles
Lille I
Paris III - Censier
Paris VIII
Reims
Toulouse II - Mirail
Tours
(mise à jour 7 décembre 2007)
Et certains disent que seulement 3 ou 4 facs restent mobilisées...
samedi 8 décembre 2007
Journée de lundi
Un grand nombre de personnes ( pros ou antis ) appellent à la violence. En effet ces personnes parlent de " péter la gueule aux bloqueurs " ou " d'attendre les antibloqueurs avec des barres de fer ". De chaque côté des propos haineux fusent. Je ne peux que le déplorer. Nous appelons à la responsabilité de chacun pour ne pas tomber dans le piège de la violence.
Notre président d'Université, Jean-Marie Miossec, appelle à la " mobilisation " des étudiants pour débloquer la faculté. Vous avez sûrement tous lu les communiqués mensongers de la présidence qui ne provoque que tension et frustration. A la suite de l'Assemblée Générale de Jeudi une délégation de quatorze étudiants contre le blocage a été reçu par la présidence pour " sortir de la crise ". Le comportement du président risque de provoquer des affrontements, il déclare la faculté ouverte et en fonctionnement normal alors qu'il sait parfaitement que cette dernière est bloquée. Les étudiants et professeurs se retrouvent face aux bloqueurs et s'énervent. Tout est fait pour qu'il y ait un affrontement verbal voire physique. Cela ne sert à rien et en cas de heurts violents il y aura intervention des forces de l'ordre et fermeture administrative.
Aucune Assemblée Générale n'est prévue pour lundi. Les anti-bloqueurs tentent de mettre en place une assemblée générale lundi matin dans le dos des bloqueurs. Cette assemblée générale est relativement soutenue par l'administration pour tenter de mettre fin au mouvement. Cette ingérence de l'administration et plus particulièrement de la présidence est totalement catastrophique, cela risque réellement de provoquer des affrontements que nous condamnons par avance.
Nous appelons donc encore à la responsabilité de tous et de toutes, venez nombreux lundi matin dès 07H30.
Une assemblée de mobilisation sera organisée dans l'après midi pour décider des modalités d'actions, le blocage n'y sera pas remis en cause.
Notre président d'Université, Jean-Marie Miossec, appelle à la " mobilisation " des étudiants pour débloquer la faculté. Vous avez sûrement tous lu les communiqués mensongers de la présidence qui ne provoque que tension et frustration. A la suite de l'Assemblée Générale de Jeudi une délégation de quatorze étudiants contre le blocage a été reçu par la présidence pour " sortir de la crise ". Le comportement du président risque de provoquer des affrontements, il déclare la faculté ouverte et en fonctionnement normal alors qu'il sait parfaitement que cette dernière est bloquée. Les étudiants et professeurs se retrouvent face aux bloqueurs et s'énervent. Tout est fait pour qu'il y ait un affrontement verbal voire physique. Cela ne sert à rien et en cas de heurts violents il y aura intervention des forces de l'ordre et fermeture administrative.
Aucune Assemblée Générale n'est prévue pour lundi. Les anti-bloqueurs tentent de mettre en place une assemblée générale lundi matin dans le dos des bloqueurs. Cette assemblée générale est relativement soutenue par l'administration pour tenter de mettre fin au mouvement. Cette ingérence de l'administration et plus particulièrement de la présidence est totalement catastrophique, cela risque réellement de provoquer des affrontements que nous condamnons par avance.
Nous appelons donc encore à la responsabilité de tous et de toutes, venez nombreux lundi matin dès 07H30.
Une assemblée de mobilisation sera organisée dans l'après midi pour décider des modalités d'actions, le blocage n'y sera pas remis en cause.
Petition pour sauver l'université
Allez signer la pétition du collectif "Sauvons l'université" qui lutte contre le loi LRU et pour une autre réforme de l'université.
vendredi 7 décembre 2007
Blog du Comité de Mobilisation des Personnels de l'UM3
Comité de mobilisation des personnels de l'Université Montpellier III
Déclaration publique du comité de mobilisation, 6 décembre 2007
L'assemblée des personnels condamne la stratégie de rumeurs qui visent à faire pression sur le mouvement d'opposition à la loi L.R.U. Aucune menace d'annulation du semestre ne saurait être acceptée. L'assemblée des personnels rappelle que l'annulation du semestre n'a pas été votée en Conseil d'Administration. La communauté universitaire cherchera les moyens d'assurer la validation des diplômes dans un climat serein et dans des conditions pratiques acceptables.
Déclaration publique du comité de mobilisation, 6 décembre 2007
L'assemblée des personnels condamne la stratégie de rumeurs qui visent à faire pression sur le mouvement d'opposition à la loi L.R.U. Aucune menace d'annulation du semestre ne saurait être acceptée. L'assemblée des personnels rappelle que l'annulation du semestre n'a pas été votée en Conseil d'Administration. La communauté universitaire cherchera les moyens d'assurer la validation des diplômes dans un climat serein et dans des conditions pratiques acceptables.
jeudi 6 décembre 2007
Compte rendu de la journée du 6 décembre
Ce fut une journée éprouvante.
Pour commencer les enseignants réunis en Assemblée Générale se sont prononcés clairement contre la LRU mais aussi pour un mouvement de grève. Un préavis de grève est donc posé pour mardi.
Ensuite il y a eu une Assemblée Générale relativement importante. Le blocage a été adopté comme seul ordre du jour mais avec débat préalable au vote. Nous avons assistés à une succession interminable d'étudiants "pro" ou "anti". Une délégation des enseignants est venue en assemblée pour préciser quelques points sur la rumeur de semestre blanc. Historiquement jamais aucun semestre blanc n'a existé, effectivement dans les textes il existe mais pragmatiquement il ne peut être appliqué. En effet un tel événement entraînerait des semestres blancs sur l'ensemble des facs perturbées. De ce fait les étudiants porteraient plainte au Tribunal Administratif et demanderaient validation de leurs semestres et remboursements des frais d'inscription ce qui entraînerait des procédures interminables, ceci n'est pas gérable. Cette rumeur n'est donc qu'une menace en l'air. De plus lors du mouvement contre le CPE nous avions eu seulement 6 semaines de cours et le semestre avait été validé, cette année nous en avons eu 8 donc le semestre sera validé !
Le vice président de l'Université Paul Valéry est venu en assemblée générale pour réaffirmer cette menace absoluement infondée. Un des proches de Jean-Marie Miossec, un enseignant de Sociolinguistique a même jetté à un étudiant qui été au tour de parole (moi) un magnifique "Je t'emmerde !". Bref cette assemblée générale était très tendue. Je pourrais faire un compte rendu plus détaillé d'ici peu.
Le blocage a été revoté par 859 voix pour, 28 absentions, 6 ne prend pas part au vote et 786 contre.
Le blocage est donc maintenu jusqu'à la prochaine assemblée générale qui se tiendra la semaine prochaine, soit mercredi soit jeudi. En attendant nous tentons d'organiser une conférence sur la loi LRU tenue par des professeurs et des étudiants lundi après-midi et qui sera suivie d'un débat sur le thème "une autre université est possible".
Pour ce qui est des gens qui se sont vantés d'avoir eu cours aujourd'hui vous n'avez aucune gloire puisque nous avions lâchés les piquets pour tenir l'assemblée générale. Il faut dire que vous vous mettez parfois gravement en danger car des cours ont eu lieu à l'annexe rue de l'épée et qu'un étudiant a jetté un mégot dans une poubelle qui a pris feu, heureusement le départ de feu a été vite maîtrisé : 200 personnes environs ont ici risqué leurs vies. Il en est de même lorsque vous vous enfermez dans une salle avec un enseignants. Le blocage reprend donc dès demain matin !
RENDEZ VOUS DEMAIN A 07H30 DEVANT LA FACULTE MONTPELLIER III
"Venez nombreux !!!"
Au fait petite précision, un professeur m'a informé qu'un enseignant proche de Miossec avait appellé des collègues de l'université de droit et de sciences pour convaincre les étudiants anti-bloqueurs de ces deux facultés de venir voter contre le blocage de paul valéry. Mme Miossec, la femme de notre président, a fait pression sur ses élèves d'arabe pour venir voter le déblocage. De plus l'UNI, les JMP et le comité montpellierain contre le blocage qui se prétend apolitique mais relativement noyauté par les deux groupes ont appellés tout les étudiants des différentes universités à venir voter contre le blocage. Les antibloqueurs de paul valéry ne seraient-ils pas assez nombreux ? Trouvez-vous cela normal que la présidence tente de faire du traffic d'influence et de manipuler les étudiants en jouant la politique de la peur ?
Pour commencer les enseignants réunis en Assemblée Générale se sont prononcés clairement contre la LRU mais aussi pour un mouvement de grève. Un préavis de grève est donc posé pour mardi.
Ensuite il y a eu une Assemblée Générale relativement importante. Le blocage a été adopté comme seul ordre du jour mais avec débat préalable au vote. Nous avons assistés à une succession interminable d'étudiants "pro" ou "anti". Une délégation des enseignants est venue en assemblée pour préciser quelques points sur la rumeur de semestre blanc. Historiquement jamais aucun semestre blanc n'a existé, effectivement dans les textes il existe mais pragmatiquement il ne peut être appliqué. En effet un tel événement entraînerait des semestres blancs sur l'ensemble des facs perturbées. De ce fait les étudiants porteraient plainte au Tribunal Administratif et demanderaient validation de leurs semestres et remboursements des frais d'inscription ce qui entraînerait des procédures interminables, ceci n'est pas gérable. Cette rumeur n'est donc qu'une menace en l'air. De plus lors du mouvement contre le CPE nous avions eu seulement 6 semaines de cours et le semestre avait été validé, cette année nous en avons eu 8 donc le semestre sera validé !
Le vice président de l'Université Paul Valéry est venu en assemblée générale pour réaffirmer cette menace absoluement infondée. Un des proches de Jean-Marie Miossec, un enseignant de Sociolinguistique a même jetté à un étudiant qui été au tour de parole (moi) un magnifique "Je t'emmerde !". Bref cette assemblée générale était très tendue. Je pourrais faire un compte rendu plus détaillé d'ici peu.
Le blocage a été revoté par 859 voix pour, 28 absentions, 6 ne prend pas part au vote et 786 contre.
Le blocage est donc maintenu jusqu'à la prochaine assemblée générale qui se tiendra la semaine prochaine, soit mercredi soit jeudi. En attendant nous tentons d'organiser une conférence sur la loi LRU tenue par des professeurs et des étudiants lundi après-midi et qui sera suivie d'un débat sur le thème "une autre université est possible".
Pour ce qui est des gens qui se sont vantés d'avoir eu cours aujourd'hui vous n'avez aucune gloire puisque nous avions lâchés les piquets pour tenir l'assemblée générale. Il faut dire que vous vous mettez parfois gravement en danger car des cours ont eu lieu à l'annexe rue de l'épée et qu'un étudiant a jetté un mégot dans une poubelle qui a pris feu, heureusement le départ de feu a été vite maîtrisé : 200 personnes environs ont ici risqué leurs vies. Il en est de même lorsque vous vous enfermez dans une salle avec un enseignants. Le blocage reprend donc dès demain matin !
RENDEZ VOUS DEMAIN A 07H30 DEVANT LA FACULTE MONTPELLIER III
"Venez nombreux !!!"
Au fait petite précision, un professeur m'a informé qu'un enseignant proche de Miossec avait appellé des collègues de l'université de droit et de sciences pour convaincre les étudiants anti-bloqueurs de ces deux facultés de venir voter contre le blocage de paul valéry. Mme Miossec, la femme de notre président, a fait pression sur ses élèves d'arabe pour venir voter le déblocage. De plus l'UNI, les JMP et le comité montpellierain contre le blocage qui se prétend apolitique mais relativement noyauté par les deux groupes ont appellés tout les étudiants des différentes universités à venir voter contre le blocage. Les antibloqueurs de paul valéry ne seraient-ils pas assez nombreux ? Trouvez-vous cela normal que la présidence tente de faire du traffic d'influence et de manipuler les étudiants en jouant la politique de la peur ?
mercredi 5 décembre 2007
Rappel
Rendez-vous demain matin comme tout les matins à 07H30 devant l'Université Paul Valéry afin de tenir les piquets de grève.
De plus rappellons que l'Assemblée Générale décisionnelle se tiendra demain matin à 09H30. Si nous arrivons à obtenir une sono et qu'il y a trop de monde pour l'amphi A nous tiendrons l'assemblée générale devant les préfas sur le parking, dans le cas contraire nous resterons dans l'amphi A.
A demain,
07H30 devant la Fac !
AG à 09H30
De plus rappellons que l'Assemblée Générale décisionnelle se tiendra demain matin à 09H30. Si nous arrivons à obtenir une sono et qu'il y a trop de monde pour l'amphi A nous tiendrons l'assemblée générale devant les préfas sur le parking, dans le cas contraire nous resterons dans l'amphi A.
A demain,
07H30 devant la Fac !
AG à 09H30
mardi 4 décembre 2007
Petite mise au point
Beaucoup de rumeurs circulent en ce moment, la plupart sont fausses !!! Après une vérification minutieuse je vais vous apporter quelques petites informations :
- Contrairement à ce qui se dit le mouvement ne s'essoufle pas, j'ai vérifié le compte par moi même et ce en comparant trois sources différentes. A l'heure d'aujourd'hui il y a 40 universités bloquées et 11 fermées administrativement. Il y a aussi 7 IUT et 143 lycées bloqués.
- A Montpellier 3 le conseil d'administration a voté pour le report des examens pour la période du 28 Janvier au 3 Février. De plus le CA a voté pour la LRU, 22 voix pour, 20 contre et 7 abstentions.
- Contrairement à ce qu'indique le communiqué de la présidence les cours ne reprendront pas demain. Le blocage est toujours actif et ce minimum jusqu'à jeudi. Si un enseignant fait cours nous empêcherons ce cours pour maintenir un équilibre, il serait annormal que cinq personnes aient cours tandis que le reste a eu l'information que l'université est bloquée. Précisons aussi que si un professeur s'enferme dans une salle avec des élèves il viole les règles de sécurité incendie et met en danger la vie de ses étudiants.
Pour d'autres questions : mouvement.montpellier@gmail.com
RENDEZ VOUS A LA FAC DEMAIN MATIN A 07H30 POUR TENIR LES PIQUETS DE GREVE
- Contrairement à ce qui se dit le mouvement ne s'essoufle pas, j'ai vérifié le compte par moi même et ce en comparant trois sources différentes. A l'heure d'aujourd'hui il y a 40 universités bloquées et 11 fermées administrativement. Il y a aussi 7 IUT et 143 lycées bloqués.
- A Montpellier 3 le conseil d'administration a voté pour le report des examens pour la période du 28 Janvier au 3 Février. De plus le CA a voté pour la LRU, 22 voix pour, 20 contre et 7 abstentions.
- Contrairement à ce qu'indique le communiqué de la présidence les cours ne reprendront pas demain. Le blocage est toujours actif et ce minimum jusqu'à jeudi. Si un enseignant fait cours nous empêcherons ce cours pour maintenir un équilibre, il serait annormal que cinq personnes aient cours tandis que le reste a eu l'information que l'université est bloquée. Précisons aussi que si un professeur s'enferme dans une salle avec des élèves il viole les règles de sécurité incendie et met en danger la vie de ses étudiants.
Pour d'autres questions : mouvement.montpellier@gmail.com
RENDEZ VOUS A LA FAC DEMAIN MATIN A 07H30 POUR TENIR LES PIQUETS DE GREVE
Message de la commission culturelle
Représentation déplacée en solidarité avec le mouvement de la pièce de théâtre "manège" au théâtre de paul Valéry à 17h mardi, mercredi, jeudi et vendredi. Entrée gratuite !
Malgré la malveillance de Miossec qui tente de tuer une nouvelle fois la fac, montrons que nous pouvons nous pouvons quand même ouvrir culturellement ce lieu qui nous appartiens.
Respectons l'engagement des comédiens par notre présence respectueuse et attentive.
Faites passer le mot!
Malgré la malveillance de Miossec qui tente de tuer une nouvelle fois la fac, montrons que nous pouvons nous pouvons quand même ouvrir culturellement ce lieu qui nous appartiens.
Respectons l'engagement des comédiens par notre présence respectueuse et attentive.
Faites passer le mot!
Rappel du programme de la journée
07H30 : Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry
08H45 : Rassemblement devant le Conseil d'Administration, rendez-vous sur le Parvis entre les amphis A B & C
11H00 : Projection du film "Universités, le grand soir"
14H30 : Manifestation interprofessionnelle avec les enseignants, thème "universités en deuil"
08H45 : Rassemblement devant le Conseil d'Administration, rendez-vous sur le Parvis entre les amphis A B & C
11H00 : Projection du film "Universités, le grand soir"
14H30 : Manifestation interprofessionnelle avec les enseignants, thème "universités en deuil"
lundi 3 décembre 2007
Cours sauvages
Nous avons été contraints par certains professeurs à débrayer des cours sauvages. Ces professeurs ont montré des comportements parfois extrèmes en agressant verbalement voire physiquement les étudiants bloqueurs. Certains sont allés jusqu'à mettre en péril la sécurité des étudiants en s'enfermant avec eux dans des salles au mépris de règles de sécurité. Suite à ces événements nous avons été contraints d'abandonner les piquets de grève "soft" pour bloquer avec du mobilier, des chaînes et des piquets de grève pour filtrer les entrées de personnels dans les UFR. Le blocage continuera au minimum jusqu'à jeudi, jour où se tiendra la prochaine Assemblée Générale à 09H30.
L'assemblée générale des enseignants a décidé à l'unanimité de créer un comité de mobilisation contre la loi LRU. Ce comité a pour but de rallier les personnels enseignants à la grève interprofessionnelle du Mardi 4 décembre et d'autres futures journées de mobilisation et surtout de mettre en place des débats au sein de l'Université Paul Valéry afin de construire une autre réforme de l'Université.
Comme au niveau des étudiants, les professeurs aussi sont divisés, certains tentent de casser la grève tandis que d'autres la soutienne. Dans tout les cas étudiants et professeurs se rejoignent, d'un côté comme de l'autre, dans leurs idéologies et leurs modes d'actions.
L'assemblée générale des enseignants a décidé à l'unanimité de créer un comité de mobilisation contre la loi LRU. Ce comité a pour but de rallier les personnels enseignants à la grève interprofessionnelle du Mardi 4 décembre et d'autres futures journées de mobilisation et surtout de mettre en place des débats au sein de l'Université Paul Valéry afin de construire une autre réforme de l'Université.
Comme au niveau des étudiants, les professeurs aussi sont divisés, certains tentent de casser la grève tandis que d'autres la soutienne. Dans tout les cas étudiants et professeurs se rejoignent, d'un côté comme de l'autre, dans leurs idéologies et leurs modes d'actions.
Compte rendu de la journée du lundi 3 décembre
Lundi 3 décembre, L'Université Paul Valéry étant toujours bloquée, les étudiants ont tenu des piquets de grevé devant les entrées des batiments. Devant les tentatives de " cours sauvages " (rassemblant une dizaine d'étudiants tout au plus) et l'agressivité de certains professeurs ( orale et physique ) le blocage a continué dans l'après midi avec l'aide du matériel ( chaises et tables ) suite a la décision de l'assemblée de mobilisation.
Cependant aucune chaise ou table n'ont été sorties a l'extérieur des bâtiments ( sauf au bâtiment F car nous n'avons pas eu d'autres choix ).
Un point Info c'est tenu devant l'Amphi A toute la journée, à 14h la manif pour le soutien au sans papiers a " décolé " du parvis de paul Valéry ( elle a rassemblé entre 300 et 500 selon les organisateurs et 200 selon la police ).
Il n'y a pas eu d'occupation de nuit prévu pour le lundi soir, cette question sera éventuellement soulevé lors de la prochaine " AG ".
Petites Infos :
- Rendez vous Mardi matin des 7h40 devant Paul Valéry pour assurer les piqués de grève, café prévu.
- Thème de la manif de Mardi Après-Midi : " En Deuil " venez habillés de noir (au possible. Le thème " En Deuil " est simplement la métaphore de la mort des universités.
Cependant aucune chaise ou table n'ont été sorties a l'extérieur des bâtiments ( sauf au bâtiment F car nous n'avons pas eu d'autres choix ).
Un point Info c'est tenu devant l'Amphi A toute la journée, à 14h la manif pour le soutien au sans papiers a " décolé " du parvis de paul Valéry ( elle a rassemblé entre 300 et 500 selon les organisateurs et 200 selon la police ).
Il n'y a pas eu d'occupation de nuit prévu pour le lundi soir, cette question sera éventuellement soulevé lors de la prochaine " AG ".
Petites Infos :
- Rendez vous Mardi matin des 7h40 devant Paul Valéry pour assurer les piqués de grève, café prévu.
- Thème de la manif de Mardi Après-Midi : " En Deuil " venez habillés de noir (au possible. Le thème " En Deuil " est simplement la métaphore de la mort des universités.
dimanche 2 décembre 2007
Petit rappel
Le blocage a été voté jeudi dernier. Ce blocage est effectif mais sous forme de piquet de grève, il n'y aura donc pas de montagnes de tables et de chaises mais des barrages humains ne laissant passer que les personnels d'UFR. Le blocage sera remis au vote jeudi prochain si quelqu'un le propose à l'ordre du jour.
Nous appellons donc à la mobilisation, rendez-vous demain matin à 07H30 devant l'université Paul Valéry. Venez nombreux !
Nous appellons donc à la mobilisation, rendez-vous demain matin à 07H30 devant l'université Paul Valéry. Venez nombreux !
Appel à la mobilisation
- Appel d'aide aux lycéens de Joffre pour maintenir un barage filtrant jusqu'à leur Assemblée Générale. Il faudrait quelques étudiants pour les soutenir, veuillez nous envoyer un e-mail de confirmation si vous comptez vous y rendre, merci. Rendez-vous à 07H15 devant le lycée Joffre.
- Appel à la mobilisation étudiante, rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H45 pour maintenir les piquets de grève. Merci de faire passer l'information à vos divers contacts. Venez nombreux !
- Appel à la mobilisation étudiante, rendez-vous devant l'Université Paul Valéry à 07H45 pour maintenir les piquets de grève. Merci de faire passer l'information à vos divers contacts. Venez nombreux !
A ceux qui ont la mémoire courte
C'était cette année :
Mais aussi il y a deux ans :
Et il y a quatre ans :
Est-ce que ça finira un jour ?
Mais aussi il y a deux ans :
Et il y a quatre ans :
Est-ce que ça finira un jour ?
samedi 1 décembre 2007
Programme de la semaine du 3 au 7 décembre
07H30 : Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry
10H00 : Assemblée de mobilisation (Pas de vote du blocage)
14H00 : Manifestation étudiante de soutien aux sans papiers
18H00 : Débat sur les frontières et l'immigration
07H30 : Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry
08H45 : Rassemblement devant le Conseil d'Administration, rendez-vous sur le Parvis entre les amphis A B & C
11H00 : Projection du film "Universités, le grand soir"
14H30 : Manifestation interprofessionnelle avec les enseignants
07H30 : Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry
10H00 : Conférence / Débat sur la relation argent / culture / société
14H00 : Débat sur la recherche et ses orientations
18H00 : Projection du film "Les Lip, l'imagination au pouvoir"
21H00 : Manifestation nocturne
07H30 : Rendez-vous devant l'Université Paul Valéry
09H30 : Assemblée Générale (éventuel vote du blocage)
14H30 : Manifestation étudiants / lycéens
PS :
- La date de report des examens sera décidée mardi 4 décembre.
- La Biliothèque Universitaire, le Pavillon Informatique, L'IEFE, le BRED et le Restaurant Universitaire resteront ouvert pendant la période de blocage.
- Seuls les personnels d'UFR, les CAPES et les Agrégations auront accès à leurs bâtiments.
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